Le solaire thermique à concentration
31 mai 2011 - 14 juin 2011
Dans plusieurs régions du monde, des hommes et des femmes se réunissent et émettent des protestations. Ils se lamentent, sur l'emploi, sur l'affaissement des retraites, sur leurs salaires de misère.
Cela fait penser à mai 68, sauf qu'à cette époque l'économie se portait assez bien, par rapport à aujourd'hui. Maintenant, c'est différent. Ca va vraiment mal. Alors ces hommes, ces femmes, se demandent quoi faire. Ils n'ont pas de programme, ou de programmes. Et on les comprend. C'est la société planétaire qui est à changer de fond en comble.
On a tout laissé se développer. La course au profit, la corruption, le néo-colonialisme, le libéralisme, l'entente "de la Bretagne à l'Oural". La belle Europe, l'Eurofric de Giscard d'Estaing, qui nous a pondu une belle constitution européenne, où "les forces de l'ordre son autorisées à tirer si la manifestation vire à l'insurrection".
Le tout est dans l'appréciation.
Je vais reproduire un texte lu par une journaliste à France Inter. Intéressant.
Les indignés espagnols, par Cécile de Kervasdoué
Extrait de sa chronique quotidienne de 7 h 20 sur France-Culture
Voici la transcription de ce texte, du 24 mai 2011 : La fin du rêve européen, ou un accident vécu au ralenti C’est un peu comme de regarder au ralenti sur un écran ...sa propre voiture qui fonce vers son propre accident Le spectateur à 10 /10 à chaque œil... il voit parfaitement bien ce qui va lui arriver mais ça n’empêche pas l’accident de se produire ... ça ne réduit pas la douleur C’est avec cette image que le Guardian britannique choisit ce matin d’ouvrir son éditorial. une image qui veut illustrer ce dont la presse internationale finit enfin ce matin par prendre la mesure alors que cela fait plus de 8 jours qu’il se passe quelque chose de très important en Espagne... Ce n’est pas une simple série de manifestations... pas un simple soubresaut de la société espagnole contre les mesures d’austérité... écrit le Gardian...c’est beaucoup plus large que cela... ce qui se passe en Espagne, ne doit pas être ignorer : ce mouvement du 15 mai, des indignés ou de la démocratie réelle traduit durablement le désenchantement, la désillusion, autant que le rejet de la manière dont la politique est menée dans nos démocraties occidentales... Car aujourd’hui la politique ne se fait plus dans les parlements prévient le Guardian ... elle se fait dorénavant ailleurs... sur la toile ou sur la place publique.... l’ignorer c’est aller à la catastrophe... à l’accident Criticatac par exemple en Roumanie considère que ce ne sont pas le mécontentement envers tel ou tel parti ou la colère contre les mesures d’austérité qui poussent les espagnols de tout âge dans la rue.... et ça n’a finalement rien à voir avec les élections de ce week-end... ou avec la situation économique... ce scrutin dit le journal roumain n’est que le détonateur... car la véritable exigence des indignés, c’est les souhait d’un autre modèle de société... d’un autre modèle politique aussi... loin du traditionnel système bipartite... et contre un modèle qui traite ses citoyens avec cynisme Sans doute oui... écrit le site d’al Jazeera... ce mouvement de contestation venu des pays arabes est en train de se mondialiser via internet... prenant de court tous les experts européens… c’est un printemps arabe en Europe… considère aussi l’Independent en Grande Bretagne Il y a une demande fondamentale d’une jeunesse sur diplômée et qui ne gagne même plus les mille euros d’il y a quelques années... mais moins de 300 euros par mois pour un travail à plein temps et ce jusqu’à plus de 30 ans… il y a les critiques vis à vis des mesures d’austérité économique. Mais surtout croit savoir l’historien... le problème c’est que la gauche espagnole est orpheline... elle ne se reconnait plus du tout dans le PSOE, le parti au pouvoir, qui a appliqué sans broncher les consignes de l’UE et du FMI et qui vient de tomber sous les coups de la crise… et le Temps conclut... c’est donc un vote d’indignation et de désespoir Seulement cette synthèse là, avec son arrogance, sa richesse décomplexée, et ses propositions opportunistes, ne convainc plus en Europe... parce que ces eurocrates sont la caricature d’une aristocratie européenne exerçant son droit de cuissage à tout bout de champs sans jamais s’intéresser au sort des plus faibles... et encore moins à celui des femmes les plus faibles... |
Tous les jours, les populations voient s'étendre sur les pages de leurs journaux favoris la description de vies de nantis, de joueurs de football ou de stars du showbiz surpayés, Combien de fois avez-vous lu " les dix &&& les mieux payé(es) au monde ". Vous pourrez remplacer le &&& par un peu n'importe quoi : le footballers, les politiciens, les chefs d'entreprises, les putes.
Passionnant. Mais quel rapport avec le solaire thermique ?
Patience.
On dirait le poème "inventaire", de Jacques Prévert. Ce monde est ennuyeux à périr, manque terriblement de souffle épique, de marche à l'étoile. Pour la nième fois nous allons faire quelques courses, au supermarché voisin. Coup d'oeil sur nos grand magazines intellos : L'Express, le Point, et que sais-je encore. Le cirque continue. S'étale, partout, la mine déconfite de DSK, "pris la main dans le slip". C'est tellement chiant qu'un jour j'ai traité cette affaire avec humour. Quel faire d'autre, sans un monde qui part en vrille chaque jour un peu plus ? .
Je ne comprends pas qu'on puisse donner autant d'écho à une histoire aussi vulgaire. Vous remarquerez que si nos journalistes de la Grande Presse se délectent à fouiller dans le passé turbide de cet autre nabot, aucun n'attire l'attention sur une vidéo qui vaut son pesant de Loukoums :
Strauss Kahn en automne 2010, à Tunis
- En tant que président du FMI, je tiens à féliciter le président Tunisien Ben Ali pour la rigueur de sa gestion
&&&
Peu de temps après ce "printemps tunisien" , nous étions en Egypte, ma femme et moi, dans un minuscule village près le Louxor, hébergé par un ami travaillant sur un site archéologique voisin. Pas très loin du tombeau de la Reine Hatchepsout où un commando de fous de dieu était venu, il y a quelques années, exécuter une quarantaine de touristes, français et Suisses, à la Kalashnilov d'abord, puis à l'arme blanche, quand ils ont manqué de cartouches.
Soudain, le printemps Egyptien qui s'y met.
- Moubarak, dégage !
La foule, place Tahir, qui se rassemble, attendant un miracle, un signe du ciel.
On fraternise. Vision d'un véhicule de police qui, soudain, file à grande allure et tue au passage quelques passants.
Le calme de ce petit village, où le temps semble s'être arrêté. Je dessine tout ce qui est aux alentours, je tire le portait de mes voisins. Le soir, autour des feux, je joue de la guitare au milieu des jeunes, ravis.
Notre hôte est parti, sur ordre, rejoindre, la légation française. La peur s'installe, confortablement. Tout peut arriver.
Une nuit, des coups de feu. Les paysans ont des fusils. Ils montent la garde, veillant sur leurs maigres biens. Ceux qui perçoivent un salaire attendent souvent des mois avant que celui-ci n'arrive. L'un dort avec ses bêtes, ses chèvres, son âne, ses poules, de peur qu'un chacal, issu du désert, qui n'est qu'à cent mètres de sa demeure, ne vienne leur faire leur affaire.
Des coups de feu, dis-je. La région grouille de policiers, aux uniformes élimés, nonchalamment regroupés en check points, le long d'une route menant à un site archéologique. Ils " contrôlent" , et le plus souvent ils rançonnent pour compléter leur salaire de misère. Les habitants sont habitués et les ignorent plus qu'ils ne les fréquentent. J'imagine une France où, quand on est arrêté par un gendarme, en bord de route, un billet glissé dans une main suffirait à résoudre n'importe quel problème.
Nos bakchish-men roulent avec des pneus lisses, des phares cassés. Devant leur commissariat, un abri en tôle possède une meurtrière en verre épais, frappé jadis par une balle, jamais remplacée. La nuit dernière, les villageois ont soudain aperçu un 4x4 qui tentait de filer, tous feux éteints. Ils ont tiré des coups de feu en l'air, stoppant le véhicule.
A l'intérieur, quatre policiers vêtus d'habits civils, qui quittaient leur poste, peut être pour aller prêter main-forte aux séides de Moubarak, place Tahir. Nous ne le saurons jamais. Cette nuit-là, la région s'est totalement vidée de ses dizaines de policiers. La crainte de quelque chose ? Non. Ils auraient pu sans problème se barricader dans leurs quartiers. Ils fuyaient, désertaient leur poste.
Le calme retombe sur le village. Je continue à dessiner. Nous mangeons avec les paysans, assis sur le sol. Le jour, ma femme se joint aux autres femmes, pour aller faire des galettes de pain, qui sèchent au soleil, avant d'être transformées en crêpes, sur une plaque chauffée.
La télévision tourne sans arrêt. Nos voisins ne parlent pas un traître mot de français, et nous, pas un mot d'Arabe. le dessin et la guitare servent de trait d'union, comme Jadis, quand j'emmenais mes clients au Kenya et en Tanzanie, en safari et que nous rencontrions des Maasaï.
Sur l'écran, la place Tahir, toujours. La foule, les jets de pierre, quelques coups de feu. A l'heure de la prière des milliers de postérieurs se braquent vers le ciel. Allah est grand, c'est écrit. Comme Internet est coupé, il ne reste plus qu'à interroger les étoiles.
Allah a réponse à tout. J'apprends, sur place, que le Coran est complété par les Haddith, les propos du prophète, rapportés sur d'épais volume. Il devait être bavard, celui-là. On ne décompte pas moins de 400.000 phrases qu'ils aurait prononcées. Au fil du temps des exégètes ont fait un tri, sélectionnant ce qui leur paraît authentique. Il est resté quelques dizaines de milliers de phrases-clés. Avec ça, on a réponse à toutes les questions, faisant émerger toute chose et son contraire. Au Caire, par deux fois, j'ai trouvé, vendu sur un trottoir des versions arabes de Mein Kampft.
Il y a quelques mois j'avais démarché auprès de l'éditeur Calman Lévy, rééditant ma démarche de 2009; lui demandant l'autorisation de mettre en place dans mon site le livre " les Voix d'Israël", d'Amo Oz. Lisez, ça n'est pas triste. Ca vaut bien Mein Kampft en arabe. Je n'ai pas pu joindre l'auteur, Amos Oz, un "homme de gauche ", co-fondateur du mouvement "la Paix Maintenant". Dans ce livre il rapporte ce qui se dit en Israël, en 1982. Mais ça n'est pas si vieux. J'avais commencé à commenter ces écrits, il y a un an. Pas eu de réponse. Nous ne saurons jamais qui est " T ".
Heureusement, nous avons " notre civilisation occidentale ", avec ses livres sacrés. Des magazines aux belles couleurs, propre à donner un sens à nos vies. Prenez par exemple celui-là :
Extrait du numéro de mars 2011 de VSD
En haut, la sulfureuse Ruby fait ses premiers pas dans la gentry viennoise au bras du milliardaire Richard Lugner
Sur la tranche, je lis :
Bel : 2,90 € , CH : 8 $, A : 3,60 , D : 3,7 €, ESP : 3,2 € , ITA : 3,20 € , LUX : 2,90 € , NL : 3,20 € , Maroc : 30 DN, TUNISIE : 4,20 TDU , zone CFA : 3200 CFA, etc.
Ce torchon se vend, visiblement. Il en est d'autres. La connerie se mondialise. Mais n'allez pas dire à ces femmes que ce ne sont que des putes. Ce sont des "escort girls", nuance. On pourrait tout aussi bien greffer la tête de Strauss Kahn à la place de celle de ce milliardaire viennois, qui se fait sucer ce qui lui reste de queue par celle qu'il exhibe à son bras.
Vite, trouvez-moi le chemin de la première Synagogue ou de la première mosquée venue. Un Rabbin ou un Imam me diront comment vivre, à chaque minute de ma vie. Quelle autre solution trouver à l'époque où on trouve une personnalité du monde politique qui révèle, par des lapsus répétés, des éléments qui n'ont peut être pas été étrangers au déroulement de sa carrière ?
Et que dire de Jean-François Kahn, qui qualifie les écarts de DSK de "troussages ancillaires". Il a eu raison de prendre sa retraite de journaliste. Quand on sort une telle connerie, c'est vraiment qu'on n'a plus rien à dire.
Quel rapport avec le solaire thermique ?
Il doit bien y en avoir un. Je trouverai. Mais tout se mêle souvent dans les têtes, aux aurores, vous le savez bien, dans un monde où on a l'impression de se réveiller chaque matin avec la gueule de bois.
Les images défilent. La place Tahir, sur l'écran de télévision. Je me dis "pauvres gens. Ils n'ont nulle direction vers laquelle se tourner, nul programme débattre. On découvre que les armoires de Ben Ali étaient pleines de lingots. Mourarak ne vaut guère mieux. Ceux-là ne sont que les pyramidions de pyramides de corruption emboîtées les unes dans les autres. Comment sortir ces pays de l'ornière, avec qui, comment?
Les autres ne valent guère mieux. L'éducation ? Encore faudrait-il savoir lire ? Mon voisin, dans ce village, travaille depuis 30 ans avec des français et ne connaît pas trois mots de ma langue. Et lire, mais quoi ? VSD ?
Dans le village les gosses suivent un enseignement traditionnel le matin, et vont à l'école coranique le soir. Au résultat, il apprennent les théorèmes comme des sourates.
- Tout corps plongé dans l'eau reçoit, si dieu le veut, une poussée dirigée du bas vers le haut.....
Un billet pour rentrer, enfin. L'aéroport désert. Pas un policier mais des employés des compagnies qui rançonnent à la petite semaine. Un billet par-ci, un billet par là. Tout finit toujours par s'arranger à Bakchich-city.
La semaine prochaine je serai à Biarritz, du 6 au 9 juin, pour un congrès sur les Z-machines. Le colloque DZP (dense Z-pinches). Lundi à 8 h 30 mon vieil ami Malcom Haines parlera, et on verra si des Yanks se lèvent pour le contredire. C'est plus facile, dans les couloirs des congrès, de débiner un bonhomme. Moins facile quand c'est en face à face. Je ne manquerai pas cette séance. Les journalistes scientifiques devraient venir. Là, ça vaudra le déplacement.
Mais c'est le chant du cygne. A Brighton j'avais découvert la joie infantile des Américains impliqués dans les black programs (OVNIs et armes secrètes américaines, devenu ... un ouvrage pour collectionneurs. Cherchez-le sur e-Bay). A Vilnius et en Corée j'ai découvert que de nouvelles percées scientifiques étaient déjà réorientées vers de nouvelles armes.
Lassant....
En dehors de nos recherches de MHD, civiles, violant délibérément le onzième commandement de dieu " tu n'étudieras pas ce qui est rond !", je me tournerai désormais vers des domaines liés à la production d'énergie avec des moyens dignes du XIX° siècle.
Le solaire thermique, nous y voilà. Vous voyez que tout se boucle et qu'il n'y avait nulle raison de s'inquiéter. Même Areva s'y met. Ils anticipent un éventuel naufrage. Qui sait ? Caradarche ferait une superbe centrale solaire, avec ses 1680 hectares. On installe des miroirs, des turbines, des alternateurs, des systèmes de stockage à sels fondus. On pourrait produire 1689 megawatts. Au moins, ça servirait à quelque chose. Et on aurait tout sous la main : les bureaux, des ateliers. Mon ami Jacques Juan propose de rebaptiser ITER :
Institute for Thermal Energy Research
Comme ça, on garde les pancartes.
Il paraît qu'un type haut placé, à la DGA, la Délégation Général à l'Armement, a fait irruption récemment dans un bureau d'étude.
- Dites, le solaire, pourrait-il y avoir des applications militaires ?
- Si fait !
- Ah, vous me rassurez. Dites.
- Eh bien, c'est à l'étude. Figurez vous qu'avec de puissants miroirs on pourrait enflammer à distance les voiles des vaisseaux ennemis.
- Mais, notre marine ne fonctionne plus à la voile !?!
- Vous retardez, mon général. La Royale et la DCNS étudient des croiseurs furtifs, en bois, rigoureusement indétectables. A distance ils ont une surface équivalente-radar qui ne dépasse pas la taille d'un ballon de foot.
- Bonne chose, mais les armes ?
- Grâce à la furtivité, on peut approchez l'ennemi au contact et on les fusille à bout portant, à l'arbalète.
- Et les canons ?
- Non, avec les boulets et les affûts, on perdrait en furtivité.
- Bon, tenez-moi au courant .....
J'ai construit des gros dossiers, sur ITER et surtout à titre de commentaire de l'excellente émission "Complément d'Enquête". Ca m'a demandé un sacré boulot, fichtre. Mais cela en valait la peine. Ces gars avaient bien fait leur travail. Ca nous amène à revoir la séquence où NKM (on dirait une marque de roulements à billes, mais, de nos jours, à défaut d'un nom, on se fait un acronyme), alias Nathalie Kosciusko Morizet répondait au journaliste Benoit Duquesne, concernant la façon dont son gouvernement maltraitait les pauvres gars qui avaient, croyant aux propos de ce menteur de Sarkozy, investi dans le photo-voltaïque.
- La France décide de s'investir dans le photovoltaïque, sur la durée, sur le long terme
( Achèteriez-vous une voiture d'occasion à un type pareil ?)
Benoit Duquesne questionne NKS. La réponse de cette dernière :
Duquesne et dame Kusciusko-Morizet, pas vraiment dans son assiette au beurre.
Ministre de l'Ecologie, du développement durable, du transport et du logement
14 juin 2011 : Un texte de A. Dutreix "Pour en finir avec de tels mensonges ! ______________________________________________________________________________ Le livre blanc US concernant l'énergie solaire (2006) Lecture recommandée pour l'instruction de dame Kusciusko-Morizet (pdf) _______________________________________________________________________________ Une histoire belge : http://www.batiactu.com/edito/un-tunnel-solaire-alimente-les-trains-en-belgique--29298.php Un tunnel solaire alimente les trains en Belgique Il s'agit là de capteurs photovoltaïques, sans stockage d'énergie. Mais le même concept pourrait être décliné avec du solaire thermique bien pensé, avec accumulation de la chaleur dans les sels fondus, pour la circulation nocturne et par temps couvert. Faites alors le calcul. Imaginez de couvrir les voies ferrées françaises, et les autoroutes. Prenons une ligne TGV de 800 km et tablons sur une toiture de 30 mètres de large. Soit 2400 hectares. Tablons sur 0,1 MW à l'hectare, de solaire thermique. On obtient 240 MK. De quoi largement faire circuler les TGV. Ca n'était pas sur le toit des trains qu'il fallait mettre les capteurs, mais sur le dessus de la voie. Mais c'est bien sûr ! Imaginez qu'on équipe tous les autoroutes de France et de Navarre de "toits solaires", bien orientés. Avec tous les x km des stations de production d'électricité par la solution du solaire thermique, avec stockage de la chaleur dans des sels fondus. Tous les véhicules pourraient rouler à l'électricité. En en prime on alimenterait en courant les localités voisines Ca n'était pas dans les batteries de bagnoles qu'il fallait mettre des batteries, chargées à partir d'électricité produite par le nucléaire, mais sur les toits de tunnels routiers solaires ...... Il a fallu que des Belges nous le signalent Ce sont " des Grands Travaux ", certes, mais ça vaudrait la peine de léguer à nos descendants un pays vivable. Vous imaginez aisément la formule "hybride". Sous cette toiture permettant la captation de cette énergie solaire, un toit grillagé identique à celui qui équipe les attraction des auto-tamponneuses. Vous rentrez dans ces circuits avec une voiture équipée d'un moteur thermique conventionnel, plus des moteurs électriques logés dans les roues. Au péage vous déployez votre " perche", pour vous connecter. Et roule ma poule, à vitesse constante, régulée, en mode safe. Finis les accidents de voiture, le flux de paraplégiques, la liste de morts. Le système pilote même votre voiture. Vous pouvez lire votre journal, ou travailler, ou dormir. Vous programmez votre itinéraire, et, à 15 minutes de la sortie, vous recevez le message " remettez en marche votre moteur thermique. Vous serez dérivé vers la sortie numéro 15 que vous avez choisie dans quinze minutes. Appuyez sur le bouton réception, pour signaler que vous avez reçu ce message". Pourquoi ne pas mettre à la tête du pays, ou des pays, des gens qui aient de l'imagination, des visionnaires, au lieu de magouilleurs sans âmes, ni rêves d'aucune sorte ?
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A l'entendre on a l'impression que le solaire se résume au photo-voltaïque et que le gouvernement a dû mettre le holà sur des importations massives de cellules de fabrication asiatiques, déséquilibrant notre balance des paiements.
Benoit Duquesne n'a pas l'a propos de lui répondre "mais il n'y a pas que cette façon de gérer cette énergie solaire ?"
Il ne le fait pas, parce qu'il l'ignore. Et Dame Kosciusko-Morizet également. Il faut qu'elle se renseigne auprès ... d'AREVA. Eh oui, il existe une filière "très lisible", pour reprendre l'expression de ce "numéro quatre du gouvernement Sarkozy", qui ne nécessite l'importation d'aucun produit rare et cher. Il suffit de mettre en place des miroirs en bête tôle argentée, comme à Andasol, et autres lieux, dans des châteaux en Espagne.
Ah, pas mal de choses intéressantes dans le numéro de Science et Vie de ce mois-ci (mai 2011)
Le site d'Andasol, en Andalousie : 50 mégawatts ( plus du double avec Andasol II )
Les miroirs d'Andasol
Une telle installation n'est pas " expérimentale " mais totalement fonctionnelle, alimente le réseau voisin. Ses miroirs produisent un fluide à 400°, qui alimentent un ensemble turbine à vapeur-alternateur, en tous points semblables à ce qui alimente la cuve d'un réacteur nucléaire.
Allez sur le net. Explorez. Faites :
http://en.wikipedia.org/wiki/Concentrated_solar_power
La version française, plus sommaire.
Vous trouverez du "parabolique linéaire :
Même dans des pays à ensoleillement modéré, on peut produire de la vapeur sous haute pression, à 400°
Il suffit d'agrandir la longueur des miroirs....
AREVA, " à la pointe du progrès ", opte pour les miroirs de Fresnel "rotatifs".
En haut, au foyer, le concentrateur d'énergie solaire.
Pour une version domestique du système à miroirs de Fresnel, voir mon article dans le numéro de mai-Juin de Nexus.
Autre variante : les paraboliques focalisant leur énergie sur des genératrices Stirling
Ailleurs, une "tour solaire" vers laquelle des miroirs concentrent automatiquement l'énergie.
Il faut que je me hâte. L'heure s'avance. Je vous laisse le soin de découvrir ce domaine déjà vaste, où nous sommes pratiquement absents. Mais vous saisissez l'idée. On laisse tomber les chaudières nucléaires, mais on récupère tout ce qui est en aval, les échangeurs, les turbines, les alternateurs, tout le savoir-faire qui tourne autour, et on couple ça à des "chaudières solaires" de grande puissance, de grande taille. On stocke l'énergie dans des sels fondus, à 400°C. C'est déjà opérationnel.
Quand on manque de place ( le Japon ) on installe ça sur des barges, en couplant à de l'éolien et de l'hydrolien (mon article dans Nexus de mai-Juin 2011). On transporte l'énergie électrique en courant continu haute tension (opérationnel depuis des lunes). Au Japon ou ailleurs, on équipe les flancs de montage, au soleil. Du travail, des emplois pour des dizaines de millions de gens. Des technologies accessibles à tous les pays. Une économie mondiale relancée par des " Grands Travaux ".
C'est ça ou une troisième guerre mondiale. Vous choisissez quoi ?
Ah, j'oubliais la meilleure. L'Islande, en perdition financière, étranglée par sa "dette", est l'Arabie Saoudite du géothermique, le paradis de l'énergie hydraulique (Les Islandais ne connaissent gère la sécheresse). . Il ne manque qu'une ligne électrique sous-marine, en continu haute tension pour alimenter l'Europe. Et l'Islande, c'est peut être moins instable que la Lybie (ah, cette vision de Bernard Henri Lévy jouant les Malraux, là-bas, et tutoyant Sarkozy. BHL, l'inventeur de la pensée jetable).
Jérémy Rifkin répond à Sarkozy
Rifkin a raison : le nucléaire est une technologie dépassée, dangereuse, qui ne produit que 6 % de l'énergie consommée par la planète. Pour que cette technologie mortifère puisse jouer un rôle dans "la réduction de l'émission des gaz à effet de serre" il faudrait construire 1500 réacteurs de plus dans les 24 années à venir, complétant les 450 existant actuellement.
De quoi se taper un Tchernobyl tous les mois, statistiquement
C'est pas mal, ce que dit Rifkin. Mais côté énergie, il imagine un maillage genre Internet. Ca rappelle Mao avec ses fonderies de village. Mais je doute qu'on puisse un jour alimenter une fonderie avec les capteurs solaires des localités voisines.
A chaque fois, chacun brandit une pièce du puzzle, en ignorant l'existence des autres. Il manque à Rifkin le concept de transport d'énergie électrique ( 3% de perte par mille kilomètres ) en courant continu et sous haute tension. Mais il a des excuses. Il y a quelques mois j'ignorais encore moi aussi l'existence d'une telle technologie....
Un ministre est censé en savoir plus que la moyenne de gens, en principe. Réécoutez Koziusko-Morizet, synthèse de l'ignorance et de l'incompétence, prônant la " lisibilité de la filière nucléaire "
Pathétique ...
Je ne trouve pas sur le net un tableau récapitulatif, avec des drapeaux, où on voit les grandes réalisations de ce solaire thermique, sans les différents pays. L'Espagne est bien placée. Les US, un peu. Il y a des installations alignant des centaines de mégawatts.
La France, absente....
2 juin 2011 : La France renoue timidement avec le solaire thermique :
AREVA installe du solaire thermique en Australie. Pourquoi pas en France ?
Les Emirats Arabes Unis s'y mettent aussi ( 2010) avec la collaboration de Total : http://www.total.com/fr/groupe/actualites/actualites-820005.html&idActu=2394&textsize=1
Mais ... en France ???
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3 juin 2011 : Je connais bien le village des Mées, près de Sisteron. Il a une histoire assez étonnante, que je vous raconterai un jour. Il comporte une falaise de 117 mètres, constitué de "poudingue", reste d'une des moraines de la Durance, quand elle était un gigantesque glacier. Une moraine qui est un mélange de terre et de galets (du "pudding", d'où ce terme francisé ). Ingrimpable. Allez voir, ça vaut le détour. A 80 mètres de hauteur, un croix de Saint André, fichée dans une grotte, constituée de deux bois de 4 mètres de long. Elle est là-haut depuis le XV° siècle. Qui m'a mise là-haut ? Mystère. En descendant en rappel je l'avais approchée, puis touchée. Une histoire compliquée, aventureuse. Peut être, là-haut, une tombe, à laquelle on aurait pu accéder par une galerie, cachée. Indiana Jones près de chez vous En haut, un vaste plateau. Les gens des Mées y ont installé 36 hectares de panneaux photovoltaïques, prévoyant d'étendre cela à .. 200 hectares. Ca ne gène personne. Ca ne se voit pas, sauf quand on survole le coin, en planeur.
36 hectares de photovoltaïque sur le plateau des Mées. Le projet total : 200 hectares
Un hectare c'est 10.000 mètres carrés. Là-bas, chaque mètre carré reçoit un kilowatt solaire. cela fait donc dix megawatts solaires à l'hectare. Si on compte sur une rendement de dix pour cent(en fait, supérieur), cela ferait un megawatt d'énergie solaire à l'hectare. Avec le parc complet, un minimum de 200 megawatts Ca commence à chiffrer. Et tout cela dans une région déserte, sans intérêt touristique. En France, ce ne sont pas les plateaux qui manquent. Qu'est-ce qu'on s'emmerde avec cette engeance du nucléaire !? . |
15 juin 2011 : Une tour solaire près de Séville. Sa chaudière monte à 900°. Stockage pour fonctionnement nocturne dans sels fondus. Alimente 25.000 foyers.
Et en France ? |
Projets de développement du solaire au Maroc
A suivre .....
Un élément de réponse aux questionnement lancés par les dfférents mouvement de contestation, qui éclosent ici et là comme des bulles :
Nous sommes gérés par des "élites auto-proclammées" qui allient l'incompétence à la stupidité.
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