Le cas Jérôme Frasson
1° janvier 2008
Mise à jour du 25 janvier 2008
Rien sur mon site, depuis des semaines. Mes lecteurs se disent " il est en vacances ?". Non, panne d'ADSL pendant deux semaines. Me voilà de retour. J'aurai plusieurs sujets à traiter, mais je commence par le plus important. Quand le Cnes a annoncé en 2005 la création d'un " nouveau service ", le Geipan ( Groupe d'Etude et d'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux non identifiés ), j'ai voulu en savoir plus. J'ai pu joindre téléphoniquement Yves Sillard, ancien président du Cnes. Ou plutôt, comme il n'avait plus de bureau Cnes, c'est lui qui ma joint téléphoniquement, après que je lui aie fait suivre un courrier. Le coup de fil a duré une bonne heure. J'en ai appris plus pendant cet échange qu'en trente années de supputations. Sillard m'a dit :
- C'est moi qui, en 1977, ai créé le GEPAN et moi seul, quand j'étais président du Cnes
Je pense qu'il dit vrai. Quelle fut sa motivation ? Lui seul le sait. Peut être a-t-il été témoin d'ovni. Ayant créé le GEPAN d'un trait de plume il a confié à Hubert Curien qui était alors directeur du Cnes le soin de " régler les détails ". Curien s'acquita de cette tâche en suivant une sorte de protocole standard et logique.
- Voyons, les ovnis, ça relève de différents domaines. Il y a, au Cnes, un type qui meurt d'envie de diriger un bazar de ce genre, c'est l'ingénieur Claude Poher ( à l'époque chef du département "fusées-sondes" ). Mettons-le là-dedans. Poher, ingénieur-maison, est loin d'être une lumière. Faisons-le contrôler par un conseil regroupant des scientifiques " de qualité ". Voyons.... il nous faut un "spécialiste du cosmos". Prenons Roland Omnès, recteur de la fac d'Orsay, spécialiste en cosmologie. Gilbert Payan m'a dit que J.P.Petit avait fait des choses en MHD. C'est de la physique des plasmas. Au Cnrs il y a un type qui fait autorité dans ce domaine, c'est le polytechnicien René Pellat ( décédé ). Comptons-le dans cette bande. Et puis il me faut, voyons... un météorologue. Christian Perrin de Brichambaud, polytechnicien ( décédé ) est haut fonctionnaire à la météorologie Nationale. Ca ira, ça fait trois. Il me faut un astronome. Guy Monnet ( polytechnicien), directeur de l'observatoire de Lyon (à l'époque) c'est pas mal. Il me faut un gendarme. Le commandant Cochereau fera l'affaire. Et un psychiatre : Faure. J'ajoute Gruau, le secrétaire général du Cnes, pour animer tout cela et "veiller à la bonne marche de ce service " . Ca me fait sept personnes, c'est un bon nombre.
Puis Curien laissa la boutique " vivre sa vie ". Il est décédé il y a un an, je crois, ne s'intéresa jamais au dossier ovni. Témoin sa remarque, lorsqu'il fut interviewé au moment de la création du Geipan :
- Mais... aujourd'hui la grande vague d'intérêt pour les ovnis est terminée, non ?.......
Traduction : pour Curien, le phénomène ovni est un phénomène de société, du même niveau que la quête du serpent de mer, de l'abominable homme des neiges ou des combustions spontanées d'être humains. S'il avait fallu constituer un groupe de ce genre il aurait mis dans le conseil un historien, un océanographe, un zoologue et un psychiatre....
J'ai suffisamment parlé de cette lamentable saga ovni à la française dans mes livres pour ne pas de nouveau dérouler tout cela par le menu. En tout état de cause c'est un phénomène de société, que notre société maîtrise totalement, à sa façon. Au point qu'aujourd'hui l'ovni s'est " complètement fondu dans le décor ".Le sujet est folklorisé à 100 % . Toutes les chaînes de télé disposent d'une petite bande son ressemblant à celui d'une crécelle, qu'on colle aux images à chaque fois que le dossier est rouvert. Rappelez-vous l'émission chez Stéphane Bern ( au passage abondemment censurée au montage ):
Le discours est devenu standardisé. Depuis trois décennies et depuis 1977 on entend la même rengaine, récitée par les chantres du journalistiquement correct :
- La France est le seul pays qui se soit doté d'un service spécialisé dans la collecte des informations liées au phénomène ovni.
Tout est en place pour que ça continue pendant trente nouvelles années. Pendant trente ans on a confié aux gendarmes le soin de mener les enquêtes sur le terrain. Ils ont donc dressé des procès verbaux de gendarmerie en appliquant les consignes propres à leur métier. Comme me l'avait dit Patenet, qui s'occupait de mettre en ligne ce dont il avait hérité après la mise sur la touche de Vélasco :
- Il ne faut pas s'attendre à la Lune. Ces PV sont en tous points semblables à ceux que vous pourriez lire, concernant un accident de la route.
Donc, côté " collecte de données " : bilan strictement nul, en trente ans, à une exception près : les analyse biologiques faites par Michel Bounias, directeur de recherche à L'Institut National de Recherche en Agronomie d'Avignon, en 1981, suite à un atterrissage d'ovni à Trans en Provence. Il n'y a strictement rien d'autre en trente années d'activité. Mais Yves Sillard écrit, dans un livre qu'il a supervisé " que le Cnes a pu dégager une méthodologie scientifique rigoureuse ".
Le professeur Michel Bounias dans son laboratoire en 1981
S'il en est convaincu, tant mieux pour lui. Mais sachez que le Geipan repart avec la même stratégie. Comme précisé dans cet ouvrage collectif, auquel a participé Patenet, " les rapports des gendarmes constituent la matière première, brute, sur laquelle travaille le Geipan ". Autrement dit, les membres du Geipan ( pour le moment limité à un seul bonhomme, informaticien de son état, et à des collaborateurs extérieurs qui auront pour consigne d'expertiser les rapports des gendarmes ) continueront de se poser des questions comme :
- Où était Vénus ce jour-là ? Le témoin a-t-il des antécédents psychiatriques ? Y avait-il une rentrée atmosphérique prévue ? Pensez-vous que cette photo pourrait être un trucage ? Que disent les astronomes ? Quid d'une pluie de météorites ? Etc....
Ca ne donnera strictement rien. Rien de plus que ce qui a émergé après " trente années d'étude scientifique rigoureuse ". Le drame est que quand Sillard écrit que ceci constitue une approche scientifique frappée du sceau de la rigueur, il le croît. Même chose pour Patenet.
Après avoir eu Sillard au téléphone, début 2005, j'ai joint Patenet à Toulouse. Il préparait à l'époque la laborieuse mise en ligne des archives du Gepan-Sepra ( totalement dénuées d'intérêt ). A un moment il m'a dit :
- Notre travail ne consiste pas à faire de la recherche. Nous, nous collectons les données. Après, ça sera aux scientifiques de réagir.
J'ai eu tout de suite envie de lui dire :
- Mais, bougre d'imbécile, un scientifique de haut niveau qui, lui, " a réagi ", qui a fait des masses de travaux sur le sujet, publié des articles dans des revues scientifiques, tu en tiens un an bout du fil. Alors, que fais-tu ?
Il s'est contenté de me dire :
- Il nous faudrait un conseil scientifique.....
Je ne suis pas sûr qu'un ingénieur comme Patenet sache ce qu'est exactement " un scientifique ". Pour aborder en poids le dossier ovni il faudrait
- Des gens qui soient dotés de connaissances scientifiques à la pointe dans tous les domaines, qui soient de plus motivés et ... talentueux.
Il ne suffit pas d'être bardé de diplômes, armé de connaissances pour être à même de réagir à quelque chose de totalement exotique, déconcertant. De plus le phénomène n'est pas " reproductible ". Je me souviens d'une phrase de Jean-Jacques Vélasco, d'il y a une quinzaine d'années, sur un plateau de télévision où j'étais également présent ( mon analyse de son livre " Troubles dans le Ciel ")
- Nous sommes ici entre scientifiques......
A part moi et lui il y avait quelques ufologues et "essayistes " ou ressortissants des " sciences humaines ". Avec le recul , je pense que Vélasco, qui est comme Claude Poher un " ingénieur maison", sorti du rang, s'est toujours considéré comme un " scientifique ". C'est la même chose pour Poher, premier responsable du Gepan, mis sur la touche en 1978; qui passa trente années dans ce qu'on appelle dans ce milieu un " placard doré ". Loin des turbulences de la science contemporaine il élabora lentement sa théorie des universons, initialement imaginée par un suisse et réfutée depuis plus d'un siècle ( ce qu'il ignore, probablement ). Pour en savoir plus sur cette théorie géniale .
Claude Poher, le découvreur de l'universon, composant fondamental de l'univers.
Sa biographie précise qu'il fut un proche parent d'Alain Poher, président du Sénat
Au passage, ces 25 années de travaux n'ont fait l'objet d'aucune publication dans une revue scientifique, Poher se contentant de consigner ses avancées dans des " notes internes Cnes ". Comme les universons sont " de très petits objets " il a même réussi à se convaincre qu'il faisait " de la physique quantique ". Tout simplement pathétique.
Plus récemment, Poher a mis en ligne des vidéos où il présente des résultats d'expérience. En soumettant un morceau de céramique de la taille d'un morceau de sucre, à une décharge de 6000 volts, il provoque " l'émission d'un flux d'universons " qui se traduit par une forte impulsion communiquée à un marteau " qui subit une accélération de 1400 g " . On n'en saura pas plus, cette approche faisant en ce moment l'objet de dépôts de brevets internationaux ( " les universons constituent l'énergie du futur " comme le rappelle de titre de son ouvrage ). En fait Poher redécouvre sur le tard les vertus de la piézo-électricité. Quand on tape sur un cristal piézo-électrique, il apparaît une forte tension, qui peut provoquer une étincelle. C'est ainsi que fonctionne votre ... briquet à gaz. A l'inverse, quand on soumet un cristal piézo un une décharge, il se modifie brutalement sa géométrie. Un cristal piézo, soumis à une décharge de 6000 volts peut ainsi très bien fait sauter une pièce de monnaie en l'air. Voilà " la science et les ovnis ". Des mythomanies en tous genres. Cette théorie des universons a en fait été amise pour la première fois, en 1748 par un Suisse, George Louis le Sage ( et amplement réfutée par la suite ). Mais Poher, qui prendrait le Pirée pour un homme, doit sans doute l'ignorer.
George Louis le Sage ( 1748 ).
http://en.wikipedia.org/wiki/Le_Sage%27s_theory_of_gravitation
Les deux seuls types en France qui aient apporté une contribution scientifiquement authentique à la question ovni sont Michel Bounias et moi. Bounias est décédé. J'ai passé le cap des 70 ans. La seule chose que m'ait rapporté cet intérêt pour le sujet est ... un accident de travail. La pension que le Cnrs est censé me verser est si ridicule ( 80 euros par trimestre ) que j'ai enfin fin interrompre ces versement, en refusant, retraité, de signer en 2005 une attestation de non-décès. C'est tellement triste que j'ai préféré ranger cette histoire dans mon dossier "fiction", mais ça n'en est pas une. Depuis cette année je me trimballe avec une canne-siège. J'ai fini par admettre que je ne pouvais plus m'en passer.
Si je disparaissais maintenant, il n'y aurait simplement plus rien, que la mythomanie d'un Claude Poher et les gesticulations gendarmiques et médiatisées d'un Patenet.
Quand j'avais eu Sillard au téléphone, je lui avais appris qu'après avoir rendu publics les résultats de ses analyses, liées à l'affaire de Trans en Provence, Bounias avait été la cible d'un chasse aux sorcières impitoyable ( comme celle dont est actuellement victime le biologiste Vélot, dénonçant les dangers des OGM ) qui lui avait coûté son personnel, ses moyens de recherche, son labo. Bounias était un pionnier en matière de .. toxicologie de l'abeille, un des premiers à chercher à attirer l'attention sur les dangers que faisaient courir les pesticides à ces indispensables pollinisateurs. Cette répression l'envoya seul dans un bureau de la faculté d'Avignon, privé de tous moyens de recherche. Je pense que cette situation ne fut pas étrangère à son décès précoce par cancer.
- J'ignorais ... je suis navré, me répondit Sillard.
Je crois encore qu'il dit vrai. Ces individus sont ... stratosphériques, mènent leur carrière en haute altitude en ignorant totalement ce qui se passe dix mille mètres en dessous, dans " les bas-fonds ". Mais ce qui est extraordinaire, et là je me réfère encore à notre échange téléphonique de 2005, c'est la vision des problèmes et des compétences qui peut être celle d'un tel personnage. Quand il évoquait "l'environnement scientifique de Patenet ", celui de cette époque il eut cette phrase :
- En ce moment Patenet est très occupé par la mise en ordre des archives du Sepra. Cela va l'occuper jusque mi-2006, minimum. Mais après il serait peut être bon que vous soyez entendu, sur la MHD.
Entendu, mais par qui, grands dieux ? Cette discipline est morte et enterrée en France depuis trente ans. Je reste le seul spécialiste !
Sillard insista ensuite sur les difficultés qu'il rencontrait au sein du Cnes, où il y avait toujours eu de très vives oppositions face à cette approche systématique du phénomène ovni.
- Vous comprenez, j'avance sur des oeufs. Dans un premier temps .....
Pas commode de progresser avec un oeuf frais scotché sous chaque pied. Et employer l'expression " dans une premier temps " après trois décennies d'immobilisme, c'est surréaliste.
Je vais vous dire ce qu'il en est :
- Les scientifiques qui affectent de s'intéresser au phénomène ovni sont en général des gens sans talent, sans imagination, qui recherchent là peut être une sorte de frisson de marginalité, quêtent une originalité qui leur fait défaut. Mais ils ne produisent rien, que des " avis d'expert " souvent indigents. Il peut leur arriver de basculer dans une complète mythomanie. Voir plus haut.
- Les scientifiques qui sont dotés de connaissances de haut niveau, d'imagination, d'un réel talent, éprouvent une violente aversion, consciente ou inconsciente pour ce sujet. La base de cette attitude est de nature psycho-scio-immunologique. La prise en compte d'une éventuellement réalité de visites d'extraterrestres représenterait pour ces gens une déstabilisation trop dommageable de leur personnalité organisée autour de ce qu'ils croient être un savoir.
La science ne fonctionne pas comme une religion, c'est une religion. Un lecteur, Patrice Bue, me citait "les quatre religions monothéistes"
- La religion catholique
- La religion protestante
- La religion musulmane
- La religion laïco-scentifique
Ces quatre structures de pensée sont solidement charpentées par de puissants mécanismes homéostatiques. Il est totalement vain, comme semble l'espérer Patenet " que les scientifiques réagissent ", sauf dans certains pays, comme les USA, où on a eu très tôt les preuves concrètes de la réalité de visites d'extraterrestres et ou les scientifiques furent mis au travail par les militaires et les politiques, sans attendre " que ce sujet daigne les intéresser ".
Que faudrait-il faire ?
Le plan est le même qu'il y a trente ans.
- Mettre en place des méthodes réellement scientifiques de recueil de données.
- Développer des simulations, en particulier en matière de propulsion magnétohydrodynamique
- Explorer de nouvelles voies en matière de physique théorique et de structure du cosmos
Les photos, les vidéos, nous en avons à la pelle. C'est au mieux ce que le Geipan continuera à collecter; outre des récits de témoins oculaires. J'avais écrit " On ne peut strictement rien en tirer ". C'était vrai jusqu'à une date récente.
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En 2006 j'ai tenté un dernier baroud d'honneur. Nous avons, mon fidèle ami Gilles d'Agostini et moi créé une association loi de 1901, " UFO-science " qui compte aujourd'hui soixante membres. Julien Geffray a créé et organisé un site Internet http://www.ufo-science.com , doté d'un forum dont l'accès est réservé aux membres de l'association. Ce forum constitue d'ailleurs une expérience intéressante. Il n'est pas possible, comme dans nombres de forums ovnis, ou même de forums science d'y intervenir dans celui-là sous le masque d'un pseudonyme. Les gestionnaires de ce forum réclament, au delà de la démarche d'adhésion, une déclaration où l'intervenant décline son identité, ses coordonnées et son curriculum vitae. Si vous allez voir sur ce forum, quand vous trouverez des photographies, ce sont celles des intervenants, et non des images grotesques, formes graphique du pseudonyme. En bas de chaque message le lecteur trouvera un bref rappel du profil de l'intervenant.
Ceci étant, nous admettons que certaines personnes puissent bénéficier de la protection d'un pseudonymes, ce droit n'étant concédé qu'avec parcimonie, quand il est justifié. Nous avons sur ce forum un excellent spécialiste en spectroscopie, ce qu'on appelle dans les pays anglo-saxons un " senior researcher ". A la retraite, il intervient sous le pseudonyme de scientific1 . Si son nom apparaîssait, ses collègues lui fermeraient simplement la porte de leurs laboratoires au nez. Si un second scientifique décidait de participer aux débats il pourrait bénéficier du pseudonyme scientific2, etc... Mais cette faveur ne lui permettrait pas de tenter de régler agressivement des comptes, de poser des arguments d'autorité, chose fréquente dans les forums science.
Toujours au rayon des pseudonymes, nous n'avons rien contre le fait de voir intervenir dans ces assemblées des militaires, des politiques, des journalistes, demandant à bénéficier de ce masque protecteur. Mais dans la mesure du possible ce recours restera l'exception. Au résultat on constate toute de suite un certain " calme " dans la tenue des débats.
Par ailleurs le forum peut à tout moment créer une nouvelle zone de discussion ( c'est le bouton " new topics "). Ces espaces de discussion sont comparable à des " salles " où des gens choisiraient de se réunir. Dans ce but ils fixent dès le départ le thème de leurs discussions. L'un d'eux est par exemple le montage d'un laboratoire. Style du contenu des échanges :
- Quel type d'alimentation électrique faudrait-il prévoir pour des expériences en basse densité ?
- Je pense qu'il faudrait normaliser tous les raccord en brides anglaises Leybold. Ce sont les plus commodes pour ces montages légers.
- Je crois que j'ai trouvé une société anglaise qui produit des cloches en pyrex qui correspondent à ce qu'on cherche. Voilà les prix, les dimensions, les photos.
- OK pour la jauge à vide Pirani compacte. La gamme de mesure est bonne. Je suis favorable à cette acquisition
- Pas encore trouvé de magnétomètre correspondant à nos besoins.
Dans cet espace de discussion, des messages comme " quelqu'un pourrait-il m'expliquer les bases de la relativité restreinte ? " ou " quelqu'un a-t-il une idée sur la théorie de Machin ? " n'ont pas leur place. Tout peut être débattu, mais ailleurs, sous l'étiquette d'un autre " topics " . Nous sommes par ailleurs axés sur le concret et non sur le spéculatif à tout va.
Quand nous avons créé l'association, nous avons d'emblée envisagé deux axes de recherche :
- Avoir accès à des moyens d'analyse d'échantillons de végétaux récupérés sur des " présumés sites d'atterrissage " en nous inspirant de la voie ouverte par Michel Bounias.
- Examiner comment il pourrait être possible d'équiper des appareils numériques ou des caméscopes de "bonnettes à réseaux", permettant de prendre des spectres d'ovni ( le " réseau " se comportant comme un "prisme plat " ).
- Essayer de remonter une activité en MHD
- S'ajoute maintenant le traitement des photos numériques d'ovnis ( Jérôme Souriau )
Il nous fallait un local. J'ai donc passé un appel sur mon site en demandant à ce que celui-ci soit situé à Paris intra muros. C'est en effet dans la capitale que résident les membres les plus actifs de l'association. Le résultat s'avéra des plus décevant. J'avais demandé non seulement un local, fut-il exigu, mais la mise à disposition d'une salle, épisodiquement, pour y donner des conférences d'information, que je souhaitais gratuites, ouvertes à tous.. Nous cherchions aussi des contacts avec des écoles techniques pour obtenir appui et renfort, pour des cessions ou prêt de matériels, des facilités d'usinage. Avec l'argent dont nous disposions au GESTO nous avons d'emblée acheté une pompe à vide Edwards, 1300 euros, pour qu'elle puisse servir de point de départ à des expériences en basse densité, semblables à celles que nous faisions, Viton et moi, il y a ... 32 ans.
L'écho a été pratiquement nul. J'ai alors déclenché une réunion le 8 décembre 2007, dans une salle que nous avions louée, à Paris. Présents : une trentaine de membres. J'avoue honnêtement que ce jour là j'ai été tenté de tout laisser tomber. Mais les choses ont évolué autrement.
- Là où il y a une volonté, il y a un chemin, disait le philosophe Alain.
Des volontés se sont manifestées. Un des membres a proposé de mettre son propre garage à la disposition de l'association, pour y monter un mini-laboratoire, en envoyant au passage sa voiture dormir à la belle étoile. Redémarrer dans un garage, cela me semblait fou. Mais autour de Julien Geffray, 29 ans, informaticien, 2 ans de licence de physique, des membres sont décidés à faire en sorte que cette activité de labo voit le jour. Donc il faut suivre, appuyer. Nous prévoyons de remonter des expériences dans une " cloche à vide " dans de l'air en basse densité. Des expériences de MHD. Les idées sont nombreuses. Je rappellerai que j'ai réalisé la première expérience d'annihilation de l'instabilité de Vélikhov dans une ... chambre de bonne d'Aix en Provence au début des années quatre vingt, travail que j'ai présenté dans un congrès international de MHD ( Moscou 1983 ) et qui a aujourd'hui de nombreuses applications. Celles-ci sont ignorées des Français, de même que ces travaux, simplement parce que la MHD est devenue totalement inexistante en France depuis 30 ans. En faisant une simple parenthèse, j'évoquerai un très importante résultat obtenu par les Américains aux laboratoires Sandia, Nouveau Mexique en 2005-2006 : Avec la Z-machine qui est un compresseur MHD il a été possible d'atteindre la fantastique température de 3,7 milliards de degrés.
La Z-machine de Sandia
Cette machine américaine est capable de délivrer des courants de 17 millions d'ampères à travers des impulsions "comprimées" d'une durée de 100 nanosecondes. Nous ne possédons pas ce type d'installation en Europe. Le Sphinx de Gramat ( recherche militaire ) ne délivre que 4 millions d'ampères en 800 nanosecondes, temps de décharge trop long, rédhibitoire. Récemment Sandia a achevé la modification de sa Z machine ( ZR ou Z refurbished ) en portant, toujours avec le même temps de décharge de 100 nanos, l'intensité à 28 millions d'ampères.
La machine de seconde génération " ZR ". 28 millions d'ampères en 100 nanosecondes
Autre vue de ZR en cours d'achèvement :
ZR ( laboratoires Sandia ) en cours d'achèvement ( fin 2007 )
Aucun média scientifique, ou média tout court n'a fait état de cet événement extrêmement important au plan scientifique. D'ores et déjà les Américains envisagent le passage à une installation de troisième génération, de cent mètres de diamètres.
68 millions d'ampères en 95 nanoseconde. Une puissance de 1000 térawatts.
Le pdf se référant à ce projet
A la fin de l'abstract pdf on remarquera la phrase
Conceptually straightforward upgrades to these designs would deliver even higher pinch currents and faster implosions
ce qui signifie :
En accroissant la puissance de tels dispositifs, et en suivant la même ligne directrice on pourrait obtenir des décharges à la fois plus courtes et de plus forte intensité.
En un mot les Z-machines sont extrapolables. Quel est l'enjeu ? Tout simplement une fusion par compression MHD. Il s'agit d'une voie totalement nouvelle, d'un train que les Français vont rater une fois de plus, l'attention se concentrant sur ces " cathédrales pour ingénieurs " que sont ITER et MEGAJOULE, qui ne conduiront pas aux résultats escomptés ( mais nos médias scientifiques et nos médias tout court sont aux ordres ). Même ceux qui sont impliqués dans ces projets se s'en cachent pas.
Au delà de l'enjeu énergétique, à une époque où les étudiants ne se pressent guère pour faire des thèses en physique, c'est un champ de recherche absolument neuf : celui de plasmas hyperdense en situation d'hors d'équilibre inverse. Un tube au néon est un plasma hors d'équilibre où la température électronique est cent fois plus élevée que celle du gaz, des noyaux ( le milieu est ionisé ). Quand la Z-machine opère sa compression, c'est la température ionique qui est cent fois plus élevée que celle des électrons. Les mesures ont révélé que l'énergie dégagée par le cordon de plasma hyperdense excédait plusieurs fois l'énergie incidente des atomes, précipités les uns contre les autres par les forces de Laplace. Cela reste un phénomène inexpliqué. Après un instant où la compression est maximale, le cordon de plasma d'un millimètre et demi de diamètre entre en expansion. Logiquement sa température ( mesurée avec précision par effet Doppler) devrait chuter. Erreur, elle continue de croître ! J'ai pu me rendre compte, après une conversation d'une bonne heure avec le concepteur de la " Z-machine française " que celui-ci ne connaissait pas ces détails ou n'y avait pas prété attention, se contentant de répéter comme un perroquet bien dressé " que tout ceci était bien maîtrisé ". Un ingénieur conditionné dans une école où on dit aux élèves, dès leur admission, qu'ils sont l'élite de la Nation et que leur rôle est de diriger tous ses destins.
Des systèmes comme la Z-machine, ZR et son successeur peuvent paraître monstrueux. Mais la Z-machine ne représente que 50 millions d'euros, le deux centièmes du coût d'un installation comme ITER. C'est à la porté d'un pays comme la France et dix fois à la portée d'un ensemble de pays européens qui décideraient de se grouper autour d'un tel projet. Pour ce faire il faudrait conjuguer :
- L'argent des Européens
- Le savoir-faire des Russes ( maîtres incontestés en matière de MHD, au plan international depuis les travaux initiaux d'Andréi Sakharov )
Les températures atteintes par les Z-machines n'ont plus rien à voir avec les températures de fusion "classiques ".
- 20 millions de degrés au coeur du soleil
- 100 millions de degrés dans un Tokamak
- 500 millions de degrés au coeur d'une bombe à hydrogène
Plus de trois milliards et demi en 2005 dans la Z-machine. La température atteinte sera plus élevée dans ZR.
Pourquoi cette montée en température est-elle si importante ? Parce qu'elle ouvre la porte à des réactions de fusion non-polluantes, qui n'émettent pas de neutrons, comme
Bore 11 + Hydrogène 1 donnant trois Hélium 4
Des réactions secondaires créent un nombre limité de neutrons, mais pas la réaction de base. Le schéma de fonctionement est alors :
- Compression
- Fusion
- Expansion et récupération de l'énergie sous forme de courant électrique (induit), c'est à dire par conversion directe.
- Stockage d'une partie de cette énergie pour alimenter le cycle suivant
C'est " le deux-temps à fusion ", que j'avais décrit dans Science et Vie dans un article par je crois en 1975.
Arrêtons ici cette parenthèse sur cette " MHD lourde ". Qu'est-ce que cela signifie ? Que la MHD est une voie de recherche extrêmement importante . Les Américains l'ont parfaitement compris, après la percée inattendue effectuée en 2005 ( la réussite de la compression MHD selon l'axe ). Les Français ... ne comprennent rien. Seuls les militaires français s'en émeuvent, s'inquiètent avec juste raison de cette fusion impulsionnelle sans fission, pouvant déboucher sur des " bombes à fusion pure ". Une technologie " potentiellement proliférante ", disent-ils. Il est parfaitement exact que ces armes de fin du monde sont au bout du chemin. En 2003 Mathias Bavay, avait bouclé une thèse assez bien fichue. Après avoir fini sa thèse à Gramat il demanda au staff de Gramat comment il pourrait continuer ses recherches sur ces compressions MHD.
- Aucun problème, lui répondirent les ingénieurs militaires, si vous vous trouvez ... un financement.
Bavay décida donc d'accepter la proposition de Yonas : de venir travailler à Albuquerque, sur la Z-machine. Mais à Sandia les perspectives d'applications liées à la défense se dessinèrent très vite. En 2006 Yonas finit par dire à Bavay :
- Vous n'avez pas intérêt à rester au labo. Je suis désolé mais les aspects applications militaires font que si vous restez, vous ne pourrez pas avoir accès au " Saint des Saints ", au coeur de l'expérimentation.
Bavay, rentré en Europe, travaille en Suisse ou il fait des simulations d'avalanches. Au moins, il est au bon air....
Terminons cette parenthèse sur cette " MHD lourde ". Quel rapport avec les activités d'UFO-science ? Cela signifierait-il que nous envisageons de construire une Z-machine dans ce garage ?
Le laboratoire de MHD français
Ca paraît difficile. Mais nous allons y monter des manips qui sont liées aux aérodynes MHD et aux appareils évoluant en hypersonique. Nous avons même prévu des expérimentation sur des maquettes d'hydrodynes MHD ( alias torpilles MHD hypervéloces ). Les jeunes qui me suivent savent que je possède tout le savoir faire pour leur indiquer comment monter ce genre d'expérience. Ils savent que toutes les expériences que j'ai imaginé et monté dans ma vie ont tout de suite fonctionné. Ce qui est scandaleux, délirant, c'est que nous soyons obligés de travailler dans des conditions pareilles. Avec les moyens dont nous disposons ( l'argent des cotisations des soixante membres d'UFO-sciences, dont aucun ne roule sur l'or ) , nous allons recréer le type de manips ce que nous faisions en laboratoire, Viton et moi, il y a trente ans. Si nous avions des moyens plus importants, nous pourrions mettre en chantier une soufflerie supersonique à rafale chaude et monter une manip de suppression d'onde de choc devant une maquette ( ce qui correspond à la thèse de doctorat de Bertrand Lebrun, que j'avais dirigé dans les années quatre vingt ). Une recherche, directement liée aux OVNIS, qui auraient être démarrée déjà il y a trente ans. Un jour, peut-être, qui sait ? Il y a à UFO-science des jeunes qui ont envie de voir des choses nouvelles naître entre leurs mains.
Il y a une chose que nous commençons tous à réaliser, en tout cas en France. Nos " décideurs ", nos " responsables " ne sont que de sinistres crétins, quand ce ne sont des voyous ( ces deux états n'étant d'ailleurs pas incopatibles ) . Dans ses vidéos vous entendrez Poher-le-mythomane déclarer avec emphase " qu'il a trente ans d'avance sur les Américains ". Pitoyable et pathétique. Moi je dis l'inverse. Nous avons ces trente ans de retard et si ça continue, l'écart continuera de se creuser. Si j'avais été seul, avec ces séquelles de mon accident du travail de 1976 qui deviennent chaque jour un peu plus lourdes, j'aurais tout laissé tomber, c'est sûr. Mais il y a des jeunes qui ne veulent pas qu'il en soit ainsi. Bon, suivons, conseillons. Mais ce que nous obtiendrons, nous le montrerons, nous le ferons savoir.
Tout cela va se faire avec l'argent des adhérents, ou avec l'argent de donateurs, " de monsieur Tout le Monde ", l'argent des braves gens. Il y a des mois j'avais été invité par une " bourge friquée ". C'était près de Pertuis. Une immense propriété, puant l'argent à des lieues à la ronde. Portail ouvragé, longue allée, cour ancienne, superbe demeure, meubles luxueux, bonne table, bons vins. Et là, qui ? Des bourgeois friqués, les yeux brillants, avides " d'en apprendre plus sur les extraterrestres ". Des gens " qui avaient lu tous mes livres ". Quand je repense à ceux-là, je n'ai plus envie d'écrire une ligne Croyez-vous qu'ils ouvriraient leurs bourses ? Pensez-vous. Et il y en a, à Paris, qui disposent de greniers, de garages, de remises, dans des cours. Nous ne demandions pas la Lune. Quinzes carrés nous auraient suffi, sans fenêtres, avec simplement de l'eau et de l'électricité. Ces gens vivent " à cheval sur leurs sous ", comme chantaient Brassens.
Mais ça n'est pas fini. Vous allez en apprendre de belles. Il y a huit mois un jeune de 32 ans, Jérôme Frasson, a pris contact avec moi. Nous cherchions comment, techniquement, doter des appareils numériques de réseaux pour les transformer en spectrographes. Il nous signala que ces filtres, ces réseaux, étaient désormais accessibles pour une dizaine d'euros, sur Internet, par achat par correspondance. Il avait déjà fait des essais. Cela ressemble à une vulgaire diapositive. Je l'ai branché sur un vieil ami chercheur qu possède 35 ans d'expérience en spectroscopie. Quelques mois plus tard celui-ci m'a dit :
- Ton Jérôme, il en veut. Il a fait un travail fantastique.
Je vous laisse le soin de le découvrir dans ces dossiers où il a concentré le résultat de ses investigations, au moment où l'idée n'est même pas en germe au Geipan.
http://www.ufo-science.com/fr/recherches/spectro.html
Vous suivez l'idée. Il y a 25-30 ans le GEPAN eut l'idée de doter les gendarmes d'appareils photographiques munis de ce genre de bonnettes à réseaux. Dans ces archives mises en ligne par Patenet vous trouverez un dossier sur ces questions, mais rien sur le bilan. En trente ans, pas un cliché, rien. Ces bonnettes, leur mode d'emploi ? Dans les brigades ont ne sait plus ce que cela est devenu depuis belle lurette.
De toute façon les pandores ont changé d'appareils. Dans les nouveaux modèles, les bonnettes ne s'adaptaient plus, probablement. C'est peut être aussi simple que cela. Vélasco n'en a jamais parlé. Quelle brillante idée que de réserver à la maréchaussée le soin, la tâche de capturer un précieux spectre d'ovni ! Tout se joue à travers des statistiques. Il faudrait mille, dix mille appareils munis de cet accessoire pour avoir des chances que quelqu'un prenne le bon cliché, dans de bonnes conditions. L'idéal serait qu'un fabricant de téléphones portables en équipe son nouveau produit. Un geste du pouce : crac, le filtre s'interpose devant l'appareil. Qui fera ces démarches, contactera un fabricant ? Quelqu'un qui lit ces lignes peut le faire.
- Vous devriez ...
Quelque fois j'ai l'impression que nous sommes comme quatre mouches qui s'agitent dans un verre de lait. Et je revois ma bourge friquée, les yeux brillants :
- Oh, monsieur Petit, racontez-nous ....
Bien sûr, ces oies grasses il faut les faire rêver, contre un souper et un verre de vin. Mais avant de leur faire cracher trois sous, à ceux-là, on peut s'accrocher. C'est peut-être comme ça qu'on devient si riche.
Si vous avez exploré les fichiers mis en lien ci-dessus vous devrez savoir que Jérôme Frasson a fait ce travail en payant tout de sa poche. Il faut espérer que cela portera ses fruits. J'ai demandé à Julien Geffray, webmaster de http://www.ufo-science.com d'installer sur la page d'accueil du site une carte de France. Les cercles rouges représent les " laboratoires de recherche ", Bruxelles pour la cosmologie, Fontenay, le garage près de Paris, pour la MHD, Avignon pour la spectro et la biologie : le mètre carré de Frasson dans la remise familiale ( voir l'image panoramiques, plus loin ). Les cercles lilas indiquent "les laboratoires associés ", lieux où des gens montent, ou ont monté des manips, de MHD, par exemple. Les cercles bleus sont les équipes de gens qui se sont dits prêts à se déplacer et à opérérer des prélèvements de végétaux, à les transporter chez Frasson dans du " carboglace " à - 80°, pour assurer leur conservation ( dans " le cas de l'Amarante ", 1982 les gendarmes avaient conservé les échantillons de plantes, "enfermés dans des sacs platiques étanches et scellés", dans le bac à légume de la brigade. Ils étaient arrivés pourris au Gepan, Toulouse ).
Les points jaunes figurent les lieux les points où résident les gens disposant d'un appareil de photo numérique(et/ou) d'un caméscope et s'étant équipé d'un réseau (12 euros en achat par correspondance). Il n'y en a pas beaucoup, pour le moment.
Joli logo, de Julien Geffray
C'est un début. Si vous achetez un réseau d'une dizaine d'euros et que vous le signalez à Geffray, ça fera un point jaune de plus. Vous trouverez l'e-mail d'UFO-science en dessous. Il en faudrait plein à travers le France. Les bricoleurs monteront ce réseau sur un support, par exemple en mousse. Mais si ce réseau est convenablement protégé dans une simple mini-pochette plastique et stocké dans un portefeuille il peut un jour en être extrait et transformer d'un seul geste un appareil photo numérique en spectroscope. Scoop garanti. Vous trouverez toutes les explications dans les dossiers et manuels composés par Jérôme. Il faut espérer qu'un jour la carte de France sera constellée de point, de même que les pays voisins, et même que plus tard que ce gadget d'un coût modeste accompagnera un nombre croissant de .. terriens possesseurs d'appareils numériques.
Il ne se passe pas de mois sans que des gens nous écrivent, de France ou d'ailleurs en nous disant :
- J'ai vu un ovni. C'était un point très brillant, qui se déplaçait en zigzag. J'ai pris des photos.
Ces clichés, on peut maintenant essayer d'en tirer quelque chose, grâce au talent de Jérôme Souriau. Mais si cette personne avait eu à portée de main un réseau, ah cela aurait été singulièrement différent ! Qui capturera le premier spectre d'ovni ?
Si quelqu'un avait la chance de pouvoir prendre un spectre d'ovni, l'image est d'emblée sous forme numérique et peut être adressée à UFO-science comme pièce attachée d'un simple e-mail !
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Grâce à Jérôme se met en place la base d'une traque au spectre d'ovni à échelle planétaire. Le mouvement serait facilité si des médias donnaient écho à un tel travail. Hélas, si on excepte quelques rares radios, ça n'a pas été le cas. Par contre on continue de nous rebattre les oreilles avec :
- La France est le seul pays qui se soit doté d'un service.... etc......
Profil de Jérôme Frasson : 32 ans.
- Bac D ( maths plus biologie )
- BTS Agricole en gestion et protection de l'environnement
- DU ( Diplôme Universitaire ) d'astronomie ( à Paris 1 ).
Par ailleurs, extrêmement curieux, celui-ci a acquis de nombreuses connaissances complémentaires en autodidacte.
Il me dit alterner des temps de chômage et des CDD, de plus en plus rares. Complète en donnant des leçons particulières en maths, physique, etc.
Après la spectroscopie, il fallait mettre sur pied des moyens d'analyse d'échantillons végétaux prélevés sur des lieux où des témoins auraient dit avoir vu se poser un ovni. J'ai lancé il y a six mois un appel pour trouver un biologiste. Je l'ai assuré de la confidentialité complète de notre éventuelle collaboration.
Aucun résultat, aucun écho : rien
Jérôme, mettant à profit des connaissances en biologie acquises ici et décida carrément de s'attaquer au problème, seul. En quelques mois il réussit, en se montrant remarquablement astucieux et inventif (qualités qui apparaiîssaient déjà dans ses montages en spectroscopie ) à rejoindre le niveau des analyses faites jadis par le professeur Bounias. J'avoue que d'Agostini, Geffray et notre spécialiste spectro sommes tous un peu restés sur le cul en voyant ce qu'il avait monté, dans des conditions de travail défiant l'imagination. Tout cela en payant le matériel de sa poche.
Nous avons tenu conseil et décidé que nous consacrerions une partie de l'argent qui allait rentrer, avec les cotisations 2008 pour compléter son équipement. Simple détails : Jérôme réalise ses centrifugations avec un ... sèche salade !
Cela ne fera rire que les imbéciles.
Le lecteur pourra trouver sur cette pages les fichiers représentant, au stade actuel, tous les travaux réalisés par Jérôme dans l'optique de l'analyse de traces laissées par des ovnis sur la végétation. Il a .également rédigé un protocole de prélèvement in situ.
http://www.ufo-science.com/fr/recherches/bio.html
Joli travail, non ? A ce stade Jérôme a besoin d'un spectrographe ( 2700 euros ), d'une centrifugeuse ( 700 euros. C'est fait, un lecteur s'en est chargé. Jérôme a sa centrifugeuse ) et de différents accessoires. Au vu du travail fourni, la question ne se pose pas. Oui, il faut lui fournir ces instruments de travail. Certains pourraient dire " tiens, tout cela ressemble étrangement à ce que devrait faire le Geipan ".
Vous payez des impôts. Ils servent, au Cnes, a payer l'ingénieur Patenet, qui rétribue à son tour des intervenants, au titre " d'AMO " ( assistants en maîtrise d'ouvrage ). Que font ces gens ? Mystère. En deux ans on a vu apparaître les scans des vieilles notes du GEPAN et quelques PV de gendarmerie. Des documents anciens, vides, dénués du moindre intérêt. Patenet sillonne la France avec un .. théodolite, interroge des témoins, palabre gravement devant les caméras. Ses collaborateurs utilisent des logiciels d'astronomie " pour savoir où étair Vénus ce jour-là ". Le Geipan n'a aucun projet précis, si ce n'est de continuer à mettre en oeuvre cette " méthodologie scientifique rigoureuse " dont parle Yves Sillard dans son livre. Deux ans se sont écoulés. Dans dix ans, vingt ans, trente ans, le Geipan n'aura nullement fait évoluer les choses.
A ce stade, je pose la question :
- Faut-il fournir à Frasson des moyens d'existence pour qu'il puisse continuer à développer ces travaux et recherches ?
UFO-science ne peut pas salarier quelqu'un. Ca n'est pas une fondation. Dans le système français actuel Frasson n'aurait pas la moindre chance d'obtenir une bourse, d'où qu'elle vienne. Il n'est pas suffisamment diplômé. Pourtant il " carbure " comme un véritable professionnel de la recherche. Je n'ai pas souvent croisé de bonshommes dans son genre. Nous en avons parlé. Jérôme nous a dit :
- J'habite chez mes parents. Je peux me faire 700 euros par mois en donnant des leçons. J'ai un véhicule. Avec 400 euros supplémentaires je pourrais tourner comme ça et continuer cette démarche de recherche.
400 euros par mois, cela fait 4800 euros sur un an. Il me semble que ça vaut la peine. Le sujet Jérôme Frasson présente un bon rapport qualité-prix. Nous sommes partis à la recherche d'un biologiste installé, avec pignon sur rue, sans succès. Jérôme, lui, s'est plongé dans les travaux de Michel Bounias qu'il est allé dénicher à la faculté d'Avignon. Il les a analysés, compris, reproduits avec succès avec " les moyens du bord "
Que faire ? Je suggère " un appel au peuple ". Si vous qui lisez ces lignes souhaitez que soit mise en place une unité capable d'analyser des traces biologiques laissées par des ovnis après un contact avec le sol, et si vous estimez que pour ce faire cela vaut la peine de réunir 4800 euros et de les donner au sieur Frasson pour qu'il nous fournisse en échange une année d'activité de recherche, envoyez un chèque libellé à son nom.
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Tous les dons sont mentionnés au fur et à mesure dans le site ufo-science.
http://www.ufo-science.com/fr/presentation/comptabilite.html#frasson
Voici quelles étaient les conditions de travail de Jérôme Frasson. Vous pourrez en prendre connaissance en téléchargeant cette vidéo. Parvenez-vous à travailler, vous, avec une machine à laver qui tourne à côté ? ou plus simplement, en explorant ce panoramique
Déplacez-vous en utilisant l'ascenseur horizontal.
Successivement : Le " laboratoire de biologique de Jérôme Frasson d'un mètre carré, l'évier, la machine à laver, le four à micro-ondes, la cuisinière et les WC
Je crois que ces images se passent de commentaire.
Après avoir vu ces images, vous constaterez qu'il existe une certaine cohérence dans ce panorama UFO-science. Nous montons le seul laboratoire de MHD de France dans un garage des environs de Paris. Un membre de l'association monte un laboratoire d'analyse biologique d'un mètre carré entre la machine à laver et le WC, dans la remise de la maison familiale. Une bourse de recherche de 400 euros par mois est donc, somme toute, en phase avec cette situation générale.
25 janvier 2008 : Il a été apporté remède à cette situation. Jérôme Frasson oeuvre maintenant dans de bonnes conditions de travail, dans le sud de la France
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Au rayon des bouffonneries ufologiques allez voir ce qu'est l' European Ufo Survey, annoncé à son de trompe lors de ce colloque, de manière interminable par une nana qui n'en finissait plus de nous dire que cette structure serait " résolument européenne ". On continue d'annoncer que derrière cette façade oeuvrent " les scientifiques issus de 28 pays ". En fait c'est complètement bidon. Les différents " départements " renvoient à des e-mails qui sont tous gérés par deux bandar-logs.
http://www.europeanufosurvey.com
Finalement, en partant de zéro, on va peut être réussir à monter quelque chose.
La moralité de l'histoire c'est que de nos jours les entreprises sont entre les mains des simples particuliers, des citoyens ( les Restaurants du Coeur sont partis de l'initiative de Coluche ). Ce que nous lançons, c'est de la recherche citoyenne avec un contact direct entre les acteurs de cette recherche et ceux qui décide de la financer. Les bazar institutionalisés se muent souvent en goufres à fric. Le titre gloire du Cnrs est d'avoir réussi à tenir un type comme moi pendant trente ans sans un centime de crédits. Bravo !
Les chercheurs talentueux, comme Vélot, généticien, sont carrément jetés à la porte de leur labo ( parce que celui-là l a osé dire que la recherche sur les OGM ne visait que le profit et pouvait à terme s'avérer dangereuse )
comme le fut jadis le professeur Michel Bounias ( lequel osa transgresser le tabou en déclarant ouvertement que le dossier ovni était un sujet intéressant ). Dans le monde de l'université-recherche il y a des gens formidables, qui rament comme des malheureux avec des moyens dérisoires. Mais il a aussi des types qui ne produisent rien et qui ne sont là que pour fermer portes et fenêtres. Qu'est-ce que fout, à l'Académie des Science et à L'Institut des Hautes Etudes de Bures sur Yvette un bonhomme comme Thibaud Damour ? Qu'est-ce qu'il produit, ces artiste des supercordes ? Qu'est-ce qu'enseigne Veneziano au Collège de France ( chaire de physique théorique, spécialité, supercordes ). Quelle autre fonction assume Damour, autre que de barrer la route aux idées neuves ?
Qu'est-ce que fout Patenet au Geipan, d'autre que d'installer sur un site des scans de dossiers complètement vides ?
3 janvier 2008 Un thème que je reprendrai ultérieurement, en le développant :
Le dossier OVNI a été fantastiquement folklorisé depuis 1947. Sur ce plan, la réussite est totale. A la fois cela découle d'une adroite politique de désinformations mise en oeuvre depuis les Etats-Unis, pour être les seuls à bénéficier du fruit de telles recherches ( uniquement au plan d'applications militaires ), et à la fois c'est une désinformation qui a ... fonctionné toute seule. Si quelqu'un vous suggère que vous êtes gravement malade, ou que vous courrez un risque considérable, sans que des preuves indiscutables vous soient apportées, vous choisirez le confort du scepticisme.
S'il s'avérait que le phénomène ovni corresponde effectivement à des visites d'extraterrestre, cette nouvelle serait fantastiquement déstabilisante pour l'immense majorité des habitants de la Terre. Tout ceci a été très bien analysé par Christel Seval dans ses livres. Des livres qui s'avèrent eux-même à ce point dégangeants qu'ils ... se vendent mal.
Plus les gens ont à perdre et moins ils sont ouverts au changement. C'est le cas de tous les hommes de pouvoir. La connaissance est aussi une forme de pouvoir. Il n'est donc pas étonnant que les scientifiques soient les premiers à fermes leurs écoutilles dès qu'ils entendent prononcer le mot ovni car pouvoir rime avec savoir. Cette réaction peut s'opérer en toute bonne foi. Je vais citer une anedote. J'ai un vieil ami qui est un excellent scientifique. Il a découvert en particulier quelque chose qui fait que son nom traînera sans limitation de temps dans les livres d'histoire des sciences. Il est intègre, modeste, cultivé, s'est intéressé à énermément de choses dans sa vie et a été l'auteur à chaque fois de contributions qui feront date. Mais il a toujours été totalement fermé au dossier ovni.
Il y a quelques années, je le rencontre et j'aborde cette question, au détour d'une conversation. Tout de suite il m'arrête avec un geste de la main :
- Tu connais ma position sur ces question....
Nous nous connaissions à l'époque déjà depuis une bonne quinzaine d'années. Tout d'un coup, j'ai insisté.
- As-tu lu des ouvrages sur le sujet ?
- Non ......
- As-tu, je ne sais pas, lu les livres que j'ai moi-même écrits ?
- Eh... non ......
Il m'a répondu de cette façon comme si les choses allaient de soi. Je dirais que je me trouvais face à une pensée " formatée ". J'aurais pu insister de nouveau, mais je n'ai pas voulu créer de gène. J'aurais pu lui dire :
- Enfin... tu me connais de longue date. Tu sais que je suis un bon scientifique. Tu connais pas mal de mes travaux. Pourrais-tu penser, par exemple, qu'au milieu de ces centres d'intérêt "parfaitement identifiés", émaillés de travaux solides et reconnus, il y ait dans la constellation de mes activités scientifiques une espèce de pan d'ombre, un peu doûteux, de secteur de délire complet ? Tu me connais. Tu sais que je n'aime pas perdre mon temps avec des conneries. J'ai d'ailleurs la réputation de vite monter en régime quand je me retrouve face à des discours inconsistants. Alors, je ne mâche pas mes mots. Je n'aime pas la faisans de toutes plumes. Comment se fait-il que toi qui est aussi un scientifique solide, tu puisses te prononcer d'emblée négativement sur un sujet que tu n'as jamais abordé, où tu n'a jamais rien lu, ni livre, ni article, dont tu ne sais en fait strictement rien ?
J'ai préféré ne pas le mettre dans la gène. Tous les gens ont leurs limites et je percevais les siennes.
Vous entendrez nombre de scientifiques vous dire " pourquoi voulez vous que je porte un intérêt quelconque sur un dossier qui est ... vide de tout contenu ? "
Il en sera intimement convaincu.
A l'inverse je pense que le phénomène OVNI est un élément clé de notre futur, et même de notre présent immédiat. Je pense qu'une des caractéristiques fondamentales du Vivant est de tendre à étendre son champ relationnel, dans toutes les directions et sans limite. En parallèle il se complexifie et se dote sans cesse de nouveaux attributs, à la fois morphologiques et comportementaux. L'observation de l'évolution de la vie sur Terre nous le confirme. C'est un constatt phénoménologique.
Le monde du vivant est actuellement arrivé à son maximum de communication possible sur cette planète. On ne doit faire aucune différence entre les développements biologiques et la technologie. La technologie prolonge le vivant, sur tous les plans. Je crois inutile de développer cette évidence. Les animaux possède des technologies, rudimentaire à l'échelle de ce que nous avons su mettre en oeuvre. Quand un crabe colle sur sa coquille à l'aide de mucus des cailloux ramassé sur le fond, pour se camoufler il met en oeuvre une technologie de camouflage.
Une espèce vivante, en l'ocurrence l'hommme, un bête mammifère, a développé ses capacités de communication au point qu'aujourd'hui je peux, si je le souhaite, prendre mon téléphone portable et appeler mon amie Michèle, qui réside en Nouvelles Zélande, aux antipodes. La boucle est donc bouclée. Grâce à ce relai technologique les êtres vivants résidant sur Terre ont donc étendu leur champ relationnel à l'échele de la planète entière. Serait-ce alors la fin de l'histoire ?
Nous avons envoyé quelques hommes sur la Lune et nous pourrons dans les décennies à venir en envoyer d'autres sur Mars et peut être un jour sur des sartellites de Jupiter. Quid des voyages vers d'autres systèmes planétaires habités ? L'astronome Jean-Claude Ribes a construit un modèle de voyage interstellaire, sans retour, où des colonies humaines s'embarqueraient dans de vaste habitats cylindriques, de 100 km de long, imaginées par O'Neil, propulsés par la fusion ( de l'hydrogène omniprésent, capturé au passage par l'engin dans ses filets ). Cela se produira, selon lui, quand les hommes entreont " dans la civilisation de l'hydrogène ". Je pense qu'il se trompe et que d'autres solutions sont possibles, exploitant des découvertes en cours sur la véritable géométrie de l'univers, qui possède une structure bimétrique. Alors le voyage interstellaire devient largement possible à l'échelle d'une vie humaine.
J'irai même plus loin. Si un des traits fondamentaux du Vivant est précisément de chercher sans cesse à étendre son champ relationnel, alors la technologie devient un phénomène émergeant, qui s'inscrit dans le cadre de l'évolution du vivant comme une chose naturelle. Cette technologie, quand elle apparaît, a pour fonction de permettre cette nouvelle extension du champ relationnel. Ce n'est pas un des aspects du phénomène : c'en est la fonction essentielle. Le reste : la domination, l'exploitation de la nature, la biologie, la génétique, les armes, la guerre, ne sont que des épiphénomènes, agencés autour d'un phénomène que très peu perçoivent : la mise en place, pièce par pièce, de moyens permettant de rendre possible cet envol vers les étoiles, avec des modernes caravelles.
Les spécialistes de l'évolution, qui parlent sans cesse de " La Vie " avec un grand V ou de la Nature avec un grand N reconnaissent que lorsque des attributs morphologiques apparaîssent dans le monde du vivant, des attributs comportementaux régulateurs apparaîssent également pour contrôler ce nouveau bon en avant. Le soft accompagne le hard. L'émergence de la technologie représente un risque que nous commençons maintenant à entrevoir : celui de l'auto-destruction de notre humanité, et même de l'ensemble de notre biosphère par toute une gamme d'armes que nous risquons de ne plus savoir maîtriser. Il est extrêmement inquiétant, de nos jours, de voir un pays comme les Etats-Unis envisager le recours à des armes nucléaires, par exemple.
Les hommes ne comprennent visiblement pas à quoi doit leur servir cette technologie qui est née entre leurs mains. Son but principal est de rendre possibles les voyages interstellaires, de permettre à cette course à communication de reprendre son cours, après une arrivée en butée. Le risque d'auto-destruction correspond à un phénomène d'hypertélie, de dépassement de finalité. Les exemples où des espèces vivantes se sont éteintes parce que certains attributs ( ne serait-ce que leur taille démesurée, par exemple ), qui leur avaient permis jusqu'ici de dominer leur niche écologique dans l'écosystème se retournent soudain contre elles sont nombreux. On peut citer les canines du " tigre à dents de sabre " ou machairodus, Smilodon.
Au sein des espèces, les mâles se combattent. Mais ces combats, s'ils sont parfois mortels, s'effectuent le plus souvent à fleurets mouchetés. Si les individus qui se combattent utilisaient à fond les armes dont ils disposent, l'espèce s'éteindrait. Donc à ces attributs morhologiques dangereux se greffent des attributs comporteentaux limitent leur emploi, au stade non-léthal.
L'espèce humaine possède un attribut comportemental qui est conçu pour lui éviter d'être détruite par la technologie issue de ses forges.
Cet attribut comportemental s'appelle la conscience morale
( comme me le faisait remarquer un lecteur, ce mot reste flou, ce concept de " conscience morale " variant selon les lieux, les époques, les groupes ethniques considérés. Pour être plus précis il faudrait employer l'expression de " constellation des différentes consciences morales planétaires " )
Phénoménologiquement c'est la faculté de s'interroger sur les conséquences de ses actes, avant de les commettre. Le " rayon d'action " de ce concept dépend des individus considérés. Cela peut se limiter à leur environnement familial, ou tribal, ou national ( ce qu'on appelle alors le "patriotisme" ) ou confessionnel ( les " lois " religieuses ).
Mais en fait ce que nous nommons conscience morale, individuelle ou de groupe n'est qu'un attribut destiné à éviter que le plan de reprise de la communication ne foire à cause d'un bête dépassement de finalité en menant
une guerre de trop
La guerre sera vite quelque chose d'obsolete si nous arrivons à franchir ce cap délicat. Des guerres, pourquoi faire ? Pour s'approprier des sources d'énergie, des matières premières ? Tout cela deviendra un jour hors de propos. La Z-machine, utilisant des décharges de courant de 17 millions d'ampères a permis de créer une température de 3,7 milliards de degrés, permettant d'envisager la fusion aneutronique Bore-Hydrogène ( sans radioactivité ni déchêts ) qui démarre à un milliard de degrés. Son successeur : ZR, opérationnel depuis peu, développe 28 millions d'ampères. La machine suivante est prévue pour 68 millions d'ampères.
La température atteinte en fin de compression MHD croît avec l'intensité de ce courant, qui doit être délivré très brutalement, en un dixième de millième de seconde. L'expérience montrera si, comme le prévoit la théorie, la température atteinte croît bien comme le carré de l'intensité électrique. Dans cette optique nous voyons se développer sous nos yeux une technique de nucléosynthèse. En effet, avec de telles machines on devrait à terme atteindre les température régnant aucoeur des supernovae, lorsqu'elle synthétisent pour nous les atomes de la teble de mendeleiev: mille milliards de degrés. Peu importe le temps qu'il faudra pour parvenir à cela. Ces températures, nous pourrions les atteindre relativement vite. La Z-machine a permis un saut imprévue de plus d'un ordre de grandeur. De manière inéluctable nous résoudrons un jour complètement les problèmes suivants :
- Besoins de énergie
- Besoins en matières premières
- Elimination des déchêts ( transmutés en hélium )
Nous éliminerons de plus les problème des biens matériels, grâce à une robotique qui se dévelope de façon rapide. Nous créerons très vite des machines capables de s'autoréparer. Il nous restera à nous gérer nous mêmes et principalement à contrôler notre démographie, ( ce qui n'est pas un problème simple à cause de la fantastique inertie de la " pyramide des âges " et de l'allongement constant de la durée de la vue humaine, qui transforme certains pays, comme le Japon, en quasi asiles pour vieillards ), à améliorer nos conditions de vie, de santé, de nutrition.
Il nous faudra aussi aborder et résoudre la question de notre longévité. C'est un problème qui se posera tôt ou tard. Dans nos sociétés modernes tout se passe comme si les hommes essayaient d'échapper à la mort par tous les moyens. Rappelons le destins de cet empereur de Chine qui fit chercher pendant tout son règne des substances magiques qui lui permettraient d'accéder à l'immortalité. Ce même empereur qui prépara son départ dans l'au-delà en emportant tout avec lui : soldats, armement, serviteurs comcubines.
Se poser le problème de la mort, comme une chose naturelle, se décider de l'acccepter comme telle c'est aussi se poser la question " pourquoi la vie ? Pourquoi ma vie ? " Si l'humanité réchappe de ce virage effectué sur deux roues, à pleine vitesse, et se retrouve dotée de solutions tecnhiques à tous ses maux, le questionnement métaphysique deviendra incontournable.
Les humains ont donné tout un éventail de réponses à cette question. Certains évoquent des dieux, conjugue la déité au pluriel. D'autre évoquent dieu, au singulier. L'athéisme n'est en fait qu'une religion de plus, un autre système organisé de croyance. avec ses préceptes, principes, nommés alors axiomes. C'est l'athéisme matérialiste, le scientisme. J'ai connu un académicien qui fut un militant très actif de cette religion laico-scientifique. A tel point qu'il y avait chez lui une certaine ressemblance avec Bernardo Guy, le Grand Inquisiteur ( évoqué de manière "non-historique" dans le film d'Umberto Ecco " au nom de la Rose " ). Toute sa vie il traqua les déviances, pour ramener le troupeau dans un culte unique, dans une croyance au matérialisme et au " dieu hasard ". Je sais qu'il termine actuellement ses jours, frappé par la maladie d'Alzeimher. Peut-être lit-il ces lignes. Quelles sont ses pensées, alors même qu'il entamne le dernier virage de sa vie ?
Qui détient la vérité ? Mon personnage Tirésias dit dans une bande dessinée :
- Bon, je pense avoir à peu près compris comment fonctionne l'univers. Il reste une question " à quoi ça sert ?
A cette question, comme à toute question à laquelle nous ne pouvons apporter de réponse tangible et factuelle, la réponse ne peut se formuler qu'en terme de croyance. Certains croient en une réincarnation des êtres humains en d'autres êtres humains. D'autres suppriment toute barrière entre les différentes espèces, dans ce phénomène de réincarnation. D'autres propose une attente, une stase jusqu' à "jugement dernier ". D'autres ne croient pas que des contraintes morales aient raison d'être et se réclament d'un darwinisme où tout est permis à qui s'avère être le plus fort. D'autres pensent qu'après la mort, l'être humain n'existe simplement plus, qu'il ne survit qu'à travers sa descendance. Il n'est qu'une cellule d'un grand corps, qu'un maillon dans ensemble de relations entre les différents organes interdépendants qui le composent.
On peut inventer à l'infini des variantes de ces réponses. Revenons donc à la phénoménologie, que nous choisissons ici comme unique pierre de touche. De facto le monde du vivant est une fantastique machine à créer de l'information, sous toutes ses formes. Le vivant crée des architectures. Sa propre architecture, d'abord. Puis des systèmes sociaux, des cultures, des techniques. Le vivant laisse des traces historiques. Mais il peut arriver qu'au bout d'un chemin se chiffrant en millions d'années tout s'effondre comme un château de cartes, comme un fantastique retour en case départ, soit parce que la planète a malencontreusement croisé un astéroïde ou une comète sur sa route, soit parce d'une guerre fratricide a profondément endommagé le biotope. La seconde configuration pourrait s'avérer plus dommageable que la première. En effet le vivant possède de fantastiques capacités de récupération. Mon ami Louis David, géologue de formation dirait " à l'échelle de l'histoire terrestres que sont la disparition de l'homme, des dinosaures ou de nombreuses espèces animales, suite à un cataclymse quelconque ? ". Dans l'autre formule, certaines substance radioactives ont la peau sacrément dure. Il est vrai que les scorpions, dont l'équipage génétique semble à l'épruve des balles semble peu s'en soucier. Ils grouillaient allégrement au tour du " point zéro " assez peu de temps après l'explosion de l'atoll de Bikini.
L'univers évolue, majestueusement. Se dépliant lentement comme un dormeur, il est incroyablement vaste et peuplé d'une vie grouillante. Nous imaginons des formes de vies très différentes, mais il serait possible que la fourchette soit plus resserrée que d'aucuns l'imaginent, de même qu'il n'existe qu'une centaine d'atomes dans la table de Mendéleiev, même si sur quelques planètes l'homo habilis a émergé d'une souche reptilienne.
Macroscopiquement le cosmos évolue peu. Les galaxies sont peu différentes de ce qu'elles étaient lors de leur formation, se situant vraisemblablement dans les cent premiers millions d'années. Sans cesse de nouvelles étoiles apparaîssent. De supernovae éclatent, détruisant toute vie à cent années-lumière à la ronde. Il est inconfortable d'avoir pour voisine une étoile massive. Mais la mort, à l'échelle cosmique, fait aussi partie de la vie. L'univers s'enrichit en éléments lourds au fil des milliards d'années. Les étoiles sont " des machines à fabriquer des atomes de plus en plus massifs ". Les éléments plus lourds que le fer ne peuvent être créés autrement que lors d'une explosion, car celui-ci ne sait pas se combiner, par fusion, en donnant des réactions exo-énergétiques. Ce sont les supernovae, spores cosmiques, qui peuplent le reste de la séquence de la table de Mendeleiev, au cours de leur fin cataclysmique. Ces atomes lourds sont dispersés dans les galaxies puis, partcipant à la naissance d'une nouvelle étoile par instabilité gravitationnelle relancent un nouveau cycle, à la manière de l'eau de pluie qui, s'évaporant, s'en va constituer une nouveau nuage. Ainsi, en quelque sorte, les étoiles " se réincarnent ", de même que le terreau pourrissant d'un bois fournit les éléments de construction à une nouvelle plante. La différence est que dans le cas de l'étoile le matériau dont elle est faite est aussi sa source d'énergie. Au fil des millénaires le cosmos accroît sa " métallicité ", s'enrichit en éléments lourds. Le vivant grouille au milieu de tout cela, comme une fine couche de moisissure à la surface de planètes tellluriques.
A quoi sert l'univers ? La question reste ouverte. Toujours est-il que les êtres vivants étendent leur champ relationnel. Pour la Terre, l'étape suivant passe par le voyage interstellaire. Nous sommes très près de cette étape essentielle. Nous nous sommes dotés de sources d'énergie importantes. Nous saurons bientôt embarquer à bord de machines, de vaisseau, de l'antimatière confinée magnétiquement qui représente une quantité phénoménale d'énergie. Notre vision du cosmos change ou est en train de changer. Quel sera alors le rayon d'action lié à ce type de transport ? Des dizaines, des centaines, des milliers d'années-lumières ? On verra bien.
Le monde du vivant contient-il en lui des formules, déjà utilisées par certains êtres vivants, ou qui émergeront dans le futur, permettant de voyager d'une galaxie à l'autre ? Possible.
On peut s'interroger sur le futur de l'être humain. Nous nous imaginons assis à l'extrême pointe de la pyramide évolutive. Mais en fait nous n'avons pas la moindre preuve que d'autres êtres vivants ne se situeraient pas au delà, ne seraient pas plus avancés, dans un schéma évolutif qui devient alors pour nous incompréhensible, de même qu'un singe ne peut pas comprendre le ressenti d'un homme, la façon dont celui-ci conçoit le monde qui l'entoure. Je dirais : et vice-versa. Les échanges entre espèce qui se situent à des niveaux évolutifs différents sont extrêmement limités. Certains servent de proies, d'esclaves pour les autres, voire de jouets. La dominance ne va pas automatiquement du plus grand, du plus élaboré au plus petit, au plus élémentaires, puisque nous sommes des proies sans défenses pour certaines souches infectieuses, qui se comportent vis à vis de nous comme des prédateurs sans états d'âme. Les virus nous traitent en esclaves, nous confiant la tâche de créer leurs semblables.
La terre semble bien visitée par des êtres vivants venus d'autres sytèmes. Dans quel état évolutif sont-ils ? Ils ne sauraient se situer à un échelon inférieur. Aucun oiseau, aucun chiampanzé n'est capable de couvrir des distances interstellaires. Donc leur niveau " de complexité " est soit du même ordre que le nôtre, soit lui est supérieur. Nous pouvons spéculer à l'infini sur des êtres intelligents, nécessairement dotés d'une technologie plus avancée que la nôtre pour être capable de couvrir les distances interstellaires. Nous sommes amenés à les considérer comme non-agressifs, sinon il se seraient déjà emparés de notre planète sans coup férir grâce à leur supériorité technique. Nos richesses ne doivent guêre non plus les intéresser s'ils disposent d'une technologie qui leur permet de synthétiser n'importe quel atome, voire de faire réaliser par des machines, sortes de " phocopieuses tridimensionnelles " n'importe quel assemblage, de créer des copies de n'importe quel objet manufacturé par nous. Ils sont aussi respectueux de nos cultures, de nos structures sociales, puisqu'ils évitent soigneusement de nous laisser des traces irréfutables de leur passage et de leur présence. Peut être nous manipulent-t-ils de temps à temps, histoire de tromper leur attente. On peut les imaginer dans une sorte d'expectative, se demandant si nous allons réussir ce virage difficile, ou continuer à nous entretuer. Et il est vrai qu'on est en droit de se poser sérieusement la question.
Depuis trente ans j'ai essayé de construire, de différentes façons des preuves de ces visites d'extraterrestres, sur des bases scientifiques. Il aurait été, sous cet angle, fort utile de mener à bien l'expérience de suppression d'onde de choc par la MHD, sujet de la thèse de doctorat de Bertrand Lebrun, que j'avais dirigée. Mais tout cela a foiré lamentablement à cause d'interventions de gens aussi ambitieux que stupides. Gilbert Payan, les " conseiller secret " du Gepan, du Sepra, du Cometa et peut être aujourd'hui du ... Geipan, qui sait ? Les militaires, qui rêvaient d'un missile de croisière hypersonique et qui en ont été pour leurs frais. Au bout de la route, l'ensemble du problème est confié à un simple informaticien : Patenet. Il reste le Geipan et les ufologues. N'est-ce pas incroyable ?
Avec des moyens nous aurions pu avancer relativement vite, depuis 1975. Mais ça ne s'est pas fait. Redémarrer la MHD en 2007 dans une cave est sous cet angle, totalement surréaliste.
Le Cosmos évolue, donc. Nous nous situons à un certain niveau d'évolution du vivant, et rien ne nous autorise à penser que nous représentions la forme achevée, terminale de la conscience au sein du cosmos. S'il existe des état ultérieurs nous ne sommes pas à même de les concevoir, sinon en conférant à ces êtres qualitativement différents des attributs divins. L'homme est un dieu pour le chien, qui est un dieu pour len papillon, ou la méduse. Si on mesure les êtres vivants à l'aune de leur capacité de gérer de l'information on trouve au bas de l'échelle des êtres ne disposant que d'un " ROM ", comme le plancton, dénué de capacités de mémorisation, du moins connues. Structure morphologique plus bagage comportemental : de l'instinct pur. Puis nous avons des êtres comme l'oursin, doté d'une mémoire, capable de mémoriser par exemple un trajet menant à de la nourriture, selon une séquences de perceptions olfactives ou gustatives. Mais le comportement est ne varietur. Programme, appel de sous-programmes ( activité sexuelle, fuite, attaque, défense ) et mémoire : chemin vers de la nourriture. Au delà commence l'intelligence, c'est à dire la capacité de créer du comportement et non de faire appel à des séquences comportementales déjà engrammées. Cela nous mène au poulpe et au singe.
En quoi différons-nous des singes ? Nous nous interrogeons sur le devenir post mortem. Nous avons des dieux, des cultes, des rituels, une technologie. Nous savons transmettre des messages, non seulement à travers l'espace, mais à travers le temps, grâce à l'écriture. Nous progressons à un rythme plus rapide que celui de notre charpente biologique. Nous pensons que nous possédons quelque chose de plus que nous appelons conscience. J'ai évoqué plus haut quel pourrait être la raison d'être de cet attribut qui nous amène à réfléchir sur notre organisation sociale à l'échelle planétaire, à envisager notre planète comme un tout, dont nous sommes les hôtes, avec des locataires plus ou moins favorisés que d'autres.
Peut-il exister quelque chose de plus élaboré, de plus sophistiqué que cette conscience humaine ? Par essence nous sommes incapables de le concevoir, mais nous ne pouvons le nier. Nous pouvons penser que le futur lointain de l'homme n'est pas l'homme, même si cet être à venir pourrait posséder vis à vis de nous une certaine ressemblance morphologique. Ne ne sommes guère bien différents des singes. Nous avons le même nombre de doigts à l'extrêmité des membres. Nous sommes velus. Il y a quelques années Chantal Dambricourt croyait discerner une reprise de l'évolution humaine, avec une disparition, à l'échelle planétaire, qu'elle jugeait relativement rapide, s'accélérant même, celle des dents de sagesse. Elle dénotait également une modification des os de la face. Serons-nous, à terme, semblable aux " petits gris " avec leurs membres grêles, leur poitrine étroite, leur tête volumineuse, leur menton menu, leurs organes sensoriels comme le nez et les oreilles réduits à leur plus simple expression. Ca serait dans la logique des choses. Les ânes ont de longues oreilles, les chiens des museaux.
Quand on voit ce qui se passe sur Terre et si le tableau que je dresse correspond à la réalité des choses, cette agitation terrestre est consternante, vis à vis de ce que la Vie attend de nous : nous appréter aux voyages, aux rencontres, aux échanges. Il est possible et même probable que cette perspective terrifie la majorité d'entre nous. Quand les papous de la vallée de Waagi , ou les frères Leahy avaient installé leur première exploitation minière, en mystifiant les indigènes avec force gadgets, en se faisant passer pour des dieux grâce à des objets de métal, des miroirs, des gramophones, des appareils de cinéma, des lampes électriques, des briquets, des poupées en celluloïd, aperçrent le premier avion venant de la côte, piloté par un certain Grabowski et se présentant sur la piste que les chercheurs d'or leur avait fait amenager, fous de terreurs ils déféquèrent de concert.
Si les hommes de la Terre acceptaient de construire eux-mêmes les preuves de l'existence d'ovnis, de machines volantes extraterrestres ( ce que certains connaissent déjà de longue date ), force leur serait de lever les yeux au ciel et d'y voir non des dieux, non des envahisseurs, mais des voisins que nous pourrions supposer paisibles, puisqu'ils ne nous ont pas encore dépossédés de notre biotope, qui se disent peut-être " quand auront-ils fini de s'entre-étriper bêtement ?
A moins qu'ils ne s'en moquent, tout simplement comme nous regardons des groupes d'animaux s'entre-dévorer dans des réserves. Peut-être connaissez-vous cette nouvelle de science fiction des années cinquante, que j'adore. Un jour les terriens reçoivent des messages qui leur parviennent un point donné de l'espace, des messages radio. Je rappelle que dans ces années cinquante nous n'aurions pas été capables d'émettre un message en retour, les radio-télescopes n'existant pas encore. Bref, le terriens reçoivent d'étranges messages radio, qu'ils ne parviennent pas à décoder. Après mûre réflexion l'assemblée des pays du monde, croyant avoir affaire là à une tentative de communication de la part d'extraterrestres décide de répondre à sa façon. Toutes les industries chimiques de la planète se mettent à fabriquer des quantités phénoménales de colorant, transporté par des cargo, acheminées par des camions et dispersées par des avions au dessus d'une vaste zone désertique du Sahara. Au fil de mois les terriens inscrivent péniblement, en lettres de 400 km de haut, avec cette peinture le mot " Hello ! ". Dès que ce grand oeuvre est achevé, la réponse leur parvient, par radio, par exemple en Morse et en langue anglaise :
- Ce n'est pas à vous qu'on parle, mais à ceux qui sont derrière
5 janvier 2008 : Signalé par un lecteur :
Nous allons, comme vous l'avez vu plus haut, redémarrer des études de MHD dans un garage des envorins de Paris, avec quelques milliers d'euros de matériel. Nous y aborderons le problème du vol hypersonique MHD. Dès que possible nous installerons (il faudra trouver la place pour le faire) un banc d'essai pour expériences en milieu aqueux. Nous reprendrons des essais d'hydrodyne (tel que décris dans ma bande dessinée Le Mur du Silence, 1983). Téléchargez cette BD dans le site Savoir sans Frontières. http://www.savoir-sans-frontieres.com/JPP/telechargeables/Francais/mur_silence.htm
Les ovnis ne se déplacent pas que dans l'air. Ils peuvent aussi plonger dans les océans. Nous avons quelques raison de penser qu'ils ont implanté des bases sous-marines en différents points du globe. L'une d'entre elle pourrait se situé dans le massif karstique des Bahamas. Ces îles étaient effectivement émergées il y 30.000 ans. L'écoulement des eaux y a ménagé des systèmes karstiques très importants. L'eau dissout le calcaire. Quand des touristes visitent des rivières souterraines ils sont tentés de se dire " mais, comment la roche a-t-elle pu être érodée à ce point par l'écoulement des eaux souterraines ? " Non, elle n'a pas été érodée, elle a été simplement dissoute, à l'échelle de temps géologiques.
Quand de l'eau de pluie s'infiltre dans un massif calcaire il lui arrive de rejoindre un flux de ruissellement souterrain. Mais en s'infiltrant et en dissolvant le calcaire elle provoque égalment une érosion qui procède alors du fond en remontant vers la surface. Il se crée alors ce qu'on appelle, dans le catacombes de Paris des " puits de Fontis ". Quand l'érosion atteint la surface, ce qui se trouve au sol peut se retrouver brutalement englouti. Ce sont des disparition de maisons entière, de plusieurs étages, au XIX° siècle, dans la région de Monrouge, au sud de Paris, qui obligèrent les parisiens à procéder à des consolidations très importantes du sous-sol de Paris, à trente mètres de profondeur, fait de calcaire et littéralement miné par 500 km de galeries (...). Les catacombes de Denfert Rochereau, offertes à la curiosité du public ne reoprésentent qu'une infime partie du réseau qui dans certaines régions s'étend su plusiers étages.. Il existe pat exemple sous l'hôpital du Val de Grâce une salle immense, à trente mètres de profondeur, où nous donnions des suprise-party quand j'étais étudiant et qui porte la trace de ces puissantes maçonneries de consolidation, sans lesquelles l'hôpital aurait bien pu un jour disparaître à son tour. Tout ceci fut géré par ce qu'on appela l'Inspectiion des Carrières de Paris, que vous pourrez trouver sur certaines portes en fer, comme par exemple dans l'un des murs du cimetière Montaparnasse, et qui mènent aux catacombes où, à la même époque, furent transférés huit millions de squelettes.
Le phénomène du " puits de Fontis " en géologie, donne ce qu'on appelle des avens, quand l'ultime couche, plaque séparant le puits vertical de la surface s'effondre. Exemple : l'aven d'Orgnac.
L'aven d'Orgnac
Mais il existe des effondrements autrement plus importants, qui se sont produits par exemple dans les îles de Bahamas, dont les hauts fonds sont actuellement à faible profondeur. Ceux-ci on donné naissance à des " trous bleus " ( dans lesquels j'ai plongé il y a pas mal d'année, dans une ... autre vie ). Ci-après le trou bleu des îles Caicos. Diamètre : 400 mètres. Profondeur : 110 mètres :
Le trou bleu de Caicos Islands, Bahamas
Les parois sont totalement verticales. Dans ce volume vous pourriez installer sans problème l'Arc de Triomphe de Paris, la pyramide de Chartes et à la pyramide de Mykéronos, de Giseh ( Pour Kheops il manquerait quelques dizaines de mètres. Ce disque bleu représente la partie sommitale de la cavité qui s'est effondrée. Il existe des formations de ce genre dans de nombreux pays du monde.
Vous imaginez bien qu'il existe aussi d'immenses cavités dont le plafond ne s'est pas effondré, y compris au Bahamas. Dans ces vastes espace que des visiteurs de l'espace ont pu installer des bases. J'ai rencontré au cours de mes voyages des gens qui avaient été témoins de l'évolution d'engins sous-marins, à des vitesses impressionnantes, et cela dès les années cinquante. Cela évoque le film Abyss.
Disons que dès le milieu des années soixante-dix j'ai commencé à comprendre comment fonctioinnaient ces engins. Nous avions même fait des essais assez spectaculaire à cette époque dans la minuscule pièce d'un sous-sol de l'observatoire de Marseille où nous avions installé un labo, dont l'existence et l'emplacement furent longtemps tenus secrets. A l'intérieur nous avions disposé un panneau en empruntant une trouvaille du " Muppet Show " :
Le laboratoire où l'avenir appartient déjà au passé
C'est dans le laboratoire de MHD de Fontenay que nous allons remonter que nous reprendrons ces travaux. Je pense savoir pas mal de choses sur ce mode de propulsion, qui est également celui des torpilles hypervéloces maîtrisées par le Russes et les Américains.
" Délire technologique ", dirait cet imbécile de journaliste aéronautique, Bernard T. Pas si sûr. En France les questions militaires sont gérées par la DGA, la Délégation Générale à l'Armement. Elle a son pendant dans le domaine de la Marine Nationale, c'est la DCNS ( http://fr.wikipedia.org/wiki/DCNS ). Regardez, ce sont des gens qui disposent de quelques petits moyens :
http://www.dailymotion.com/video/x2cynp_dcns_news
Les Français se sont-ils déjà engagés dans le domaine de la propulsion sous-marine par la MHD ? Bonne question. Mais vous verrez, ci-après, qu'ils recrutent des gens susceptibles de tenter d'en savoir plus en analysant les signaux émis par " les sous-marins des autres ". Témoin cette image extraite du site de la DCNS, envoyée par un lecteur.
Cette annonce de la DCNS est étrange. C'est l'expression " indiscrétions électromagnétiques générées par la propulsion magnétohydrodynamique ( MHD ) qui me fait tiquer ( l'auteur du texte n'emploie pas le mot "signature"). Cela suggère que les gens qui ont passé cette annonce ... n'y connaissent rien. Revoir le film " Octobre Rouge " avec Sean Connery. En matière de propulsions MHD, avec un accélérateur pariétal la " portée " du champ magnétique est égale à la distance entre les électrodes. Celle peut être centimétrique ou même ... millimétrique. Ca n'agit que dans une mince "couche limite". Donc la perturbation magnétique créée par un hydrodyne est indécelable à quelques mètres de sa coque. Idem pour le champ électrique. De plus le courant est constant. La discrétion est encore plus grande si l'accélérateur est un propulseur additionnel, interne, comme pour le sous marin d'Octobre Rouge, à propulsion mixte.
Cherchez l'indiscrétion.
Rendez-vous donc pour nos futurs essais d'hydrodyne, dans un piscine achetée en supermarché, remplie d'eau acidulée et transformée en bassin d'essai pour hydrodynes d'inspiration extraterrestre. Hydrodyne construit avec des aimants permanents, des électrodes et alimenté par des batteries de voiture de récupération, navigant en cercle autour d'un pylône central.
J'ai pris dix jours de vacances, loin du téléphone, des e-mails, de tout, en un lieu que j'aime bien. Ca ne nous était pas arrivé depuis une année.
Nous avons visité la tour de l'horloge, dont le mécanisme a été refait, après de longues années d'un très joli travail. Le mécanisme initial datait de 1500 et quelque. Il donnait l'heure mais aussi les positions des planètes. Ce qui est amusant c'est qu'à l'époque la vision était encore géocentrique et que ces positions étaient calculées avec un mécanisme épicycloïdal, dérivé du modèle de Ptolémée. En 1700 et quelque, progrès oblige, ce mécanisme fut révisé. Les mentions des planètes disparurent. L'horloge de la place Saint Marc est la première horloge numérique au monde. Un repère se déplace sur un cadran gradué sur 24 heures. A proximité une fenêtre affiche les heures en chiffres romain et l'autre les minutes, de 5 en 5. 0, puis 5 , 10 , 15 , 20 etc... Le mécanisme a été refait à l'identique, de manière remarquable.
La canne que j'ai achetée m'a pas mal aidé, mais ça n'est pas encore ça. Il faut que je me rafistole. J'ai repris la piscine, à Bruxelles. Je suis passé à mon domicile de Pertuis pour voir ce qui avait été dérobé lors du cambriolage de Noël. Il n'y avait guère d'objets de valeur. Je n'en ai jamais possédé. Mais la chose étonnante est que le seul objet qui ait disparu est mon vieil ordinateur DELL, assez reconnaissable car son boitier ne ferme plus. Les cambrioleurs semblaient intéressés par son contenu. Ils seront déçus. Je range les choses importantes dans ma tête et pas ailleurs. Je ne parle pas de date ou de chiffres, mais d'idées, qui sont des choses que je manie en principe assez bien. Bien que toutes les portes de la maison aient été ouvertes ou forcées, ces visiteurs ont laissé l'essentiel : mon harnais d'aile volante et mon matériel d'escalde. J'avais peur que tout cela ait disparu.
J'ai mis cette maison en vente. J'installerai dès que j'en trouverai le temps un dossier sur mon site, à l'adresse de particuliers ou d'agences.
Ici je vais raffermir ma colonne vertébrales, souffrant surtout .... d'un excès de sédentarité. Un peu de piscine, puis de l'escalade en salle. J'ai été jadis moniteur de grimpe à Freyr, dans les Ardennes Belges. Mes dernières voies en tête datent de cinq ans, mais je pense que ça ne serait plus aujourd'hui raisonnable. S'il y a des grimpeurs qui accepteraient de s'encombrer de ma personne comme second de cordée, dans ces Ardennes Belges si belles à grimper, je devrais pouvoir suivre sous peu, j'espère. J'ai amené à Bruxelles mes chaussures et mon harnais. Je pense ( j'espère ) que je devrais pouvoir passer du 5 en second.
J'aurai pas mal de dossiers à installer ou à mettre à jour sur mon site. Après ces dix jours de break, pendant lesquels celui-ci a été en carafe tout simplement parce que la secrétaire du sponsor qui assurait la location de l'espace mémoire chez l'hébergeur a payé l'ancien ( Axinet ) et non le nouveau ( Online ). J'espère que ces deux cent et quelques euros indûment versés pourront être récupérés.
Non, je n'ai pas été victime de la loi sur l'économie numérique, pas encore. Une anecdote amusante : un jour j'ai eu un type au téléphone, qui prétendait être de la DGSE et qui m'a dit :
- Votre site ne sera pas fermé. C'est pour nous une source inépuisable de renseignements.....
Si non e vero, bene trovato ....
Dix jours ailleurs, pour s'évader, rêver un peu, dessiner, réfléchir. Au retour j'ai trouvé la pile habituelle. Je confirme : nous sommes bien à bord de la Nef des Fous. Les Tazers pour dames se vendent maintenant en France. Nous avons un président people. Bush fait circuler ses navires à la barbe noire des Mollah iraniens, espérant l'incident qui permettrait d'obtenir le Pearl Harbour II souhaité, qui permettrait de déclencher une riposte nucléaire. En attendant il rend visite aux jeunes amputés, vétérans de la guerre en Irak. Il ne fui pas. Il rencontre ceux qui, là-bas, ont perdu leur âme, lit-on. Lui n'a pas ce problème, l'ayant vendue il y a belle lurette.
Sur d'autres photos ( édition de Match pour la Belgique ) on voit que ce gosse a en outre perdu une jambe et un bras
Bush est courageux : il n'a pas fui et conserve son éternel sourire.....
Aux USA des gens circulent avec des T-shirts portant :
Nuke Iran for Peace
C'est un point de vue....
Que faire, dans ce monde de fous, sur cette planète qui perd la boule ? En réfléchissant bien, nous avons tous conclu que la seule chose que nous pourrions faire pourrait être d'essayer de construire le plus vite possible, sinon des preuves absolues, du moins de fortes présomptions sur le fait que le phénomène ovni corresponde à des incursions d'extraterrestres. Avant d'évoquer les moyens, on peut situer le but poursuivi. L'homme est malade de ses croyances. J'ai dit et écrit il y a déjà pas mal d'années que toute forme de pensée était un système organisé de croyances. Les religions, les idéologies, la science elle-même sont des systèmes organisés de croyances. Un de mes lecteurs a d'ailleurs repris un qualificatif, concernant la science, que je trouve assez pertinent, en tant que " religion laïco-scientifique ".
Vous vous changez, changez de croyances
Sur Terre des gens se croient immortels, s'accrochent à la vie comme des malades, jusqu'à leur dernier souffle. D'autres choisissent de vivre comme des morts-vivants. Des groupes partagent des systèmes de valeurs calibrées à leur convenance. Chacun voit midi à sa porte.
Qui se pose réellement la question de savoir si la Terre est ou non visitée par des ethnies extraterrestres, à part les rêveurs incorrigibles ? Les scientifiques ? Sûrement pas. Lisez Pour la Science de ce mois de janvier 2008.
Des gens, dans certains pays, dont les USA, savent à quoi s'en tenir depuis des lustres. Hélas ils exploitent cette vision et ce savoir exotique pour forger des armes sans cesse plus épouvantables. C'est idiot. Mais qui a dit que les hommes étaient intelligents ?
Christel Seval, dans ses excellents bouquins a évoqué le choc brutal qui accompagnerait la prise de conscience d'une présence extraterrestre, toute proche, à l'échelle de la planète entière.
Christel Seval
Une prise de conscience brutale ferait s'effondrer toutes nos architectures sociales planétaires comme des châteaux de cartes, nous plongeant dans l'hébétude. Cela pourrait être le cas pas exemple si une douzaine d'ovnis de belle taille s'avisaient de se poser sur les places de différentes grandes villes du monde ( la place Tien amen, la Place Rouge, la Place de la Concorde, Central Park etc.... ) et que leurs occupant aillent serrer la cuillère aux passants. Les universités se videraient. Le pape se jetterait de la plus haute fenêtre du Vatican. La bourse plongerait, etc.....
En voyant le bon côté des choses, cela ne nous ferait pas de mal de regarder un peu en l'air. Non pas pour attendre que des " grands frères de l'espace " nous apportent des solutions toutes faites et les accueillir dans des ambassades avec des super costumes d'ambassadeurs mais pour nous amener à remettre en question nos croyances. Et sur ce plan il y a du travail à faire, nom de dieu !
Enfin, réfléchissez : si des extraterrestres nous visitent, ils ont d'abord une avance technique sur nous ( mais à mon avis pas si grande que certains le pensent, s'agissant des voyages interstellaires ). Par ailleurs ils ne s'emparent pas séance tenante de nos terres, ne violent pas nos femmes, ne s'approprient ni nos biens, ni nos sources d'énergie ou de matières premières. Enfin, en certain sens, de par les précautions se Sioux qu'ils prennent à ne pas laisser traîner de preuves tangibles de leur présence, ils semblent se soucier des dommages que leur simple présence pourraient infliger à ce que nous nommons pompeusement nos cultures. Bref, ils nous respectent, peut être comme des animaux peuplant une réserve haute en couleur, sans plus. Mais ils ne nous pulvérisent pas, c'est un fait.
Il est possible qu'ils disposent de sources illimitées d'énergie ( ce qui serait le cas pour nous si nous maîtrisions la fusion aneutronique ). Sur Terre nous avons bien réussi à pousser une Z-machine à 3,7 milliards de degrés. Rien ne s'oppose, théoriquement, à ce que cette température soit accrue jusqu'à atteindre celle régnant au coeur des supernovae ( mille milliards de degrés ). Alors, pourquoi pas, au bout du chemin, la maîtrise complète des transmutations, la possibilité de décliner à volonté la table de Mendeleiev ? Et s'il en est ainsi, pourquoi se soucier des "matières premières", et au passage des déchêts, qui pourraient être convertis en hélium. Que faire de l'or, des diamants, du luxe, quand on peut recopier un chef d'oeuvre avec un synthétiseur 3d en cinq minutes ?
Je n'espère pas, je n'espère plus que les Français réagiront à cette fantastique percée qu'a représenté cette montée en température obtenue fin 2005 dans la machine de Sandia. Actuellement les petits polytechniciens qui s'agitent autour de Sphinx, la Z-machine française ( trop peu puissante et surtout beaucoup trop lente ) recherchent des ingénieurs qui soient prêts à utiliser des codes de calcul pour tenter de comprendre ce qui se passe dans ces plasmas hyperdenses. Ils sont prêts à fournir les dits codes, mentionne l'annonce. Hélas ceux-ci ne sont pas adaptés. Les codes permettant de gérer cet état hors d'équilibre inversé ( où la température ionique est cent fois supérieure à la température électronique ) n'existent simplement pas. Malcom Haines, à Imperial College est payé pour le savoir. C'est un domaine où il faut des neurones, des idées et de l'intuition.
Je pense que cette avancée est comparable à l'invention ... du feu. Celui-ci a donné naissance à des tas de choses : à la métallurgie, à la chimie, à la maîtrise de l'énergie, etc...
Fission de l'uranium, fusion de l'hydrure de lithium ou d'un mélange deutérium-tritium : des bricolages, à côté d'une science nucléaire à naître, débarrassée au passage de ses retombées négatives. Mais nous n'allons pas construire une Z-machine dans un garage. Je ne pense pas que j'irai au colloque de Vilnus, Lithuanie, en octobre 2008, sur les Z-pinches, malgré les invites de collègues étrangers. Pourquoi faire ? Pour écrire un autre rapport dont personne ne fera rien ? Je ne vois pas l'intérêt. Eh puis, en France ( comme ailleurs, du reste ) on pense "nouvelles bombes", avant tout. Aux USA la soldatesque s'affaire. En France elle se contente de rêver ( ah, vous connaissez le titre d'un livre écrit par un atomiste ayant activement participé à la naissance des engins français ? C'est : " Auprès de ma bombe " ).
A cause des implications à la défense le jeune Mathias Bavay a été prié en 2006 de regagner l'Europe après avoir un temps fait partie de l'équipe de Yonas, à Sandia. Mais désormais, dans ces théâtres-là, on joue à bureaux fermés. Bavay est en Suisse où il fait des simulations d'avalanches, et du ski. Au moins, il est au bon air.
Autour du problème ovni on peut faire des choses. Nous nous y employons. Au Geipan, après avoir, durant ses deux premières années d'existence ( depuis 2005 ) scanné et mis en ligne les archives poussiéreuses et quasi-vides du Gepan-Sepra on se penche sur " des cas ". Où était la Lune ce jour-là et à cette heure là ? Le témoin avait-il des antécédents psychiâtriques ? On se croirait au Gepan, trente ans plus tôt. Traquer des spectres d'ovnis, à l'aide de "bonnettes à réseaux" : on n'y pense même pas. C'est " prématuré ". Si un ovni se posait dans un champ, Patenet ne serait pas à même de faire effectuer des analyses biologiques.
Ah la fine équipe que voilà .....
Nous, nous avons décidé d'être complètement déraisonnables, de monter une cellule d'analyse de traces biologiques d'ovnis. C'est en cours et, confronté à un cas d'atterrissage d'ovni avec contact avec la végétation Frasson, 32 ans, saurait déjà tirer quelques petites choses intéressantes. Il sait où il va, suit simplement, à bonne allure la piste jadis balisée par Bounias, en 1981, avec l'affaire de Trans en Provence.
Nous avons décidé de monter un laboratoire de MHD dans un garage, à Fontenay, en bordure de Paris. Julien Geffray, 29 ans, s'occupera de cela avec quelques complices. Un labo dont les activités et productions plongeront les militaires dans le ridicule le plus complet. Un laboratoire dont l'accès sera effectivement interdit aux ingénieurs militaires, même en civil. Que nous inventent-ils, ceux là ? Des bombes, des armes à rayons, des engins paralysants, dont le Tazer ne représente que le minuscule sommet d'un épouvantable iceberg. Ils nous inventent des obus à uranium cancérigènes, des robots agiles qui galoperont dans des forêts où dans des ruelles pour aller porter quelque charge explosive. Ils nous inventent des drones pour nous espionner, nous tazeriser, semer des poisons, des toxines.
Vous savez quoi ? Les ingénieurs militaires me font suprèmement chier, m'insupportent complètement. Ils sont devenus le fer de lance de la connerie humaine. Si un jour dans ce garage l'un d'eux se présentait à moi, je le jetterais dehors immédiatement avec mon pied au derrière. Et il ne s'agit pas d'une menace en l'air. Parole de JPP !
Il faudra que ce mini-labo ne soit qu'un début. Il faudra faire plus. Pas beaucoup plus, mais aller jusqu'à la souffleries supersonique à onde de choc pour y démontrer expérimentalement que le vol supersonique sans onde de choc ni traînée turbulente est chose possible. Un travail qui aurait déjà dû être fait depuis trente ans. Pour ce faire il faudra disons cent mètres carrés. Toute l'installation sera déménageable au pied levé, en cas de besoin. Peut être s'agira-t-il un local acheté par des gens à revenus modestes se regroupant pour former une SCI, une société civile immobilière, qui pourra alors louer ce local à l'année, pour un franc symbolique à l'association UFO-science.
Chiche !
Cela va se faire parce que vous allez vous réveiller et nous aider à faire cela, comme vous nous avez aidé à démarrer ce labo de phytobiologie. Je n'écris pas pour avoir n connexions par jour ou pour des consommateurs de news, tranquillement assis dans leurs fauteuils. Vous allez vous bouger le cul, chers lecteurs, parce que vous allez comprendre qu'en agissant ainsi nous jouons peut-être nos dernières cartes, nous misons peut être sur nos dernières chances d'éviter une belle Apocalypse, un Armagedon des familles. Et aussi parce que si vous ne vous étiez pas bougé le cul à temps vous savez que j'aurais tout envoyé promener après trente années de combat très dur. Il s'en est fallu de très peu. Cela a tenu à quelques gamins têtus que je ne pouvais pas lâcher, alors que ce n'était pas l'envie qui me manquait de tout laisser tomber et de me contenter de dessiner de nouvelles BD de vulgarisation scientifique.
Vous allez réagir parce que chaque jour le peu de confiance que nous avions envers nos hommes politiques, nos hommes de science, nos intellectuels, nos journalistes (...) s'effiloche un peu plus. Le monde moderne, où la Chine qui s'éveille joue le rôle de modèle est sans foi ni loi. Loi du plus fort, loi du plus riche, loi du plus menteur, du plus médiatique.
Vous savez aussi qu'Apocalypse a deux significations. On pense d'abord à une autodestruction finale. Mais en Grec apokaluptikos signifie " qui se révèle ". Les deux options sont sur la table :
Comprendre ou disparaître
Les hommes de science sont censés être à la recherche de la connaissance. Mais si j'avais tout pouvoir, au fronton du Cnrs ou même des universités de pratiquement tous les pays j'inscrirais la devise à l'oeuvre :
Je ne veux pas le savoir
La science est peut être une chose trop sérieuse pour être laissée aux scientifiques, à la seule initiative de ces moines froussards, alors que nous aurions urgemment besoin de savanturiers. La science est aussi corrompue à l'extrême, dans tous les domaines. Elle brevête le vivant, sert le profit, fourbit les armes, se perd dans des théories ridicules et stériles, qui deviennent " quelque chose pour se distraire entre amis ". Science sans conscience n'est que ruine de l'âme : ça n'a jamais été aussi vrai. Ces dernières semaines Jean-Stéphane Beetschen, 24 ans, infographiste parisien, un des membres fondateurs d'UFO-science a trouvé une bien jolie formule, que je verrais bien sur des T-shirts ou des autocollants à mettre à l'arrière de sa voiture.
MAKE SCIENCE, NOT WAR
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