De la Nature Humaine

7 février 2009

 

Suite à la sortie, sur le site de Rue89, d'un dossier de " désintoxication ", représentant les conclusion du brainsorming de 30 élèves d'une école de journalistes

 

Les auteurs de cette étude

Les auteurs de cette étude, menée en quatre jours, sous la conduite du journaliste Guillaume Dasquié " spécialiste du renseignement "

 

un dossier composé au terme d'un stage de .. quatre jours, avec sans doute beaucoup plus de storm que de brain, j'ai reçu pas mal de mails, appelant à une réaction de ma part.Il va falloir faire ce travail, reprendre les points un à un. Le groupe reopen 9/11 a publié un communiqué, que vous pouvez aller consulter. Mais ça ne suffit pas, ça ne suffira pas. Très vite, je renverrai mes lecteurs à un dossier qui date déjà de trois ans, où est évoqué le livre de Guillaume Dasquié et de Jean Guisnel :

 

L´effroyable mensonge : thèse et foutaises sur les attentats du 11 septembre, avec Guillaume Dasquié , éd La découverte., Collection Cahiers libres, 2002

 

Livre l'Effroyable mensonge                  effroyable mensinge, 4° de couverture

 

Guillaume Dasquié présenté comme un " spécialiste du renseignement "

 

guisnel

Jean Guisnel, présenté comme un " spécialiste des questions de défense ".

         

Un livre qui est un tissu d'absurdités et de nullité, au plan technique, que j'ai déjà commenté dans un dossier. J'avais déjà reproduit des illustrations extraites de ce livre, qui parlent d'elles-mêmes et révèlent la nullité des auteurs en matière de connaissance des crashes d'avions :

 

extraite livre dasquié

Livre de Dasquié et Guisnel. Extrait numéro 1

 

Livre de Dasquié et Guisnel. Extrait numéro 2,
le crash sur le Pentagone, vu par ces deux journalistes

 

Crash à la verticale

Livre de Dasquié et Guisnel. Extrait numéro 3. le crash de Pensylvanie

 

On ne peut pas commettre d'erreurs grossières quand on aligne des titres comme :

 

Grand Reporter au Point
Professeur à l'école spéciale militaire de guerre
Et aux écoles de Coetquidan ( Saint Cyr )
Spécialiste des questions de défense et de renseignement

 

Lisez : c'est sur la quatrième de couverture de leur livre, ce sont ceux que Jean Guisnel, " vieux briscard ". Regardez le dessin de leur page 39. Ni Dasquié, ni Guisnel ne savent ce que c'est qu'un avion. Ce dessin est là pour expliquer pourquoi on n'a retrouvé que très peu de débris ( mais quand même, la boite noire, longtemps après ) sur le crash de Pensylvannie. Selon les auteurs c'est simplement parce que l'appareil est arrivé à la verticale et s'est enfoncé dans le sol. Là vue se présente l'appareil de profil.

Je suis ancien ingénieur de Supaéro, de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique de Paris. N'importe quel étudiant de cette école, ou d'une école d'aéronautique quelconque sait comment sont construit les avions de ligne. Et cette remarque est aussi valable pour l'affaire du Pentagone. Les parties les plus dures d'un avion, les plus perforantes, sont les axes de réacteurs, en acier. Ce sont aussi les plus denses, celles qui sont susceptibles de créer les impacts les plus importants. Or, à la fois dans le cas du " crash de Pensylvannie et dans celui du Pentagone, ces traces d'impacts des moteurs manquent. N'importe quel lecteur de bon sens le remarquera. Ces moteurs " se volatilisent ", mais pas le fuselage. Signalons que l'avant d'un avion de ligne est un radôme en plastique et que l'ensemble du fuselage et construit avec des tôles d'alliage léger dont l'épaisseur n'excède par 2 mm, exception faite de l'élément constituant le raccord des ailes, sur lequel s'attache également le train d'atterrissage.

Alors on tombe sur un paradoxe. Ces gens écrivent par exemple que " les ailes de l'appareil se sont désintégré sous l'action de l'onde de choc ". Quelle onde de choc ? Le vol s'effectue à vitesse élevée, 700 km/s, mais subsonique. Selon ces gens, les ailes sont désintégrées, " vaporisées ", on n'en retrouve rien. Mais le fuselage, lui, s'avère capable de percer plusieurs murs successifs en béton, au point de percer le dernier, dans une cour intérieure ( dans le cas du Pentagone ). Après avoir ménagé un trou aussi impressionnant ( dont la photo constituait la couverture du livre de Meyssan, le Pentagate ) cet impacteur se volatilise, lui aussi, miraculeusement. Il 'y a rien, dans cette cour intérieure.

Si on suit l'argumentation, dans le cas du Pentagone le kérosène brûle très vite. La chaleur de cette combustion fait que cette boule de feu s'élève, laissant la pelouse intacte. Mais quand on parle des Twin Towers, celui-ci brûle au contraire lentement, ramollissant l'acier de la structure.

Il faudrait savoir. Dans un crash, le kérosène, ça brûle vite ou lentement ? Selon les besoins de l'argumentation, peut-être.

Et l'alliage léger des avions, à base d'aluminium, comment se comporte-t-il ?

- Dans le cas du Pentagone il se vaporise. On n'en retrouve rien, devant la bâtiment. Les ailes et l'empennage sont transformés en chaleur et lumière par " l'onde de choc " ( je serais curieux de connaître les réponses des sieurs Guisnel et Dasquié, confrontés à la question " une onde de choc, pour vous, c'est quoi au juste ? " )

- Dans le cas des tours cet alliage se rassemble en formant des coulées le long de la façade, à haute température.

Etrange, non ? Dirait Desproges.

Ca n'est qu'un détail. Les points exposés dans Rue89 devront être repris un à un. Le compétences des experts consultés seront analysées.

Je sors de deux dossiers qui m'ont demandé pas mal de travail. L'un s'appelle " Le Pays de la Souffrance et de la Haine ". Il retrace l'histoire du Sionisme et tente d'éclaire la situation en Palestine en fournissant des détails peu connus, ou ignorés. On apprend en lisant cela :

 

Que le sionisme commence à la fin du XIX° siècle
Que les actions violentes sont bien antérieures à la Shoah, bien réelle :
J'apporte mon témoignage personnel sur la mise en oeuvre d'une chambre à gaz "expérimentale " en bordure sud de Paris, dès 1941
Que plusieurs premier Ministre de l'Etat d'Israël furent des terroristes avérés, des assassins ( Yitziak Shamir, Mennahem Begin , etc...)
etc ......

J'ai continué avec l'affaire d'Aymeric Chauprade, immédiatement exclu de ses fonctions d'enseignant à l'école de guerre. Je pense que Chauprade avait prévu cette réaction. Mais, sa conviction étant faite, il ne pouvait plus continuer à propager des thèses qui sont des mensonges et se regarder dans une glace. J'aurais fait de même à sa place.

J'ai beaucoup de travail. Je dois écrire un papier pour le soumettre à Physical Review, où il sera probablement refusé sans lecture. Mais il ne faut pas baisser les bras. Je vais en écrire un autre pour le colloque international de Physique Mathématoque de Prague, août 2009. Un troisième avec Julien Geffray, pour le colloque international de Brème, octobre 2009, sur le vol hypersonique.

Je dois aussi monter une mini maison d'édition, pour compenser la perte du salaire de ma femme, lors de notre retour dans ma maison de Pertuis, prévu pour l'été. J'écris, des livres, à un rythme d'enfer. Des choses qui n'ont pas le moindre rapport avec ce que j'ai déjà publié. Des contes pour enfants, des ouvrages inclassables ( " la grammaire sauvage " ). J'ai mis en ligne 250 nouvelles pages de bande dessinée scientifique depuis août 2008. Mécavol, l'Univers Gémellaire, Plus Rapide que la Lumière. Un vieil ami me disait hier au téléphone :

- Et avec tes oreilles, tu fais quoi ?

Avec mes oreilles, j'écoute. Avec mes yeux je lis, je tente de voir.

Entre le 2 et le 6 Geffray et moi descendons à Pertuis, pour faire les plans qui manquent, pour notre banc d'essai MHD basse densité ( 5000 euros de matériels ). On rapatrie le banc sur Paris, en voiture. Il sera installé dans le garage de Fontenay, 15 mètres carrés. Julien l'équipe déjà en outillage. Nous allons produire, dans ce garage, des résultats expérimentaux de c lasse internationale, qui seront publiés dans des revues à referee, après avoir été présentés dans des colloques. La première communication présentée à Vilnius, en septembre dernier, est acceptée par le referee de la revue Acta Physica Polonica. On attend pour les deux autres. Geffray va, seul, poursuivre ces recherches dans le seul laboratoire de MHD de France, un garage de 15 mètres carrés, prêté par un adhèrent.

Un ami a discuté avec Jack Krine, ancien pilote de chasse, qui était présent sur le plateau de l'émission de Guillaume Durand " L'objet du Scandale ". Il est revenu consterné. C'est du niveau de l'émission de Bern, " l'Arène de France " de 2007. Vous êtes prévenus. Ca sera diffusé sur France 2 le 22 février à 16 h 15. Ne vous munissez pas d'aspirine, c'est inutile.

Je vais avoir 72 ans. je suis fatigué. J'ai grand besoin de soigner mon dos, dans le jacuzzi à 4000 euros que j'installerai dans ma maison de Pertuis. Mais il faut se battre, sinon qui le fera ? Je pense aux jeunes, à l'avenir que leurs aînés leur ont construit. Souvent, je me dis " je n'aimerais pas avoir vingt ans en 2009 ".

Avez vous réellement envie de continuer à être pris pour des imbéciles, par des imbéciles comme les brillants auteurs de l'Effroyable mensonge " ? C'est à vous de choisir. On vous vous mettez à penser par vous même, ou vous laissez des gens comme eux le faire à votre place. des gens comme eux, ou des gamins de vingt ans qui jouent aux Grands Reporters.

Je vais vous dire à quoi je pense, ce samedi matin, aux aurores, comme d'habitude. Je pense que nous vivons la situation la plus grave qu'ait connue la planète depuis que l'homme l'habite. Beaucoup de choses se conjuguent. Notre planète est surpeuplée. Des régions se désertifient. Des génocides discrets sont à l'oeuvre.

 

Génicides discrets

Génocides discrets ( 9 millions de morts par an )

 

En parallèle on consacre des sommes hallucinantes pour créer des armes de plus en plus sophistiquées. Regardez ces images. Elle vous montrent un véritable bijou de technologie.
L'appareil américain F-35B, une supersonique, furtif, à ... décollage vertical. Il a une soufflante de sustentation située derrière de cockpit du pilote qui, en vol stationnaire, est mue par le moteur principal grâce à un renvoie d'angle à 90° et un embrayage. Sa tuyère, à l'arrière, se courbe sur 90°. Le décollage, l'atterrissage et les phases de transition font abondemment recours au pilotage assité par ordinateur, sans quoi les manoeuvres seraient problématiques. Quand l'avion est en vol horizontal et vole à une vitesse suffisante pour que ses ailes puissent le porter, la soufflante est débrayée et les volets fermés. La tuyère vectorisée et la possibilité de passer d'un vol "standard" à un vol mixte ou stationnaire, donnent à l'appareil une maniabilité sans équivalent. Pour l'ingénieur de l'aéronautique que je suis, c'est une prouesse de haute technologie.

 

chasseur à décollage vertical

 

Le F 35 B américain ( F pour Fighter. C'est un chasseur à décollage vertical )

 

En  A  : l'appareil, vu de face, émergeant de son hangar.

En  B : des trappes, supérieure et inférieures, démasquent une soufflante de sustentation située derrière le pilote. On voit également une ouverture sur le dos de l'appareil qui est une prise d'air additionnelle pour le réacteur principal, situé dans l'axe de l'appareil. Cet air sert également à refroidir l'embrayage.

En  C : basculement d'éléments arrière du fuselage, pour permettre l'angulation à 90° de la tuyère, qui se termine par les classiques " pétales " d'une tuyère à section d'éjection variable. On appelle ce dispositif un système " de poussée vectorisée ".

ED  : coupe de l'appareil au décollage. Les flèches indiquent les flux gazeux.

 EE  : l'appareil en vol rapide.

EF : La configuration correspondante. La soufflante de sustentation est débrayée et les trappes couvrant l'entrée et l'éjection d'air refermées. Le turboréacteur axial fonctionne de manière normale.

Les Français avaient tenté il y a bien des années d'équiper un Mirage de réacteurs de sustentation. Les Russes firent de même. Mais le poids supplémentaire faisait chûter la charge utile. Les Américain abodèrent le problème différemment en demandant au moteur principal d'actionner une soufflante, beaucoup moins lourde.

Des vidéos des évolutions de cet appareil :

Vol stationnaire :

Décollage avec simple post combustion :

Le cycle des manoeuvres, complet :

A partir du pont d'un porte-avion :

Cette formule est appelée à un grand avenir étant donnée la polyvalence de l'engin, capable de se comporter comme un chasseur et un avion d'attaque " normal " tout en jouissant de la faculté de décoller et d'atterrir n'importe où, y compris du pont d'un navire de faible tonnage. C'est la version améliorée du célèbre Harrier anglais, que l'on voit, avec Schwarzenegger aux commandes dans le film True Lies (Vrais mensonges), datant de 1994, où il vient à bout, grâce à une courageuse collaboration familiale, d'une conspiration du Jihad Rouge, Schwarzie et ses proches jouant " les gentils " et les Arabes " les méchants "; comme d'habitude

 

Affiche du film True Lies.

L'affiche du film True Lies

 

harrier

Le Harrier, avion d'attaque au sol anglais, apparu dans les années soixante
Autour de ses entrées d'air, des fentes représentant des entrées d'air additionnel

 

Il y aura un jour une version civile de cet appareil, sous forme d'un avion d'affaire, rapide et se posant n'importe où. Mais le prix à payer pour avoir tous ces jouets mortels, destinés au maintien de l'ordre, d'un Nouvel Ordre Mondial, vous l'avez dans l'image précédente.

Mais revenons à ce film " True Lies " que vous avez sûrement vu et qui porte bien son nom, si vous lisez ce message au deuxième degré. Vous avez bien ri. La fillette de Schwarzenegger est enlevée par des terroristes arabes du " Jihad rouge "

 

Le Jihad Rouge

La fille de Schwarzenegger, enlevée par les brigades du Jihad Rouge, dans une ville des Etats Unis

 

Jihad Rouge

La coiffure palestinienne, la Kalashnikov, tout y est

 

Mais la jeune fille ne se laisse pas démonter. Fort courageusement, elle leur vole la clé de déclenchement d'une bombe atomique qui fera des millions de morts, dans une grande métropole américaine. Course poursuite.

 

la fille de schwarzenegger poursuivie

Le terroriste arabe du Jihad rouge poursuivant la fille de Schwarzenegger sur la flèche d'une grue

 

l'affreux terroriste arabe

L'affreux terroriste arabe. Rassurez vous, Schwarzie le tuera comme les autres

 

Schwarzenegger sauve sa fille puis, aux commandes d'un Harrier il réussit à fixer le chef des brigades du Jihad Rouge sur un missile, qu'il tire.

 

Le regard de Schwarzenegger

Le regard de Schwarzenegger quand il envoie le méchant vers la mort qu'il mérite

 

Celui-ci est donc emporté à grande vitesse, traverse un bâtiment, puis percute l'hélicoptère à bord duquel se trouvaient les terroristes que Schwarzie n'avait pas déjà flingué avec les canons de son appareil Harrier, dont la capacité d'opérer en vol stationnaire lui permet de se positionner à proximité immédiate de l'étage où les terroristes sont retranchés et des les " avoiner " sans ménagements. Happy End. Tous les méchants sont tués. Schwarzie pose son appareil, embrasse sa fille. Tout s'éclaire pour son épouse : il était de la CIA. Mais tout va s'arranger. L'épouse entrera à son tour dans l'organisation. La fille aussi, plus tard, probablement, quand elle aura fini ses études.

Vous avez avalé des images. Vous avez ri. Vous avez trouvé les cascades passionnantes, les effets spéciaux très réussis. Mais avez vous réalisé ce qu'on vous a mis au passage dans la tête ? Pas vraiment. Ce " film-culte " a été vu par des centaines de millions de personnes et sur les chaînes nord américaine il passe une fois par semaines. .

Un journaliste Canadien a sorti un dossier où il étudie l'image de l'Arabe dans le cinéma occidental et spécialement hollywoodien. Je vous incite à regarder cette émission, diffusée le 10 janvier 2008. :

http://www.alterinfo.net/hollywood-et-les-arabes_a29177.html

 

On y évoque un film qui date à peu près de la même époque et où la vedette est Samuel Johnson, un noir, vedette du cinéma américains.On ne trouve plus ce film à louer, dans les vidéo clubs, mais il passe en boucle sur un grand écran, dans un magasin proche de chez moi. Le titre est

The rules of engagement ( en français l'enfer du devoir )

Le thème est le suivant. L'action se passe dans un pays arabe, au Yémen. Les Marines sont sollicités pour aller récupérer le personnel civil, dans une ambassade américaine, avec des hélicoptères. Des manifestations agressives se sont produites.

 

Enfants parmi les manifestants

 

Il a été décidé d'évacuer ces gens.

 

Les Marines arrivent en hélicoptères

Un commando de Marines américains vient récupérer le personnel de son ambassade, quelque part au Yemen

 

Mais, là-bas, les Marines sont la cibles de tirs nourris. Ils se trouvent soudain attaqués par des terroristes, alors qu'ils sont sur le toit d'un bâtiment. L'affaire et chaude et, dans une place en contrebas, après leur départ on dénombrera deux cents morts, des civils, hommes, femmes et enfants.

 

Photo du carnage

Photos du carnage après le tir nourri des Marines : hommes, femmes, enfants

 

Une enquête est lancées, suite au rapport fait par le colonel, rôle tenu par Samuel Jackson

 

SAmule JOnes

Samuel Jackson, pris sous le tir nourri de terroristes yéménites

 

avocat1

L'acteur Tommy Lee Jones joue le rôle de l'avocat qui se rend sur place pour éclaircir cette affaire

 

Il entend des témoins locaux.

 

témoin

" Les Marines ont tiré sur la foule "

 

Tommy Lee Jones voit alors une petite fille, unijambiste :

 

La petite unijambiste

La petite unijambiste yéménite

 

Celle-ci l'entraîne dans un hôpital local où il voit des survivants et survivantes de la fusillade

 

Victime civile

Une survivante du carnage

 

Sous un lit, l'avocat militaire du colonel Samuel Jackson découvre une cassette audio, porteuse d'une inscription en arabe.

 

Bande audio

La bande audio sous un lit de l'hôpital

 

Il décide de demander à un interprète de lui traduire le contenu de cette bande.

 

L'avocat de Samuel Jones

Ce qu'il entend le consterne

Ecoute de la bande audio

" Il faut tuer les Américains et leurs alliés. C'est le devoir de tout bon Musulman "
Tommy Lee Jones entend ces mots et est atterré.

 

Cette cassette légitime ainsi le rapport fait par le colonel Samuel Jackson. On revoit ainsi comme les choses se sont passées.

 

Enfants armés

Flash back. Les images du film montrent que tous les manifestants, hommes, femmes et enfants, étaient armés.

 

 

Enfants terroristes

et ont ouvert le feu sur les Marines

 

Ordre de tuer ces salauds

Samuel Jackson lance alors la réplique du film :

" il faut tuer tous ces salauds !

 

Vous remarquerez au passage que cette " Permission de Tuer " ( pour reprendre la célèbre expression de l'agent 007 James Bond ) est donnée par ... un noir, qui sera pas la suite défendu par un avocat blanc.

 

Les Marines tirent alors sur cette foule d'énergumènes

Les Marines arrosent alors cette foule d'excités fanatiques avec leurs fusils-mitrailleurs

 

Marines tirant sur la foule

Le tir nourri sur la foule, vu sous un autre angle. Les manifestants n'ont guère d'endroits où s'abriter.

 

Mais comme dit Jack Shaheen, le sociologue canadien auteur d'une étude qui lui a fait visionner mille films où se dégagent l'image de l'Arabe dans le cinéma Hollywoodien " à ce moment-là, on est d'accord ". Et le carnage est total.

 

Cranage légitime

Mais c'est un carnage légitime

 

Fin du film. Le colonel Jackson annonce à la radio

 

Jackson : Mission accomplie

A toutes les unités : " Mission accomplie "

 

Dernière image du film : la petite fille unijambiste, qui avait attiré notre compassion, sortant un neuf millimètres et dévoilant son véritable visage de terroriste unijambiste :

 

L'unijambiste tueuse

La petite fille unijambiste se transforme en terroriste. Fin de nos dernières illusions. Elle aussi ....

 

 

Je continuerai cette page plus tard. C'est un sacré boulot de faire toutes ces captures d'écran, de monter tout cela. Mais cela permet de s'arrêter sur les images, au lieu de les voir défiler fugitivement sur l'écran. Ce que je peux vous dire c'est que des extraits de ce film passe, en boucle, sur la séquence qui sert de démo pour les écrans à Plasma, dans le centre commercial, près de chez moi.

Je suis de la génération de ceux qui ont connue les films en noir et blanc avec les bons Cow-Boys luttant contre des Indiens à gueules de faux-jetons.

Je continue à échanger des mails avec des Juifs qui me disent" mais qi'est-ce qu'ils ont après nous, ces Palestiniens. On leur a construit des routes, des hôpitaux. On a mis le pays en valeur. D'ailleurs, en général, on s'entend très bien. S'il n'y avait pas une bande d'excités, tout se passerait très bien.

Textuellement.

Moi, j'enquête. Je cherche à savoir ce que les gens ont dans la tête. J'explore le passé, comme dans ce dossier sur l'histoire du Sionisme. Ce qui se dégage c'est qu'au fil de l'histoire on a pris les gens pour des cons. On les a envoyé se faire trouer la peau contre ceux d'en face. On est allés aussi chez d'autres, pour mettre en valeur leur région, pour leur apporter notre culture. Derrière : l'argent, les richesses minières, le pétrole, la faiblesse humaine.

Tiens, je vais finir avec une boutade que m'avais apprise mon vieil ami Vladimir Golubev, il y a 40 ans :

 

- Tu vois, chez toi, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Et bien chez nous, c'est l'inverse...

 

A suivre

 


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