Colloques de Corée et de Strasbourg
20 octobre 2010
Ma présentation orale au colloque de Corée (Vidéo)
10 décembre 2010 : Le livre est imprimé. Il nous sera livré le 15 décembre.
LES OVNIS ET LA SCIENCE Ce qu'ont découvert les scientifiques
On procède maintenant au montage du fichier destiné à l'imprimeur. Le livre sera imprimé aux frais d'UFO-science et vendu à son profit exclusif. Vous pouvez d'ores et déjà précommander l'ouvrage en utilisant le bon de commande d'UFO-science. Normalement, le livre, vendu exclusivement par correspondance par les soins de l'association, devrait être disponible avant la fin de 2010. Outre les dons que nous pourrons éventuellement recevoir, et qui commencent à arriver, le produit de la vente de ce livre financera à la fois les recherches et les missions d'UFO-science. En 2011 elles seront nombreuses. Il y aura de toute façon une autre participation à un au moins congrès international, de nouveaux résultats expérimentaux étant tombés. Nous évaluons notre budget pour 2011 à 30.000 euros. C'est cette urgence qui m'a fait rédiger ce livre, source de financement, non-stop depuis le retour de Strasbourg, toutes affaires cessantes. Doré est en train de monter la vidéo de ma conférence en Corée. Dès que ça sera OK, on mettra en ligne sur le net. Nous disposons d'enregistrements en haute définition, pris par un professionnel, des cinq heures de conférences que nous avons données à Strasbourg ce ce qui permettrait éventuellement d'extraire des passages qui pourraient être diffusés lors d'émissions de télévision. Nous sommes en train de les monter et de les sous-titrer, et de toute façon les versions basse définition seront installées dès que possible sur Youtube, dans leur intégralité. Ces documents, accessibles aux anglophones, créeront un nouveau standard en matière de discours sur les OVNI. Strasbourg a marqué un tournant (merci à Michel Padrines de nous avoir donné l'opportunité d'y présenter nos travaux). Le public a pu faire la différence entre d'une part les interventions de véritables scientifiques ( L'indien Chandra Wickramasinghe, directeur d'un laboratoire d'astrobiologie en Angleterre, l'astronaute suisse Claude Nicollier et les membres de notre équipe ), d'autre part celles de gens qui, depuis parfois 20 ou 30 ans, se font l'écho de simples témoignages, et dont les conférences sont usées jusqu'à la corde. Il est temps de passer à autre chose. La modicité relative de nos recherches expérimentales est trompeuse. Le fameux avion espion SR-71 "Black Bird" (retiré du service en 1990) volait à 3500 km/h, à 25 km d'altitude, dans un air dont la pression était de 25 mm de mercure. Les hypersoniques voleront à des altitudes plus importantes et dans un air encore plus raréfié. Dans la soufflerie hypersonique à rafale que nous allons construire, la pression dans la veine sera ajustable, mais toujours faible, et correspondra donc à ces conditions de vol. En dehors de maquettes d'aérodynes MHD, nous y testerons des modèles d'avions hypersoniques. Nous entrerons ainsi en compétition avec le laboratoire ICARE, d'Orléans ( Institut de Combustion, Aérothermique, Réacticité, Environnement : 152 chercheurs, ingénieurs et tecvhniciens ) Voir le pdf du service de presse de ce labo. et plus précisément avec son département MARHy ( Soufflerie à Mach Adaptable, Raréfié, Hypersonique ).
A gauche, le monstrueux groupe de pompage, assurant un fonctionnement en continu de la soufflerie hypersonique MARHy, d'Orléans. A droite, les tuyères, avec différents taux de détente, correspondant à différents nombres de Mach. Les nôtres auront des tailles semblables. Vous vous demandez sans doute quelle est la taille de ce groupe de pompage. Regardez bien, au centre, la taille du technicien faisant face à une échelle : Une photo qui donne un aperçu de la taille du groupe de pompage de la soufflerie supersonique d'Orléans Il ne manque plus que les idées ..... Un fonctionnement en continue n'offre aucun intérêt. Une rafale d'une durée de l'ordre de la seconde nous suffira. Nous logerons une capacité, sous forme d'un bidon de 10 mètres cubes, dans une fosse semblable à celles qu'aménagent les garagistes, pour accéder à la partie inférieure des auromobiles. Un enceinte où on fera un vide très sommaire. Une fraction de millimètre de mercure suffira. Vide qu'on pourra obtenir avec une pompe à palette d'occasion. Un système à ouverture rapide mettra cette capacité de vide en communication avec le divergent de nos tuyères. Quel dispositif ? Une vanne à guillotine ? Non, une simplement membrane en mylar, crevée à l'aide d'un perforateur descendu manuellement suffira. Tout ceci sera strictement équivalent à cette coûteuse usine à gaz. Il faut garde en tête le principe " il ne faut pas prolonger une expérience plus longtemps que nécessaire ".
Il ne reste plus qu'à avoir des idées .... Dans leur coûteuse soufflerie, les chercheurs du Cnrs d'Orléans placerons des maquettes d'engin hypersonique, comme celui-ci, extrait de leur plaquette.
Ils ont pompé le schéma sur Internet, et rajouté deux dérives inférieures ( c'est moi qui ai mis dessus les couleurs de la France ) pour se démarquer un peu de la provende du Wev. Dans la soufflerie hypersonique MARHy ils ne feront qu'étudier une maquette passive :
Ils ont déjà une bonne base de départ : des acronymes prononçables, qui en jettent. ICARE, avouez, c'est bien trouvé ! Paraphrasant le Muppet Show, on devrait mettre en dessous de notre garage de 15 mètres carrés, le " Laboratoire Lambda " : Le laboratoire où l'avenir appartient déjà au passé Il est vrai que quand on a envoyé nos trois premiers papiers au colloque de Vilnius (où ils ont été immédiatement acceptés), il avait fallu nous inventer "un laboratoire". On ne pouvait pas mettre une adresse privée. LAMBDA, ça signifie : Laboratory for Applications of MHD Bitemperature Discharges to Aerodynamics En Corée, quand les étrangers nous ont demandé ce qu'était ce " Laboratoire Lambda ", on leur a dit que c'était un laboratoire privé, fonctionnant avec des "private fundings". Comment pourrait-on leur expliquer qu'on travaille dans un garage de 3 mètres sur 5 ! Nous nous hâtons. Trente cinq années ont été perdues. Plus de trois décennies où, privé du moindre crédit (pour des recherches ou des missions ) j'ai du me rabattre sur le papier-crayon (je suis donc un expérimentateur-né, devenu théoricien par la force des choses). Aujourd'hui, grâce à l'aide de citoyens français, sans l'aide desquels nous ne pourrions rien faire, nous allons avancer rapidement dans nos recherches expérimentales, et nous baliserons notre avance par des communications dans de grands colloques internationaux. Vilnius, Brème, la Corée : déjà un beau bilan. Mais ça ne fait que commencer. Collaborer avec ces gens ? Rappelez-vous que j'ai essayé par deux fois de monter des projets avec des " institutionnels ", à la fin des années soixante-dix avec le Cnes et courant des années quatre vingt au Cnrs. A chaque fois le diktat est tombe, émis par l'Armée, concernant des recherches qui étaient censées être du fondamental (le second contrat était financé par le Ministère de la Recherche et de Technologie) : - L'Armée ne veut pas de Jean-Pierre Petit, ni dans ce contrat, ni au milieu de ces recherches. Car, qui croyez-vous qui finance ces recherches, éventuellement en sous-main . L'Armée Nous ne cherchons pas à doter la France d'un missile de croisière, ou d'un super avion espion hypersonique. Nos buts sont autres et ceux qui nous soutiennent le savent : Démontrer par l'expérience que le sujet OVNI est fécond et que l'hypothèse extraterrestre est fondée. Je suis déterminé. Rien ne m'arrêtera. On a assez perdu de temps, en particulier avec ces lemantables " Cnesseries " ( Gepan, Sepra, Geipan )
Conversation téléphonique, en 2005, avec le polytechnicien Yves Sillard, ingénieur général de l'armement,
Cette réaction, qui consiste à envisager de me faire plancher devant un parterre de bonshommes dont pas un n'a la moindre idée de ce que peut être la MHD ( Sillard non plus ) est la même que celle de ce polytechnicien qui, trente trois ans plus tôt, en 1977, avait décrété : - Petit vient d'opérer Une percée en MHD. Vite, créons le Gepan, en lui donnant le statut d'un département du Cnes et en confiant cela l'ingénieur Claude Poher "multi-incompétent" (qui nous pondra sa théorie de "universons", trente ans plus tard). Quant à ces laboratoires super-équipés, mais où il n'existe pas un type qui connaisse la MHD, c'est la réaction "post Brighton", après que j'aie ramené de ce mini-colloque en Angleterre, début 2001,la nouvelle comme quoi les Américains mettaient de paquet depuis la fin des années soixante sur l'hypersonique. Combien de types, pendant combien de temps, pour concevoir et faire voler le SR-71 ? Gardez ce chiffre en tête: Concevoir et faire voler un hypersonique utilisant la MHD, c 'est 1000 types au travail pendant trente an. Après mon retour de Brighton, et après avoir lu mon livres "OVNI et armes secrètes américaines", la réaction a été : - Petit nous révèle que les Américains sont à fond sur l'hypersonique depuis la fin des années soixante. Vite, arrosons d'argent l'ONERA et le Cnrs, et créons le groupe "plasmas froids ". Allez voir ce qui sort depuis sept ans de ce groupe de charlots, qui en sont à mettre sous tension la pointe d'un objet placé dans un écoulement supersonique, et se grattent la tête en constatant une réduction de traînée, qui discutent dans un blog.
Regardez les profondes réflexions des gens de la soufflerie MARHy, qui mettent dans leur veine une ... plaque plane avec deux électrodes, et s'interrogent gravement sur la raison suffisante de la modification de l'écoulement constatée de l'écoulement par une décharge électrique.
Après l'immobilisme en marche, c'est l'incompétence en action
Lisez les phrases ronflantes qui se trouvent à la fin de la plaquette ICARE.
Mots-clés : Ouverture, interface privilégiée, approche systémique, communicants, émergence, défi, ruptures, concepts, synergie, modéliser, politique volontariste, maîtriser, optimiser, gérer, partenariat, valorisation, à l'écoute de ....
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4 novembre 2010 : Les bonnettes à réseau, autocollantes, disponibles
Couverture médiatique du colloque de Strasbourg : Voici le lien pour visionner par internet, à partir de lundi ou mardi, l'émission Fugues qui sera diffusée ce dimanche à 11H30 sur France 3 bourgogne :
http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/evenement/fugues/ Emission de 26 minutes, de la série "Fugues", consacrée aux OVNIS. Treize pour le colloque. |
Ca a été très dur, vous devez bien vous l'imaginer. Paris - Corée : aller, onze heures, retour douze heures, serrés comme des sardines dans un 747 où les sièges étaient si proches, en classe économique, qu'il était impossible de poser sa tête sur ses bras, sur la tablette rabattue. Une vraie bétaillère. Onze et douze heures assis.
Dans cette île de Jeju, réputée pour ses sites touristiques, dont le climat est comparable à celui de la côte d'Azur (les rues sont bordées de palmiers), nous avons laissé ces visites aux autres congressistes, composant fiévreusement les powerpoint de nos communications de Strasbourg dans notre chambre d'hôtel.
De retour de Corée, où j'ai perdu ma canne, on a dû enchaîner illico, Jean-Christophe Doré et moi, avec quatre heures dans une voiture louée depuis la Corée, pour ne pas être coincés par les grèves, dont les échos nous parvenaient, véhicule qui nous a amené à Strasbourg le vendredi à minuit et demie, pour un colloque qui commençait le lendemain samedi.
Ma femme n'a pas pu nous accompagner, car elle s'était faite voler son passeport quelques jours avant le départ, dans le TGV. Doré, en plus du sien, a dû trimballer une partie de mes bagages, pour économiser ma colonne vertébrale. Franchement, je ne sais pas comment on a tenu le coup, tous les deux.
Depuis 2008 nous continuons à marquer des buts, c'est à dire à accumuler les communications scientifiques, liées de toute évidence aux OVNI, dans les grands colloques internationaux et dans les revues scientifiques de haut niveau à comité de lecture.
2008 - Colloque international de MHD de Vilnius, Lithuanie. Trois communications et un exposé oral en salle.
Début 2009 - Transformation de ces mêmes papiers dans la revue à comité de lecture Acta Physica Polonica. Commentaire chaleureux des referees.
Octobre 2009 : Une communication de 19 pages au colloque international de Brème, sur l'aérodynamique hypersonique
Colloque de Brème, octobre 2009. Fauteuil offert par un lecteur
Octobre 2010 : Présentation au colloque international de MHD de Corée des résultats expérimentaux de MHD, obtenus en août par J.C. Doré sur le banc d'essai qu'il avait finalisé, au prix de quelques nuits blanches.
Le montage qui a permis la présentation d'un résultat expérimental au congrès international de MHD
( confinemement pariétal d'un plasma par inversion du gradient de champ magnétique )
Obtention du résultat escompté dès la première expérience. Comme Hannibal, dans l'Agence tous Risques, j'aime bien quand les plans se déroulent comme prévu.
Envoi d'un papier rédigé en une journée au comité du colloque et acceptation immédiate avec communication orale. En 2008 c'est le comité qui avait pris contact avec moi, en souhaitant qu'en tant de pionnier de la MHD et spécialiste des plasmas hors d'équilibre, je participe au colloque de Vilnius.
La Corée c'est 400 participants et 275 papiers, dont une partie seulement faisant l'objet de communications orales, les autres étant sous forme de posters (affichage des travaux scientifiques sur des panneaux prévus à cet effet). Quand nous sommes arrivés là-bas, nous avons constaté que notre communication avait été déplacée vers la section consacrée aux Z-pinches, alors que nous l'avions mise au départ dans une autre.
Tout s'est très bien passé et cette fois, Doré a pu filmer mon exposé, lequel sera mis en ligne sur le net dès que possible (on commencera par cela).
Vidéo de cette communication au colloque de Jeju, Corée, octobre 2010
Dans la salle, les gens ont pris des photos, des films et des notes. Puis les questions ont suivi. Doré, au premier rang, n'était pas bien placé pour les enregistrer, mais il a capturé de manière parfaitement audible la remarque du chairman, immédiatement après mon speech :
- En somme, vous êtes en train de construire un UFO.
Pas de ton ironique, pas de sourire en coin. Un simple commentaire, qui ne suscita aucune réaction moqueuse dans la salle, qui accueillit cette phrase avec un silence attentif. Cette rencontre a été riche d'échanges, mais je ne vous en dirai pas plus dans cette page. En effet les finances d'UFO-science ont urgemment besoin d'être renflouées. Il nous faut de l'argent pour les manips, le matériel, les travaux liés à la construction d'une soufflerie hypersonique à rafale. Et également pour nous déplacer. Le colloque de Corée, ça a été 5000 euros à deux, avec l'hôtel le moins cher. Voyage plus frais d'inscription élevés.
Dès que j'aurai fini la page que je suis en train de composer je me mettrai non-stop sur la rédaction d'un nouveau livre qui sera imprimé aux frais de l'association et vendu à son profit. 170 pages, dont un cahier couleur, Prix de vente (directe, par correspondance, sans éditeur ni libraire) 20 euros, 25 pour l'étranger (dans les deux cas, le port est en sus. UFO-science précisera). Je pense qu'il sera disponible avant la fin de l'année. Mais vous d'ores et déjà le commander en basculant sur le site d'UFO-science. Mathieu Ader, secrétaire et webmaster, va mettre en place un système de paiement, chèques, virement, paypal.
Je pense que pour 2011 on devra tabler sur un budget de 30.000 euros, ( matériels, expérimentation et missions ). Ma priorité est donc de mettre en place une vente de livres qui pourra, j'espère, nous permettre de faire rentrer cet argent ( cela ne représente que 2000 ventes, puisqu'on gagne 15 euros par livre).
La finalisation de l'album Fishbird, pour lequel des lecteurs ont déjà envoyé un chèque (ceux-ci sont conservés soigneusement) devra passer après. Si les gens veulent faire des dons à UFO-SCIENCE, qu'ils ne se gênent surtout pas. Et s'ils veulent par exemple envoyer 200 euros, nous leur enverrons 10 exemplaires, dès que ceux-ci seront imprimés. Et s'ils envoient N x 20 euros, ils recevront N exemplaires.
Je raconterai ce que j'ai appris sur les Z-machines, américaines et russes, dans le livre. Plus d'un lecteur restera complètement sidéré à la lecture de ce que j'écrirai dans le livre à ce sujet.
Angara 2, la Z-machine russe
Huit éléments. 4,2 MA en moins de 100 ns
Donc, commentaires dans le livre, mais film de la conférence accessible gratuitement sur le net, dès que possible.
Passons au congrès de Strasbourg. Je commencerai par un coup de chapeau à Michel Padrines, organisateur de cette manifestation, dont le cancer à la prostate se généralise (métastases osseuses à la colonne vertébrale, recours constant à des patches de morphine). Je pense que le succès de ce colloque constitue la meilleure réponse aux attaques inqualifiables dont il a été l'objet dans les mois qui ont précédé et à la campagne de discrédit, émanant " d'ufologues", visant à dissuader les intervenants d'être là.
Tous sont venus, sauf Michau et Duboc pour des raisons de santé ou familiales. J'ai assuré avec Jack Krine cette séquence qui était initialement consacrée aux témoignages des pilotes.
Jack Krine, témoin d'ovni, ancien leader solo de la Patrouille de France
Tout a été filmé par Antoine, un ami de J-C Doré, en haute définition (donc présentable sur une télévision, la version basse définition étant destinée à Youtube). Cinq heures de conférence : plus de 100 gigas. Dès que possible ceci sera mis en forme en mis en ligne sur le net. On commencera par l'enregistrement de la communication que j'ai faite en Corée. Comme annoncé, tout le monde pourra avoir accès à ces vidéos, gratuitement. Mais il faudra patienter, car nous présenterons tous ces documents avec sous-titrage en anglais, qui toucheront alors des centaines de milliers d'internautes. La vidéo-Corée, en anglais, sera sous-titrée en anglais.
Un grand merci aux gens de mon équipe et à tous ceux qui nous ont aidés,
Christel Seval, Antoine Favreau, Xavier Lafont, Jean-Christophe Doré et sa femme Valérie, Mathieu Ader
alias " les flibustiers de la recherche "
Christel Seval a fait une intervention excellente, en couvrant le côté "science humaines" du phénomène ovni, place occupée pendant trente ans par Pierre Lagrange, ennuyeux à périr.
L'épouse et le frère de Doré ont assuré in extremis la récupération des bonnettes à réseau, fabriquées en Chine, arrivées ... la veille du colloque.
Désormais disponibles. A commander à UFO-Science ( 10 euros, port non compris ) Pour commander ces bonnettes à réseau autocollantes |
Je ne sais pas si on pourra envisager un envoi "livre plus bonnette", mais je pense que ça ne devrait pas poser de problème. Nous avons fait fabriquer mille pièces en Chine.
UFO-science ayant loué un camion, il a été possible d'amener sur place les éléments du stand, préparés par Ader, ainsi qu'UFOcatch et le banc MHD basse densité. La démonstration de celui-ci, amené en salle, n'a pu être effectuée à cause d'un bête fusible grillé. Mais la proximité des deux colloques rendait impossible toute mise au point sur les lieux. Doré et moi avons dû encaisser de plus, à l'aller comme au retour, 7 heures de décalage horaire.
Un intervenant supplémentaire s'étant greffé sur notre programme, nous avons supprimé la pause dîner en demandant aux présents d'aller se chercher des sandwiches dans les caféterias voisines, avant la séance, qui s'est déroulée, non-stop, de 18 heures à minuit. La salle de 200 places a été pratiquement pleine pour toutes les interventions du colloque. Pour la nôtre, les organisateur on admis 50 spectateurs supplémentaires, qui se sont assis sur les marches, mais ils ont estimé qu'ils serait contraire aux règles les plus élémentaires de la sécurité d'en admettre plus. Une cinquantaine de personne n'ont donc pu avoir accès à la salle. Mais tous pourront visionner ces conférences sur Youtube dès que l'équipe aura pu les mettre en forme et les installer.
Personne n'a quitté la salle pendant ces six heures et l'attention a été soutenue.
A gauche, le banc MHD, avec son superbe support en bois, fait par Mathieu Ader (pour raisons de sécurité)
Ufoscience presque complet : Mathieu Ader, JPP, Christophe Tardy, Antoine Favreau, Jean-Christophe Doré et Xavier Lafont
Dans les heures précédentes l'astronaute suisse Claude Nicollier, ayant participé à quatre missions successives de la Navette américaine, pour la réparation et la maintenance du téléscope spatial Hubble, et a même été commandant de bord pour l'une des missions (le seul non-Américain à occuper ce poste) avait fait un exposé très prenant.
L'astronaute suisse Claude Nicolier
Dans les mois qui avaient précédé il avait dû nourrir quelque inquiétude quand à l'ambiance qui aurait pu régner dans ce colloque. Mais en voyant comment celui-ci se déroulait, non seulement il a assisté à notre session, mais il est venu à celles du dimanche, avant de repartir en félicitant Padrines pour la qualité de ce qu'il avait entendu. Pour ce dernier, j'estime qu'il ne pouvait pas y avoir de meilleure récompense.
Si notre promesse sera tenue, à savoir que les enregistrements vidéos de nos conférences seront mis sur le web, je vais provisoirement réserver mes commentaires pour l'ouvrage que je vais écrire non-stop.
Simple parenthèse (mais j'avais prévenu Padrines) : la secte raélienne avait massé une cinquantaine de membres devant la porte de la salle du congrès. Un huissier est venu me demander si nous leur autorisions ou si nous leur en refusions l'accès. Nous avons répondu que n'importe qui pouvait assister aux séances, à condition de s'abstenir d'arborer des insignes témoignant de leur appartenance à la secte, et en s'abstenant de toute déclaration ayant valeur de prosélytisme. Mais un grand nombre de membres portaient déjà ces signes, bien apparents, et nous les avons photographié La police a été appelée et avec son aide, nous avons pu interdire l'accès aux membres de la secte.
Nous avions dans les préliminaires du colloque précisé que les signes d'appartenance à des sectes ne seraient pas tolérés
Cette présence de ces lamentables clowns que sont les raéliens tranche avec la qualité exceptionnelle de certains intervenants.
Le professeur Chandra Wickramasinghe, ancien collaborateur de Fred Hoyle
Directeur du laboratoire d'Astrobiologie de Cardiff, UK
Nous avons eu une intervention très sympathique du major Jesse Marcel Junior, fils du major Marcel, chargé de la sécurité à Roswell, qui a fait toute sa carrière comme médecin dans l'armée américaine
.
Avant de clore, je ferai plusieurs remarques.
Grâce à Jean-Luc Guilmot, de Bruxelles, une interview en anglais, effectuée la veille du colloque, par delà l'Atlantique, et dont il a aussitôt composé sous forme texte la traduction en français, a pu être diffusée, les spectateurs entendant le son en anglais et pouvant lire le texte sur l'écran en français. Beaucoup de gens, étant donnée l'identité de la personne interviewée, ont estimé que cela fut le point le plus fort du colloque. Nous avons convenu avec Guilmot que ce texte serait inclus dans le livre, pour faciliter sa vente, pour être pas la suite diffusé sur le net, afin de toucher un plus grand nombre de personnes.
De cette interview il ressort que les classes dirigeantes des pays les plus puissants du monde sont parfaitement au courant de la nature exacte du phénomène ovni. Il s'agit de visites d'extraterrestres. La réaction de ces classes dirigeantes a été de faire du retro-engineering pour s'emparer de connaissances scientifiques et technique dans l'unique but d'en faire des armes.
On peut être sans la moindre illusion concernant le Geipan, qui a été créé et reste contrôlé par Yves Sillard, ingénieur militaire de l'armement, ancien directeur de la DGA (délégation générale à l'armement). L'inefficacité et l'incompétence d'Yvan Blanc, responsable du Geipan, qui déclina l'invitation de Michel Padrines, n'a rien à voir à l'affaire.
Derrière le Geipan, on trouve l'ingénieur général de l'armement Yves Sillard et derrière celui-ci, l'Armée. Dans la tête de telles personnes, l'application militaire est immédiate. Ainsi, Ufocatch est une "sentinelle automatique", qui peut diriger son tir sur toute personne pénétrant dans une zone interdite, et ce même à grande distance, en commandant par exemple un tir de mortier, la position des "hostiles" étant déterminées avec deux capteurs opérant une localisation précise par triangulation (qui permettrait également de régler la hausse d'une arme envoyant des projectiles). Ce genre de réflexe est litéralement "câblé" dans la tête de ces gens. J'en ai croisés des centaines dans ma carrière.
C'est cette même Armée qui fit capoter tous les projets que nous tentâmes de monter ( au Cnes avec Esterle et Zappoli, puis avec le laboratoire de Rouen ). Monter un projet, c'est en gros cinq années d'efforts et de travail à chaque fois. A terme la soldatesque fit transmettre son message, son diktat, alors qu'il s'agissait a priori de contrats civils, avec financement civil, en l'ocurrence le Ministère de la Recherche et de la Technologie pour le projet Rouen, conduit à travers les instances du CNRS. Et ce message était à chaque fois :
- Jean-Pierre Petit devra être exclu de toute présence dans ce contrat, et de toute responsabilité dans la conduite de cette recherche.
Le CNRS, quant à lui, me priva de crédits de tous ordres pendant 30 années.
30 ans de perdus
A chaque fois, privé de mes directives, ces coûteux projets capotèrent lamentablement, et il en serait de même si actuellement nous envisagions de traiter nos actuelles recherches expérimentales dans un cadre institutionnel, quel qu'il soit.
Démontrer que le phénomène ovni se prête à des recherches scientifiques, c'est aussi faire du "retro-engineering". Mais nos buts sont autres. Quand nous aurons démontré expérimentalement la faisabilité d'un vol supersonique, et même hypersonique, en soufflerie, et au passage fait fonctionner une maquette de l'engin Aurora, avec sa seconde entrée d'air contrôlée par la MHD, pour clouer le bec d'un imbécile de journaliste aéronautique qui avait déclaré que c'était du "délire technologique", nous n'irons pas plus loin.
Nous aurons donné du crédit à l'hypothèse véhiculaire, et là est le but poursuivi. Désolés, monsieur Sillard, il ne s'agit pas de doter la France de missiles de croisière hypersoniques ou de torpilles hypervéloces (qui seront testées dans un autre ... garage).
Des envoyés des militaires ont tenté un contact (pas avec moi!) sur le stand d'UFO-science, déclarant "que tôt ou tard ces recherches devraient bénéficier du soutien de l'armée, qu'il serait déraisonnable d'imaginer qu'il puisse en être autrement". .
Eh bien non, grâce à vous, grâce à ceux qui nous ont aidés, s'ils continuent de le faire.
Après trente année d'impuissance, les choses ont brutalement basculé. Grâce aux dons et à la vente d'un livre un banc d'essai a été monté en quelques mois, une manip a été torchée en quelques heures, un papier rédigé dans les jours qui ont suivi, aussitôt accepté par le comité scientifique d'un grand colloque international. Le montage des manips suivantes est déjà en cours.
Petite parenthèse : Les débuts de cette association Ufoscience, crée en 2007, ont été il est vrai fort laborieux. Nous nous sommes heurtés aux problème qui pénalisent toutes les associations loi de 1901. Or nous ne pouvions pas nous permettre d'avoir à gérer des problèmes humains divers et variés, et c'est toujours le cas. La crise de 2008 étant passé, quelques membres fouteurs de merde ayant été exclus, et un forum qui s'était empli de blabla, comme tous ceux qui tournent autour du sujet ovni, fermé, l'association s'est repliée sur un noyau d'actifs dont le nombre ne dépasse pas le nombre des doigts d'une main. Mais la quantité de travail que ces garçons ont alors abattu est fantastique.
Tout a pu redémarrer sur des bases saines après le colloque de Brème, d'où j'étais revenu si écoeuré que j'étais alors décidé de fermer l'association (ses statuts m'en donnaient le droit) en virant l'actif à une association caritative quelconque, comme les restaurants du coeur. Sentant le danger, Jean-Christophe Doré est alors descendu chez moi en m'amenant cette fantastique réalisation qu'est ufocatch, et en voyant cela je me suis dit que je ne pouvais pas abandonner.
Le système de tracking automatique conçu et réalisé par Jean-Christophe Doré
C'est lui, véritable Mac Gyver, qui a finalisé le banc d'essai MHD en basse densité, projet qui était à la dérive depuis deux ans, en ne ménageant pas sa peine.
En même temps Ufoscience a totalement changé sa manière de fonctionner. Mathieu Ader est devenu le webmaster du site. Dès le début de 2009 nous nous sommes mis à refuser les chèques de renouvellement de cotisations, simplement en pensant aux ennuis que nous avaient faits en 2008 quelques imbéciles disant haut et fort "moi, j'ai payé 15 euros. J'ai des droits. J'exige une assemblée générale, avec motion, renouvellement du bureau, prise de décision démocratique sur la façon dont les revenus 'du livre édité par Ufoscience' seront employés". Seul moyen d'éviter ces luttes pour une prise de pouvoir : financer les activités de l'association à travers des dons et des ventes de livres, écrits par moi.
En attendant il nous reste sur les bras un congélateur de laboratoire à 5000 euros, qui n'a jamais servi, dont nous ne savons plus que faire, et que nous mettrons bientôt en vente sur e-bay.
En parallèle, Xavier Lafont s'est occupé de remonter un site sur l'affaire Ummo, qui est prêt et que nous ouvrirons dès que possible. J'ose espérer que cette mise à disposition de ces documents, dans un tout autre état d'esprit, fera disparaître du haut de la pile Google, quand on compose Ummo, la bande de bandar-logs qui s'étaient approprié, il y a dix ans, André-Jacques Holbecq en tête, ce fantastique dossier.
Ces derniers temps les actions de ce groupe " Ummo-science " avaient viré au grotesque quand un certain Denocla, déjà vendeur de plus de cent articles, genre T-shirts, caleçons, tasses, casquettes, où étaient imprimé en sérigraphie des images empruntées au dossier Ummo, avant mis en vente un DVD porteur de "chansons en Ummites", composées par lui ! On peut espérer que bientôt seront nettoyées ces "écuries d'Augias", grâce au travail de fourmi de Xavier.
Car le dossier ovni n'est pas un buisness pour boutiquiers en tous genre.
Nous avons préféré différer l'ouverture de ce site pour après le colloque, pour ne pas voir débarquer des "experts", véritables bandar-logs, qui s'étaient amplement exprimés dans cette pantalonnade que fut la manifestation de Châlons en Champagne, "première rencontre ufologique européenne", organisé par Gérard Lebat, fondateur des " repas ufologiques ". Le grotesque absolu.
Fin de cette parenthèse.
La seconde remarque concerne l'absence de scientifiques extérieurs à notre association, et de journalistes scientifiques (comme Philippe Chambon, de Science et Vie et Alain Cirou, rédacteur en chef de Ciel et Espace, que nous avions sollicités et qui n'ont pas eu la courtoisie de répondre).
Nous avons bénéficié d'un minimum de soutien médiatique (une demi-page dans un grand journal local et l'enregistrement d'une interview-dossier par l'antenne locale de FR3).
La journaliste de FR3 et son réalisateur. En arrière-plan Ufocatch et le banc MHD basse densité
La Science d'en Haut et la Science d'en Bas
L'expression " la France d'en haut, et la France d'en bas " a été lancée. On pourrait maintenant parler de "la Presse d'en haut et de la Presse d'en bas". De même les expressions "la Science d'en haut et la Science d'en bas" ont un sens.
Dans les trois cas des oligarques sont à la solde des puissances d'argent et du lobby militaro-indutriel. Sur le sommet du panier, on sert ses maîtres. En dessous, on se tait, de peur des représailles sur le plan carrière ou emploi.
Les citoyens français, et de même les citoyens de tous les pays sont en train de prendre conscience de cette réalité, position que l'on qualifie aussitôt, dans la Presse d'en Haut de "conspirationniste".
Je citerai l'exemple du président Giscard d'Estaing, qui fit adopter par une assemblée complice ou inconsciente la loi de 1973, interdisant à la banque de France d'émettre de la monnaie sans intérêt, sous prétexte de limiter l'nflation, ce système faisant de facto entrer le pays dans le système de dette avec intérêt vis à vis de banques privées, à l'image des Etats-Unis vis à vis de la FED, la Federal Reserve Bank, dette évidemment insolvable. C'est ce même Giscard d'Estaing qui rédigea la constitution européenne, refusée par la Français par référendum, qui comportait par exemple un article où la police était autorisée à faire feu sur des manifestants "si la manifestation prenait une tournure insurectionnelle".
Cet hiver les citoyens français ont aussi découvert que leur ministre de la santé, Roselyne Bachelot, servait plus les intérêts des groupement pharmaceutiques que les leurs.
L'ex garde des Sceaux, Rachida Dati, à travers un lapsus qui fit le tour de la planète, exprime certainement quelque chose de profond. Mais quoi ? A vous de vous faire votre propre idée. Freud dit que lorsque les gens font des lapsus, ils expriment alors quelque chose d'important, qui joue ou a joué un rôle important dans leur vie.
Ailleurs, l'Union Européenne vote une loi qui interdira l'usage de plantes médicinales, en contraignant ceux qui les utilisaient ou les diffusaient de se conformer aux procédures d'agrément en vigueur dans le secteur pharmaceutique. Un marché qui échappe pour le moment à l'emprise des lobbies.
Le lobby militaro-scientifique nous emmène lers des gâchis hallucinants que sont ITER et Mégajoule.
Nous avons découvert récemment que nos élus avaient immédiatement repoussé, à une majorité écrasante, une motion suggérée par quelques uns, qui tendait à leur faire perdre leurs avantages vis à vis des retraites, en les ramenant au statut de simples citoyens.
Nous sommes gouvernés, gérés par des voyous et des gens médiocres, incompétents, ou à la solde de puissances d'argent et du lobby militaro-industriel.
Je ne sais pas comment les choses pourront changer, mais à notre micro-échelle, grâce à ma maîtrise d'une discipline scientifique réputée comme très pointue, on voit apparaître "une recherche citoyenne", directement financée par les citoyens français, avec "un retour sur investissement" défiant toute concurrence. .
Lorsque j'ai pris la parole à Strasbourg, après avoir remercié un certain nombre de personnes, j'ai voulu remercier, à 73 ans, tous ces anonymes qui nous avaient financièrement soutenus depuis trois ans, et vis à vis desquels nous n'avions pas démérité. Et à ce moment là les mots se sont noués dans ma gorge, sous une poussée d'émotion, j'avoue. Les gens présents l'ont parfaitement perçu, et ceci s'entendra également dans la vidéo.
Le dernier congrès international auquel j'avais participé, c'était en 1983, c'est à dire il y a vingt sept années, Il s'agissait du VIII° congrès international de MHD de Moscou. J'avais dû, comme aux congrès précédents, y aller à mes frais, mangeant midi et soir les viennoiseries dont j'emplissais mon sac au petit déjeuner, dans le luxueux hôtel National où nous étions contraints de résider. Impossible de trouver un restaurant au voisinage de l'hôtel. L'époque ne s'y prêtait pas. Et impossible évidemment de déjeuner à midi avec mes collègues. Ce jour-là j'avais dit "stop, tu ne peux pas continuer comme ça".
Manqués, les colloques de Tsukuba, au Japon, en 1987 ou de Pékin en 1990, dont les comités de sélection avaient accepté mes communications.
Aujourd'hui, si les gens continuent de nous appuyer, nous irons partout, aux quatre coins du monde, dans les colloques les plus prestigieux, marquer à chaque fois des buts. Et nous irons aussi en France, lorsque se tiendront des colloques de physique des plasmas. En prime, dans ces colloques hexagonaux nous amènerons notre laboratoire avec nous, pour démonstration. Je n'ai jamais croqué de physicien des plasmas. C'est à essayer.
Pour éviter les pièges et les fondrières du fonctionnement des association loi de 1901, nous refusons les cotisations d'adhérents. Alors il reste les dons. Et pas un seul centime ne sera gaspillé. Je table sur un budget de 30.000 euros pour 2011. C'est trop pour un homme seul, pour un retraité du Cnrs. Mais si 300 personnes donnent par exemple 100 euros chacun, un fait le plein. J'ai 3000 connexions par jour et des dizaines de milliers de fans. Si ces gens donnent ne serait-ce que quelques euros chacun, nous tournons. Alors nous pouvons monter des manips et être présents dans des grands colloques internationaux, comme en Corée en octobre 2010, ou à Brème en 2009, ou en Lithuanie en 2000. Nos papiers sont acceptés séance tenante et dans ces assemblées nous n'avons pas que des ennemis, loin s'en faut. Aucune de nos communications scientifiques, depuis 2008, n'a suscité ne serait-ce qu'un sourire. Dans une prochaine fois, nous ciblerons, entre autre, sur un colloque de physique des plasmas situé en France. S'il des attaques sont lancées, il y aura du plomb à prendre. En matière de physique je reste dans la catégorie poids lourds.
C'est tout l'avantage d'une démarche expérimentale, plus coûteuse que le papier-crayon, mais impossible à contester. Evidemment, il peut paraître fou d'envisager de damer le pion à des labos super équipés, comme ceux du Cnrs d'Orléans, avec leurs souffleries hypersoniques fonctionnant en continu, toutes finabcées par l'Armée. Mais en envisageant une soufflerie à rafale, d'une seconde, on devient mille fois moins cher. Pas cent, mille fois !
Et les idées, les connaissances, c'est nous qui les avons. Eux, n'en ont pas, ça crève les yeux. Cherchez leurs projets de recherche, vous n'en trouverez point. Au mieux, ils envisagent d'installer une maquette passive d'un X-43 à la française, simple maquette passive, "évacuant la chaleur collectée par rayonnement". Regardez, on lui a rajouté des dérives inférieures, pour que ça ne ressemble pas totalement au bazar américain.
On ne se réveille pas après 30 ans de sommeil, d'abandon d'une discipline, pour dire " on va faire de la MHD". Un domaine, hyper-pointû sur le plan théorique, qui n'est pas une discipline mais presque un art, dont les Russes sont les maîtres (rappelons que le père de la MHD russe n'est autre qu'Andréi Sakharov, qui avait produit 100.000 ampères en 1954 avec un générateur à explosif au niveau de capacité d'une petite écle technique).
La communication de Corée, avec une expérience originale, brillante, est un premier exemple de résultat expérimentaux "béton", qui ne sont pas passés inaperçus. Il y en aura d'autres. Le montage des manips suivantes est déjà en cours et ... ça marche déjà !
Nous pouvons nous offrir le luxe de fonctionner avec la seul aide du public, ce qu'un Nicolas Hulot ne pourrait faire. Ses sponsor sont des entreprises cousues d'or et par ailleurs... polluantes. Qu'il se permette un seul écart de language et il disparaîtrait du petit écran sur une simple pression d'un bouton. Nos médias officiels sont pavés de sièges éjectables.
Je me souviens de l'expérience qu'a vécue un Jean-Yves Casgha, avec son festival Science Frontière. Des gens comme Benveniste et moi y étions présents. Il y avait une ambiance d'enfer. Mais nous dérangions, terriblement, Jacques et moi. Des gens lui ont alors proposé une aide financière, importante. Ca lui est monté à la tête. Eh puis il était tributaire des médias officiels, nous, pas. La méthode a fait ses preuves. On fournit "une aide financière puissante", puis on coupe le robinet, et l'entreprise connait alors de graves difficultés. On impose des restrictions, des interdits, et le tour est joué. Casgha a du mettre la pédale douce, jusqu'à la lâcheté.
Que croyez-vous qui s'est passé à Strasbourg ? Exactement la même chose. Des "investisseurs" se sont manifestés (mais avec le pouvoir et l'armée derrière. On entendait les bruits de bottes à cent pas) . Pas si bêtes. On a répondu :
- Nous, on très bien dans notre garage, avec quelques dizaines de milliers d'euros par an. Avec ça on va produire des résultats avec régularité et continuer de marquer des buts dans les grands congrès internationaux, où un Nicolas Hulot ne saurait mettre ses fesses. La tribune, pour lui, c'est le petit écran, rien d'autre. Idem pour les Bogdanoff, qui sont obligés, pour se maintenir, de flirter avec le fils Sarkozy et qui ne sauraient, dans leurs émissions, inviter un type comme moi (ils me l'ont dit au téléphone, en précisant que la consigne avait été passée par France-Télévision).
Le petit écran appartient à Lagardère et à d'autres groupes qui défendent des intérêts privés. La liberté a son prix.
Un type a dit :
- Vous serez tôt ou tard obligé de passer par l'armée, seul financeur institutionnel disposant de gros moyens.
Doré a répondu :
- J'ai monté UFOcatch dans ma cuisine, et c'est un lecteur qui m'a dit "votre lyre, moi je les importe. Je vous en envoie une immédiatement".
Ufocatch, dans un circuit institutionnel, ça représenterait un million d'euros, juste pour commencer à réfléchir. Et c'est un truc où il y a 99 % de soft. Tout est dans le programme de gestion des signaux captés, et dans leur traitement, problème géré haut la main par Jean-Christophe, qui a oublié d'être bête.
Même le fauteuil roulant que j'ai utilisé pour aller au colloque de Brème, en Allemagne, a été immédiatement payé par un lecteur, vous vous rendez compte (je me vois allant à Brème dans un fauteuil roulant de couleur kaki, payé par l'armée).
En résumé, en avant pour une recherche citoyenne. Objectif : 30.000 euros pour 2011. Je reproduis ce que nous avons mis sur le site d'Ufo-science
http://www.ufo-science.com/wpf/?page_id=2529 :
Vous souhaitez aider UFO-Science en faisant un don financier ou un don de matériel, ou en achetant un ou N exemplaires de l'ouvrage qui est en cours de rédaction, et qui devrait être disponible fin de cette année ? Par CHÈQUE : Merci de libeller votre chèque à l’ordre d’UFO-SCIENCE et de le faire parvenir à notre adresse postale, située au siège social de l’association : UFO-SCIENCE Par VIREMENT BANCAIRE : Par PAYPAL ou Carte Bancaire: |
La troisième remarque est que la gestion du sujet ovni ressemble à une partie de football. C'est sur le terrain qu'il faut évoluer, pas dans les vestiaires, et c'est là qu'il faut marquer des buts. Le lecteur comprendra parfaitement à quoi je fais allusion.
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Le 27 septembre 2010 : Des militaires de haut rang ont donné une conférence de presse aux Etats-Unis.
Présents à cette conférence de presse du 27 septembre 2010 Robert Salas Ancien officier USAF de lancement de missiles nucléaires Dwynne Arneson Retraité de l'USAF, Lieutenant Colonel, Officier responsable du Centre de communication Robert Jamison, ancien officier de l'USAF, responsable du ciblage des missiles nucléaires Charles Halt, Lieutenant Colonel de l'USAF, ancien commandant de base adjoint Jérome Nelson, ancien officier USAF, affecté au lancement de missiles nucléaires Patrick Mac Donnough, ancien officier USAF, chargé des repérage géodésiques sur les sites de missiles nucléaires Bruce Fenstermacher : Ancien officier USAF, chargé du lancement de missiles nucléaires |
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Tous témoignent du fait que des ovnis ont stationné à proximité de silos de missiles nucléaires et qu'après cet événement les système de lancement, désactivés, durent être réinitialisés. L'un des participants ajoute "un système de lancement d'un missile, je veux bien. Mais dix d'un coup, non".
http://www.youtube.com/watch?v=73ZiDEtVms8&feature=player_embedded#
Tous sont persuadés que ces actions se sont produites un très grand nombre de fois mais qu'ils sont les seuls à avoir témoigné de ces faits. Les systèmes avaient été désactivés, mais n'étaient pas endommagés. Tous sont d'accord pour dire que ces actions, qu'ils attribuent tous à des interventions d'extraterrestres représentent un message on ne peut plus clair, concernant la dangerosité des armes nucléaires, dont l'humanité devrait impérativement se débarrasser. Voeu pieux, évidemment.
L'accent est également porté sur le cover-up lié au phénomène ovni, depuis des décennies. Et un des participants de conclure "si vous espérez qu'un jour des pays comme les Etats-Unis et la Russie vont admettre cette identification entre le phénomène ovni et des visites d'extraterrestres, vous pouvez toujours attendre".
Leur prestation est posée et percutante. Mais ils précisent que les grands médias n'ont pas donné d'écho à les déclarations, sinon en présentant l'affaire sur le mode de la dérision (on plaisante toujours de ce qui fout une trouille bleue). On peut rapprocher tout cela de l'accueil que la grande presse française avait fait au rapport Cometa, lors de sa publication en 1999. Ses auteurs, militaires retraités, mais tous de haut rang, furent décrits "comme des papy qui avaient pèté un câble". Or quand on regarde cette vidéo ci-dessus, on ne saurait prendre de tels témoignages à la légère.
Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'on ne saurait aujourd'hui accorder la moindre confiance à " la Presse d'en Haut ". Ce sont des gens aux ordres ou décérébrés. Un journaliste de cette presse d'en Haut est à l'information ce que Bernard Henri Lévy est à la philosophie.
Une grande majorité des scientifiques, dans la plupart des pays, et en tout cas en France, reste complètement sourde à des interpellations comme celle-ci, comme à des manifestations comme celle à laquelle nous avons participé à Strasbourg. La conclusion est aussi qu'on ne peut absolument pas faire confiance à cette " Science d'en Haut ", aux ordres ou décérébrée.
Je me rappelle au passage un article de Jean-Claude Charpentier, qui était à l'époque directeur de l'important département Sciences Physiques pour l'Ingénieur, au CNRS, publié dans un numéro spécial du courrier du Cnrs consacré aux rapports entre les milieux de la recherche et l'Armée, intitulé "Chercheurs, il faut qu'on se parle". Il disait en substance que l'Armée ne pouvait pas produire un nombre de contrats de recherche en rapport avec celui des chercheurs qui souhaitaient collaborer. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Je ne sais pas si cette maxime a encore un sens dans la science d'aujourd'hui.
Où trouver une pensée libre, de nos jours ? Tout simplement au sein du grand public, visiblement plus conscient, équipé de son simple bons sens, plus intègre que les oligarques qui peuplent tous les secteurs de notre société. Face à une telle démission, à une telle irresponsabilité de nos "élites" on se sent tragiquement seuls. Je suis probablement un des très rares scientifiques de haut niveau qui ose parler à visage découvert du sujet OVNI et cela me consterne.
On dit que c'est par la tête que pourrit le poisson. On est amené à se demander pourquoi on en arrive à une telle situation. Au-delà de tout cela, on en revient au thème du "curseur".
Où se situer entre l'aveuglement, la surdité entretenus par l'abrutissement médiatique ambiant, et le conspirationnisme à tout crin, véhiculé par Internet ?
Je dirai d'abord que ce mot "conspirationniste" a été très bien choisi, de par sa connotation négative et ridicule, et il a encore de beaux jours devant lui. Je lui préfèrerai l'expression "lanceur d'alertes".
Jusqu'où peut-on penser trop loin ?
Paul Hellyer, ancien ministre de la défense du Canada
Il est significatif que ce soit des gens relativement âgés qui mènent cette campagne contre la désinformation ambiante. Et avec le fil du temps, je finis par en faire partie, à 73 ans. On peut se dire que ces gens n'ont plus rien à craindre ou à perdre.
Nous allons tous mourir un jour. A chaque fois que j'ai cette pensée, je ne peux m'empêcher de me rappeler cette boutade d'Oscar Wilde :
- Je sais bien que personne n'est immortel, mais j'espérais que pour moi, Dieu aurait fait une exception.
Si certaines personnes âgées semble s'accrocher à leur existence, c'est par peur de la mort, appréhension face à ce Grand Saut dont a priori nous ne savons pas où il mène. Face à ce sujet, nous trouvons chez les scientifiques la même démission, le même déni. Encore un tabou.
Circulez, il n'y a rien à voir
Je pourrais changer ma formule et écrire
La science est un système organisé de tabous
Pour rester dans le scientifiquement correct, il faut réussir à naviguer entre tout un ensemble de tabous.
- Inutile de se préoccuper des êtres qui vivent dans les autres planètes : ils ne peuvent pas venir nous voir, ni nous leur rendre visite.
- Ne dites jamais que des aspects de la Nature vous déconcertent, on cesserait de vous prendre au sérieux. Si c'est le cas, inventez au plus vite un mot pour colmater la brèche, comme matière sombre, énergie noire, supercordes, trou noir géant. Ca marche à tous les coups.
- Efforcez-vous de vous accrocher à l'idée que vous êtes immortel, jusqu'à ce qu'on vous mette à la morphine. Alors, ces questions n'auront plus d'importance et vous resterez dans le médicalement correct. C'est ça qui compte avant tout.
- Si un jour vous vivez une expérience qui vous semble sortir du cadre d'une explication rationnelle, efforcez-vous de l'oublier au plus vite. Les sorties hors corps ne sont que des rêves. Quant aux impressions d'accéder à des vies antérieures, n'en parlons pas !
- Si un jour vous voyez une soucoupe volante, tournez-vous et regardez dans la direction opposée. En plus, fermez les yeux, comme ça c'est plus sûr.
- Evitez de parler avec un extraterrestre que vous ne connaissez pas
- Dites-vous bien, comme le surréaliste Picabia, qu'il y a des situations où même si c'est vrai, c'est faux.
- Accrochez-vous à l'idée que la science progresse. Si des gens vous parlent d'un changement de paradigme, évitez-les. Ce sont des propos qui ne peuvent que vous déstabiliser, et déstabiliser votre entourage, vos étudiants, dissuader des gens de vous filer des crédits.
- L'histoire de la Terre est parfaitement linéaire. N'écoutez pas ceux qui disent que notre planète aurait pu connaître des récessions successives. Ce sont des méchants.
- Darwin for ever. Faites confiance au hasard, les yeux fermés. C'est lui qui est le moteur de l'évolution. Faites confiance aux schémas évolutifs concoctés par les tenants de cette théorie. Faites confiance au gradualisme. Ne vous plaignez pas de l'absence chronique de chaînons manquants dans différents schémas évolutifs. Au contraire, réjouissez-vous que nous ayons au moins quelques fossiles à étudier. Dites-vous que ça aurait pu être franchement pire.
- Essayez de vous convaincre que la conscience est un phénomène enzymatique, né au fil de rencontres entre biomolécules et que la pensée est gouvernée par des phénomènes cahotiques. Quand vous y serez parvenus, essayez d'en convaincre les autres.
etc...
La pensée dite scientifique est un fantastique patchwork d'incohérences.
Etre scientifique, c'est slalomer entre une foultitude de faits gênants. Je comparerais sa démarche à celle d'un policier municipal, petit fonctionnaire zélé, qui pose des contraventions à des voitures mal garées, mais qui a pour consigne de s'éloigner au plus vite si d'aventure, à travers la vitre de l'une d'elles il apercevait un cadavre en état de décomposition.
Qu'ils sont étranges, ces papy qui propagent des choses si dérangeantes. Si vous regardez cette vidéo de Paul Hellyer, 86 ans aujourd'hui, vous l'entendrez évoquer les commentaires fournis par un certain Wilbert Smith, concernant la perte d'appareils, lors de rencontres avec des ovnis. On voit émerger des mots comme " gravité différentielle ", "différentiel temporel ". Je ne sais pas qui est ce Wilbert Smith, ni d'où il sort cela. Je crois qu'il est décédé. Face à ces mots je ne suis pas en mesure d'accoler une théorie bien construite. Seulement des conjectures, qui en valent d'autres, qui se colportent dans les couloirs des académies.
http://www.youtube.com/watch?v=mR2tVJ2SRk0
J'ai travaillé depuis 35 ans sur un mode de propulsion par la MHD et je continue de le faire. Certains seront peut-être très surpris si je leur dis qu'il est peut être extrêmement probable que les ovnis n'utilisent pas cette techno-science, du moins quand ils stationnent au voisinage du sol. Ce que je veux, c'est annihiler les ondes de choc autour d'objet immergés dans des courants gazeux supersoniques, un peu à la façon dont un type essayerait de montrer qu'un Airbus peut voler, en construisant un modèle réduit mu par un élastique.
En effet, un engin pesant un bon poids (certains, en se posant, laissent des fortes empreintes sur le sol, ce qui permet souvent d'évaluer leur masse en dizaines de tonnes), qui se sustenterait au voisinage du sol par la MHD fonctionnerait comme un hélicoptère, en aspirant l'air situé au dessus de lui et en le projetant vers le bas. Même en régime laminaire, cela soulèverait de la poussière.
Mais il existe une foule de témoignages où des tas de gens ont été très proches d'un ovni, voir même carrément dessous, sans sentir le moindre courant d'air, sans que celui-ci ne fasse bouger un cheveu de leur tête, ou le moindre brin d'herbe, comme par exemple lors du cas dit " de l'Amarante", en France, en 1982, où le témoin était à un mètre cinquante de l'objet, lequel était à un mètre au dessus de son gazon.
Tous les gens qui connaissent un peu la physique mathématique (fondée sur l'action coadjointe d'un groupe dynamique sur son moment) savent que des particules d'énergie et de masse négatives peuvent exister. Pire encore, dans ce "monde parallèle", ce négamonde, les photons émis par ces particules de masse négative ont aussi une énergie négative, ce qui fait que nous ne pourrions par les voir. Nous et nos téléscopes, au passage.
Mais il y a pire encore. Si vous êtes assis sur votre chaise et que vous ne passez pas au travers, c'est parce que les atomes et molécules qui constituent votre fessier interagissent avec ceux de la chaise à l'aide des forces électromagnétiques, qui procèdent par échange de photons. Si tout d'un coup toutes les particules qui vous composent voyaient leur masse changer de signe, ces forces électromagnétiques "fessier-chaise" disparaîtraient. Mais la force de gravité subsisteraient.
Vous me direz " alors je passerais à travers mon fauteuil ? "
Perdu ! C'est le contraire. Comme ces particules de masses opposées se repoussent, vous vous retrouveriez expédié vers le plafond de la pièce avec une accélération de 9,81 mètres par seconde. Vous passeriez au travers, comme Garou-Garou, le personnage du livre de Marcel Aymé, le Passe-Muraille. En continuant votre chemin vous traverseriez le grenier, la toiture et après avoir traversé l'atmosphère terrestre sans subir le frottement de l'air, puisque ces molécules passent au travers de votre corps, la Terre continuerait à vous repousser.
Bref "vous tomberiez vers le haut ".
Si vous disposez d'un système vous permettant de changer le signe de votre masse avec une certaine fréquence, vous alterneriez les chutes vers le bas et vers le haut. Bref, vous donneriez l'impression de ne plus rien peser, d'être en état d'antigravitation, ou de "gravitation différentielle", si on veut.
Il faut savoir, théorème de Souriau, 1972, qu'inverser sa masse équivaut à cheminer à rebrousse-temps. D'où le "différentiel temporel".
- Vite, une aspirine....
Imaginez que vous vous trouviez au voisinage d'un vaisseau extraterrestre et que vous persistiez à l'embêter. Pire, à faible distance vous lui envoyez une volée de pruneaux, ou un missile. Qu'est-ce qu'il fait pour parer le coup ? Il inverse sa masse. Alors, à vos yeux, il cesse d'être visible (à noter qu'il cesse également de vous voir, puisque ses appareils de mesure ne peuvent plus capter vos photons, d'énergie poistive). Il cesse aussi d'interagir avec toutes les particules à masse positives qui l'entourent et vos obus ou votre missile lui passent au travers sans que cela ne lui fasse ni chaud, ni froid.
Accessoirement, il "tombe vers le haut", repoussé par la Terre, ce qui est pour lui un moindre mal.
A cela il faut ajouter autre chose. Autour du vaisseau il y a des molécules d'air, qui entrent sans cesse en collision entre elles et, à la pression standard, s'agitent à une vitesse moyenne de 400 mètres par seconde, vitesse dite "d'agitation thermique". Dans le volume où l'ovni se trouvait avant son inversion de masse, celui-ci est toujours présent, mais il est devenu "infiniment transparent", Rien ne se trouve plus sur le chemin de ces molécules d'air. En d'autres termes, l'endroit où se trouvait l'ovni se comporte comme ... un vide, un "trou d'air". Alors les molécules d'air vont combler ce vide, ceci s'accompagnant d'un forte perturbation de pression (voire d'une onde de choc), d'autant plus importante que l'ovni est volumineux, susceptible de disloquer un avion, s'il est assez près.
C'est peut peut être ce qui est arrivé au capitaine Mantell, en janvier 1948, qui s'envola avec son appareil en tentant de s'approcher d'un ovni sphérique dont il évaluait le diamètre à 170 mètres (précision qui semble indiquer que quand il a transmis cette donnée il devait en être assez proche).
Le capitaine Mantell
On ne peut pas en vouloir au pilote de l'ovni qui, voyant arriver ce moustique, décida d'inverser la masse de l'appareil, lequel se trouva soudain face à une bulle de vide de 640.00 mètres cubes, qui fut envahi par l'air ambiant en un dixième de seconde.
Des lecteurs m'ont rappelé la thèse officielle, disant que Mantell serait parti à la poursuite d'un ballon sonde. Ceux-ci prennent effectivement du volume en montant, parce que l'hélium qu'ils contiennent se dilate. Mantell aurait perdu connaissance par manque d'oxygène. Mais il était à bord d'un avion de chasse. Ceux-ci emportent tous de l'oxygène. Regardez un pilote de chasse. Qu'est-ce qu'il a sur le nez quand il est aux commandes de son appareil ? Un masque à oxygène ! La bouteille du bord est capable d'assurer N vols et avant le décollage les mécaniciens vérifient systématiquement que ces bouteilles sont approvisionnées. Nous, vélivoles, n'avons pas l'autorisation de dépasser 3000 mètres sans que notre planeur n'emporte une bouteille d'oxygène. Il est impensable que Mantell ait pu prendre l'air sur un avion de chasse, en risque de manquer d'oxygène.
Je vois tout de suite que vous allez me poser une question subsidiaire :
- Si l'ovni décide de se "rematérialiser" un peu plus loin, qu'advient-il des molécules d'air qui occupent le volume où il va de nouveau apparaître ?
Bonne question. Si on suppose que l'engin a la possibilité d'inverser la masse de tout ce qui se trouve à l'intérieur, non de sa coque, mais d'une surface immédiatement voisine, il inversera au passage les masses des molécules d'air qui s'y trouvaient. Celles-ci, interagissant entre elles par la force électromagnétique, mais non avec les molécules d'air de masse opposée vont se comporter comme une bulle de gaz lâchée dans le vide et par ailleurs repoussée par la Terre.
Comme quoi, quand on regarde une vidéo où un papy a l'air de débloquer complètement, il y a peut-être du grain à moudre.
Si on décide de choisir que Paul Hellyer n'est pas un troisième âge sulfaté, et si on suppose qu'en tenant de tels propos, c'est qu'il a de bonnes raisons de le faire, alors ses dires ont de quoi nous inquiéter sérieusement. Il faut être aveugle et sourd pour ne pas voir que dans notre monde ubuesque la grande majorité des terriens marche sur la tête, que leurs dirigeants sont à enfermer d'urgence et que les scientifiques de la planète Terre se comportent comme des gosses de trois ans jouant avec des grenades défensives. En plus, la paranoïa est partout, chacun voyant dans l'autre un ennemi potentiel. .
Si on revient à la vidéo précédente, s'y trouve évoqué ce qui se passerait si les terriens étaient soudain confrontés à une preuve irréfutable de l'existence d'extraterrestres sur leur sol.
Dans le livre que j'avais imprimé, mais dont j'ai épuisé le tirage, "OVNI, le message"; j'ai envisagé une façon d'amortir le choc, du moins je le pense. En résumant à grands traits, faisant le constat phénoménologique qu'à travers sa façon d'évoluer le Vivant se complexifie et étend son champ relationnel. Je fais alors l'hypothèse que c'est une idée fixe, à échelle cosmique. Dans le cadre d'une évolution purement biologique on voit difficilement comment un oiseau pourrait apparaître, qui aurait les ailes assez grandes pour couvrir le paquet d'années lumières qui nous séparent de nos voisins immédiats. Le "tout bio", c'est pas la solution.
Donc il faut envisager une "solution technologique". Il faut qu'une espèce acquière la faculté de développer une technologie. D'où l'Homo rerectus, l'homo faber, l'homo sapiens, l'homo nuclearis, etc.
Mais cette technologie présente des risques hypertéliques, de dépassement de finalité. Elle peut se retourner, de manière collatérale, comme on dit aujourd'hui, contre celui qui la manipule et ne comprend pas à quoi elle doit réellement servir : à fabriquer à terme des nefs pour aller voir les copains. Pour continuer l'extension du champ relationnel.
Il faut donc à l'homme, puisqu'il faut l'appeler par son nom, un attribut comportemental qui lui permette de réfléchir aux conséquences de ses actes.
C'est ce que nous appelons la conscience morale et à grande échelle l'écologie.
Je suis assez d'accord avec un des intervenants quand il dit que ces êtres qui nous observent se foutent éperduement de nous. Ce qui les intéresse, c'est notre planète, et l'ensemble de son biotope, qu'on est en train de saloper à vitesse grand V comme une vraie vermine. Non pas pour la conquérir, mais parce qu'il nous voient à deux doigt de la rendre invivable pour un bout de temps, après un joyeux holocauste nucléaire général.
Si les hommes comprenaient quelque chose comme ça, alors un contact serait possible. Mais cette prise de conscience leur ferait remettre en question tous leurs schémas, dans tous les domaines : leur science, leurs croyances et in fine leurs religions, qui sont peut être des visions kaléidoscopiques d'une même réalité métaphysique, éventuellement locale, du genre " nous créons nos dieux et nos dieux nous créent ".
Tout un programme. Les ésotéristes disent que " ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ". Sans vouloir vous décourager, notre au-delà est peut être aussi bordélique que notre ici-bas.
Touche pas à mon egregor.
Bon, j'ai fini cette page. Avant de me remettre au bouquin, je vais faire un petit voyage hors corps, ça va me détendre.
La répondre négative de M. Yvan Blanc, responsable du Geipan, à l'invitation que M. Padrines et moi-même lui avions adressée de participer à ce colloque. Lien
Avant que ça disparaisse du net
La page qui annonçait le colloque (16-17 octobre 2010)
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