CHAMBRE A GAZ
ET FOURS CREMATOIRES
EN PLEIN PARIS PENDANT LA GUERRE
11 octobre 2007 - 16 octobre 2007
Dans ce qui va suivre je vais montrer que le construction de centres d'exterminations, comprenant des chambres à gaz et des fours crématoires ne fut pas une improvisation chez les Nazis, mais mit à profit des expérimentations préalables, dont une se tint au sud de Paris, à Issy les Moulineaux, dans un stand de tir initialement construit en 1938 à l'usage des jeunes policiers français, et dont une partie fut aménagée en chambre à gaz. .
J'ai été élève à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique de Paris, Supaéro, de 1959 à 1961. Les élèves de différentes Grands Ecoles bénéficiant d'un traitement spécial, vis à vis d'une formation prémilitaire. Nous avons à l'Ecole un " bureau militaire " tenu par le colonel Davy et l'adjudant Béjot. Une fois par semaine nous avions des séances de formation et d'entraînement auxquelles nous étions conviés, vétus des lourdes capotes bleue marine des soldats de ssconde classe de l'armée de l'air. Au terme de cette " formation " nous avions le privilège de démarrer notre service militaire, de 18 mois, comme sous-lieutenants et non comme EOR ( Elèves Officiers de réserve ). Cet entraînement comportaient des séances de tir qui se tenaient dans un stand situé à Issy les Moulineaux, aujourd'hui détruit.
Je me souviens parfaitement qu'une salle de ce stand était tapissé de grillage, qui retenait, plaqué au mur, d'épaisses plaques d'amiante, qui représente un assez bon isolant phonique. D'après les photographies prises au moment de la libération de Paris, ce grillage fut apposé après. Un sous-officier, préposé au tir, m'expliqua qu'il s'agissait de traces de doigts de gens qui avaient été gazés dans ce local et qui avaient cherché à grimper au mur pour échapper ai gaz mortel.
J'ai un jour mentionné ce fait dans mon site et j'ai alors été contacté par un nommé Maxime Beck en décembre 2006. Voici ses e-mail et son adresse :
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Maxime Beck m'a envoyé par la suite différents documents. L'un émane d'un certain Roger Réant :
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Second témoignage :
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Troisième témoignage :
A cela s'ajoute mon propre témoignage. Je pense que de nombres anciens étudiants à Supaéro, à cette époque, pourrait le confirmer.
La mairie de Paris a publié un ouvrage signé par Adam Rayski, intitulé " Au Stand de Tir , le massacre des résistants, Paris 1942 - 1944 ", préfacé par Bertrand Delanoë, maire de la ville.
On y apprend que ce
stand avait été construit en 1938 pour permettre l'entraîneent
des jeunes policiers. Il est construit au sud du Boulevard
Victor, où étaient alors situés les locaux de l'Ecole Supérieure
de l'Aéronautique, dans le XV° arrondissement de Paris, au sud
Ouest de la capitale.
En date du 31 août 1944 :
En fait, si on se réfère aux témoignages cités plus haut, ça n'était pas pour échapper à des tortionnaires que ces hommes s'aggripaient au revêtement d'amiante, mais pour fuir le gaz Zyklon mortel se dégageant de cristaux déversés par des fausses cheminées. Voici une photo d'un de ces murs portant des traces, prise en 1944.
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Ajout du 16 octobre 2007 : A l'attention d'un Saint Thomas révisionniste, qui m'avait envoyé vers les sites de Faurisson mais que ce dossier, depuis, a un peu troublé.
Cet homme, en voyant ces clichés s'est demandé " pourquoi il y avait des traces de mains, à plat ". Il a en fait mal regardé ces traces. En fouillant dans ma mémoire ne me souviens que tout cela était très visible. Les trous faisaent dans les3 à 5 cm de profondeur. Quand vous essayez de planter vos doigts dans une substance comme de l'amiante, assez molle, vous imprimerez à la partie supérieure les traces de vos doigts, enfoncés le plus prfondément possible. Mais vous y laisserez également la trace des paumes de vos mains.
L'explication de l'aspect des traces de mains dans l'amiante
Regardez ces traces de mains " à plat ". A la partie supérieure vous verrez les traces des enfoncements de doigts
Tout cela a disparu. On n'a pas jugé bon de conserver ce " monument historique ", sous le prétexte que ces éléments avaient été emportés par les visiteurs comme souvenirs (comme mentionné dans l'ouvrage édité par la Mairie de Paris). C'est parfaitement faux puisque j'avais moi-même vu ces traces quinze ans après.
Ces traces, je les ai vues de mes propres yeux et j'en témoigne.
Oui, un nombre inévaluable d'hommes et de femmes ont été gazés dans ce local, en plein Paris, et ces traces, à hauteur de bras tendus vers le haut, témoignent de leurs efforts désespérés pour échapper au gaz mortel. C'est la seule explication de leur existence. Cette chambre à gaz a existé. Tous les témoignages convergent. Ce local d'Issy les Moulineaux a fonctionné comme " mini " centre d'extermination, avec la complicité nécessaire des autorités locales qui " fermaient les yeux ". Rappelons que tout cela était en pleine ville, et non dans une campagne désert, loin derrière des clôtures de barbelés. Même chose pour le fonctionnement des fours. A propos de l'utilisation des gueuloirs de la centrale thermique d'Issy, &&& dont j'attends toujours des photos d'époque et éventuellement des plans. Nous avons des témoignages d'employés, mis à l'écart dans leur réfectoire pendant les opérations de crémation des corps. Mais quid de ceux qui nettoyaient périodiquement ces fours en enlevant " le mâchefer " ? Est-ce que dans ces débris on ne trouvait pas des os, des dents, des appareils dentaires ?
Combien de faits qui ne seront jamais connus ?
Un lecteur, M. Gabriel Mazlin a attiré mon attention sur l'existence d'un autre centre où on exterminait les gens, en les faisant travailler, dans des conditions qu'on peut aisément imaginer au fond d'une mine, à Thil où, comme à Dora, ils travaillaient à la construction de missiles V2. La mine de Thil avait aussi ses fours crématoires.
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Combien de lieu d'extermination, par le travail, jusqu'à l'épuisement, en France. Combien de fours crématoires ? Qui mènera cette enquête, quel " journaliste professionnel " s'en ira remuer cette vase sanglante ?
A gauche, la partie du stand d'où nous pratiquions le tir au fusil et à droite l'aspect extérieur du bâtiment et son accès, dont je me souviens fort bien.
Les poteaux d'exécution, au moment de leur découverte en 1944, disposés selon la longueur du stand de tir, telle que nous l'utilisions ( mais les poteaux avaient été enlevés ).
Bien sûr, nombre de gens furent fusillés au cours de la guerre, principalement au Mont Valérien. Mais le stand de tir d'Issy servit aussi de centre d'expérimentation comprenant le gazage d'une centaine d'individus à la fois, puis l'élimination des corps, dans des fours spécialement conçus où dans ceux de la centrale thermique d'Issy, qui existait encore lorsque je fis mes études à Supaéro.
Selon les témoignages joints ici, dont celui de Roger Réant, les corps étaient emmenés à la centrale thermique toute proche, puis jetés dans ses gueuloirs à coke. Pour que le personnel de la centrale ne soit pas témoin de cette scène, on l'éloignait en l'invitant à prendre une boisson chaude dans la cantine toute proche. Selon un autre témoignage, verbal celui-là, émanant d'une personne ayant travaillé dans cette centrale, quand les Nazis leur faisaient quitter leurs postes de travail pour les confiner dans leur réfectoire la lumière électrique baissait, ce qui indiquait une baisse de régime de la centrale liée à l'ouverture des fours.
Le stand d'Issy fut détruit dans les années soixante pour permettre la construction d'un autre bâtiment, à usage militaire. Les demandes de classer celui-ci comme monument historique ne furent pas suivies d'effet. Il reste ces témoignage et les nôtres, ceux de jeunes étudiants qui connurent cette préfiguration des centres massifs d'extermination.
A Paris, lorsque vous marchez Boulevard des Maréchaux, sachez qu'un nombre inévaluable de corps gisent sous vos pieds, réduits à l'état de cendre et de mâchefer.
Si les Nazis avaient disposé d'un temps suffisant, en 1945 :
Aucune trace des camps d'extermination n'aurait subsisté et on en serait aujourd'hui à spéculer pour savoir si ces lieux ont réellement existé.
1° février 2013 :
Un lecteur, monsieur Eric Costa, a déniché un reportage en anglais sur l'installation d'Issy-les-Moulineaux. Il n'est pas sûr que le commentaire soit 100% correct. Mais on y verra les poteaux d'exécution hachés par les balles, ainsi que les bandeaux mis pour aveugler les prisonniers.
http://www.youtube.com/watch?v=ojzTBjPTHuk
LA SHOAH PAR BALLES
15 janvier 2009
Références :
Le numéro d'Historia de mai 2007
A l'heure où le " fantaisiste " Dieudonné invite de révisionniste Faurisson devant son public, il n'est pas inutile de dénoncer ces dérives scandaleuses. Dans son numéro de mai 2007 la revue Historia montre que les massacres de Juifs, en Europe, ont été en fait sous-estimé, et ouvre le dossier de la Shoah par balles, en particulier en Ukraine, menées par des troupes spécialisées, qui débouche sur deux millions de morts. Mais avant d'ouvrir ce dossier, posons l'éternelle question : pourquoi ?
Des génocides, il y en a toujours eu et il y en a toujours, dans de nombreux pays. Ols ont toujours la même forme : l'extermination complète d'une communauté,d'un groupe humain national, ethnique, racial ou religieux. Cela passe par le massacre de toute une population, hommes, femmes, engants, vieillards. Tout le monde connait les génocides d'Arménie, du Rwanda, etc. Ce qui est moins connu par contre c'est que la conquête de la Terre Promise passe par un génocide complet des populations locales, un génocide " voulu par Dieu ". Ceci est dans le livre saaint, la Bible et précisément dans l'Exode, qui fait partie du Pentateuque , de la Torah juive.
Situons le décord. Lorsque Moïse reçoit de son Dieu, Yahwey, l'ordre de ramener d'Egypte les Hébreux qui s'y trouvent, sous le joug des Egyptiens ( selon ce texte. Les faits de sont nullement confirmés par des traces historiques avérées ) il les emmènent d'abord itinérer dans le désert, nourris par " la manne ". Puis, quand ce peuple est prêt, mené par le chef de guerre Josué, les Juifs partent à la conquête de cette terre promise à Abraham par leur dieu, des siècles plus tôt. On voit ainsi se rééditer une histoire. Abraham est issu d'Ur, ville de l'Est de la Mésopotamie. Déjà " Dieu lui parle dans sa tête ". Et un beau jour, avec les siens et ses esclaves, il entreprend un voyage qui le mènera jusque en vue de cette terre que dieu lui annonce qu'il la donnera à lui et à sa descendance. Abraham s'en étonne, car ces terres sont habitées, mais Yahwey lui dit de ne pas s'arrêter à un tel détail. Ceux qui deviendront plus tard " le peuple Juif " prenne donc une première fois position en Galilée. Vous trouverez cela dans le livre de na Genèse.
Genèse 15.12 : Sache que ta descendance résidera dans un pays qu'elle ne possédera pas .....C'est à ta descendance que je donne ce pays, du fleuve d'Egypte, au grand fleuve, le fleuve Euphrate.
Il est intéressant de voir ce qu'est dans ce contexte " le Grand Israël ", reveindiqué par le sionistes, suivant la phrase biblique à la lettre :
Le Grand Israël, du fleuve d'Egypte à l'Euphrate
Si on prend la phrase de Yahwey à la lettre, ce territoire englobe non seulement le Sinaï, mais aussi la partie est de l'Egypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie, une partie de l'Arabie Saoudite et la moitié de l'Irak.
Une précision : ce Grand Israël n'a jamais été historiquement possédé par les royaumes successifs, tels que décrit dans les chroniques bubliques. L'enclave rouge c i-dessus reste " le projet d'un dieu ". Mais il faut savoir qu'une partie non-négligeable des Juifs vivant en Israël a cela dans la tête. Et il ne s'agit pas seulement de quelques fanatiques extrêmistes.
Toujours est-il que les Hébreux finissent par entamer leur conquète de la terre promise ( Exode 3 : 17 Je vous ferai monter de la misère d'Egypte ves le pays du Cananéen, du Hittite, de l'Amorite, du Perizzite, du Hivvite et du Jébuzite, vers le pays ruisselant de lait et de miel ).
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Simple intermède : il est intéressant d'écouter la conférence de Pierre Jovanovic, auteur d'un livre " Le Mensonge Universel ", édité au Jardin des livres. On sait qu'on avait déjà trouvé mention du déluge dans l'épopée sumérienne de Gilgamesh. Il s'agit alors d'une confirmation d'un texte Biblique. Dans son livre l'auteur effectue une comparaison assez troublante entre un texte sumériens, connu de tous les spécialistes, et suggère que l'auteur de la Bible a tout simplement pompé celui-ci pour composer ... la Genèse.
http://www.dailymotion.com/video/x7y0aw_1-le-mensonge-universel_news
A qui se fier .....
Retour sur la Shoah.
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