Le phénomène Jesse Ventura

3 mai 2013

15 mai 2013 : le Rayon de la mort

J'ai découvert l'existence de Jesse Ventura seulement quelques semaines auparavant, alors qu'il anime une série d'émissions " Conspiracy theory " depuis 2009. Pas mal de gens à qui j'ai demandé de regarder ses différentes émissions ont commencé par réagir négativement à cause, disaient-ils, du style sensationnaliste de la présentation.

Voici le texte de présentation pour chacune de ses émissions :

Avant de continuer, je ferai une simple remarque. J'ai mis sur une page de mon site les liens conduisant à ses vidéos les plus appuyées, en demandant à mes lecteurs de m'adresser leur avis.

Je n'ai pas eu le temps d'en recevoir beaucoup. Quarante huit heures après mon annonce, ces vidéos de Youtube étaient devenues inaccessibles.

Voici quelle était mon annonce :

Dans les jours qui ont suivi, de nombreux lecteurs m'ont dirigé vers des liens actifs, donnant ces mêmes vidéos, en particulier sur dailymotion.

Regardez ces vidéos, et à tout hasard faites des sauvegardes

Apparemment les fivhiers seraient téléchargeables en haute définition à

http://uploaded.net/folder/jkeund

Quelle est l'explication ? Puisqu'il s'agit de réclamations concernant les droits d'auteur, serait-ce à dire que les ayant-droits de ces productions américaines auraient réagi aussi vite, en adressant des demandes à Youtube ? Ces ayant-droits suivent-ils d'aussi près ce qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique ? Et si c'était le cas, pourquoi ne seraient-ils pas aussi intervenus pour les mises en ligne sur Dailymotion ?

Une autre question : qui a assuré le doublage en français (et non plus seulement le sous-titrage, démarche accessible à l'internaute moyen) de ces vidéos ? Existe-t-il des versions doublées ans d'autres langues ? Quelqu'un connaît-il des chaînes francophones sur lesquelles ces vidéos auraient pu être diffusées, et quand ?

Une hypothèse : le doublage en français aurait pu être assuré par des diffuseurs d'une émission au Canada. Si quelqu'un peut éclairer notre lanterne, il sera le bienvenu.

Je n'ai eu que très peu de réaction négatives. Voici une réaction-type, parmi les nombreuses que j'ai reçu :

Certains sont mêmes revenus sur leurs positions initiales. Lire le message d'un collègue scientifique :

Que peut-on dire sur ces émissions, sur leur forme et sur leur fond ?

Beaucoup sont bien documentées. Je citerai celle sur le 11 septembre, sur le groupe Bilderberg, sur l'attentat de Kennedy, sur le Pentagone, sur les camps de la FEMA, sur le réchauffement climatique. Ventura "rentre dedans", à fond les manettes. Un journalisme dont, en France, nous n'avons certes pas l'habitude. Il enfonce les portes, obtient des interviews, des face à face avec des gens qu'il ne ménage pas. Je pense à celle où il pousse ce responsable de la FEMA dans ses retranchements.

La forme ? Il faut comprendre. Ventura tente de bouger les choses. Et, pour ce faire, il n'y parviendrait pas en produisant des émissions policées, diffusées à une heure tardive. Il cible son public ( l'Amérique profonde ) avec des séquences-choc, spectaculaires. Par exemple, dans l'enquête sur l'assassinat de Kennedy, il tente de reconstituer le tir d'Oswald, depuis la bibliothèque à partir de laquelle celui-ci serait censé avoir atteint mortellement John Kennedy. Pour ce faire, il se juche dans une nacelle placée en haut du bras d'une grue. Ayant en main la même arme qu'Oswald, il tente de réaliser le même tir, en un nombre aussi faible de secondes, et à plusieurs reprises n'y parvient pas, avec une arme aussi primitive. Je ne pense pas qu'il truque cette séquence. Nombreux sont les spécialistes de balistique qui ont tout de suite dit qu'il était impossible, avec une arme aussi "primitive", à Lee Oswald, de tirer auttant de balles en aussi peu de temps. On a retrouvé les étuis là où le tireur était censé avoir pris place.

Ce montage, cette reconstitution, frappent l'opinion. Cette démonstration touche le téléspectateur, alors que des déclarations d'experts en balistique, réunis sur un plateau le laisseraient de marbre.

Je pourrais commenter ces vidéos pendant des pages. Je dis simplement : regardez les et faites-vous votre propre opinion.

Je crois que Ventura a produit 22 émissions dans la série " Conspiration Theory ". Mais comment "soutenir le rythme " avec une telle production ? Il y a évidemment des éléments de la série qui sont assez faibles. Un de mes lecteurs m'écrivait " J'avoue que j'ai eu du mal avec l'émission sur le voyage dans le temps ".

Evoquons cette émission, non doublée. Ventura rencontre des individus qui prétendent avoir fait des voyages dans le temps. L'un se présente à eux avec une "machine à remonter le temps", une simple boite avec deux lampes et quatre boutons. Il précise que son usage est ... dangereux. Ventura a l'air de s'ennuyer et semble penser " mais qu'est-ce qu'on est allés foutre en se mettant dans un sujet pareil ?!".

Il rencontre un personnage qui dit que dans le cadre d'un projet militaire, il a été envoyé dans le passé pour intervenir dans je ne sais plus quel événement historique pour "influer sur le cours de l'histoire". Et il montre "une photo d'époque où il prétend figurer".

Tout cela n'a pas beaucoup d'intérêt et finit en eau de boudin.

Par contre Ventura fait oeuvre utile quand il piège ce faisan qu'est David Icke. Tout commence par une séquence où son fils Tyrel lui montre un article d'un des plus grands journaux américains, Times Magazine, qui recense les sujets favoris des conspirationnistes. Y figurent les thèmes abordés par Ventura. En fin de liste figure la théorie comme quoi les classes politiques du monde entier seraient "peuplées de reptiliens" (théorie de David Icke).

Ventura explose, et décide de mener sa propre enquête. Si vous ne comprenez pas l'anglais couramment, en voici le résumé. Il commence par suivre des hommes et des femmes qui prétendent savoir quelque chose sur la présence de ce reptiliens sur le territoire des Etats-Unis. Il suit un bonhomme qui l'emmène vers une zone désolée, dans les profondeurs de laquelle se cacherait une base bourrée de reptiliens. Ils sont accompagné par une femme complètement hystérique, qui prétend "les sentir, tout près" et en est terrorisée.

Pas plus de reptiliens que de beurre en broche.

Consciencieux, Ventura rencontre une femme qui se prétend hybride entre terrien et reptilien. Nouvelle démonstration d'hystérie, avec communication par médium interposé.

Au terme d'une quête qui vire de plus en plus à l'eau de boudin, Ventura décide de rencontrer David Icke. Une rencontre filmée.

Comme tous les bons gourous, il faut convenir que Icke se démerde pas mal avec les jolies femmes, même si la photo est peut être déjà ancienne. Enfin, pour ceux qui se contentent de belles blondes qui ne respirent pas a priori l'intelligence :

David Icke, dans ses petits souliers, arrive au rendez-vous convenu pour faire face au croquemitaine Jesse Ventura ( ancien catcheur, ancien nageur de combat, et de plus ancien gouverneur de l'état du Minnesota )

David Icke, d'emblée mal à l'aise, face à Jesse Ventura

Si quelqu'un pouvait au moins sous titrer ce dialogue, ça en éclairerait plus d'un, et plus d'une. Il faut voir la mine décomposée de Icke, face à Ventura. Il est visible qu'il ne fait pas le poids et tire une sale tête dès le départ.

David Icke ne sourit plus

Jesse Ventura l'accule tout de suite dans les cordes. David Icke :

- Les réponses à vos questions se trouvent dans un livre de 700 pages que j'ai écrit.

- Vous n'imaginez pas que je vais me taper un livre de 700 pages pour obtenir une réponse à une question simple : comment puis-je être mis face à un reptilien ?

Icke perd les pédales, explique que pour voir qu'un type est un reptilien il faut être capable de percevoir, fugitivement, une "lumière invisible". Ventura lui rit au nez.

Percevoir une ... lumière invisible ! Vous rigolez ?

On est près du K.O. David Icke dit qu'il a mené des conférences pendant 21 ans dans 58 pays. Ventura applique le principe de ses enquêtes :

- Suivez la piste de l'argent.

Icke se défend de faire cela pour l'argent, mais Ventura lui allonge ses comptes. Avec tout ce qu'il perçoit de ses 19 livres, de ses conférences, des droits sur des émissions, l'ensemble se monte à 1,9 millions de dollars par an.

- Je crois que vous travaillez surtout pour faire de l'argent. Je vais vous donner des chiffres.

David Icke se lève et quitte le plateau en disant

- Je croyais que lors de cette rencontre on était censés parler de ce qui se passait dans le monde...

.

David Icke prend la fuite

Jesse Ventura n'est pas que " l'animateur d'une série télévisée à grand spectacle ". Il a aussi une vision politique du monde. Je ne saurais trop vous conseiller de rechercher les très nombreuses vidéos où il fait face à des journalistes de CNN, de Fox News et autres. Là, il n'y a plus de cinéma, de mise en scène. Et vous devrez convenir que face aux attaques souvent très appuyées de journalistes, il se défend très bien. Au point qu'un journaliste, ulcéré, quittera le plateau.

Si Ventura a fait des enquêtes sur le site HAARP et l'aire 51, il reste un sujet qu'il n'a pas encore abordé, à notre connaissance : le sujet OVNI. Et là on peut nourrir de sérieuses inquiétudes. Que se passera-t-il s'il se contente de ce qui peut se trouver sur le territoire des Etats-Unis ?

Vers qui pourrait-il se tourner ? Vers quel " expert " ? Vers cette vieille baderne de Stanton Friedman, "physicien nucléaire" ? Vers Jacques Vallée' " atrophysicien ", adepte de la théorie du " tout paranormal " ? Vers Peter Sturrock, qui roule pour les mêmes patrons que Steven Greer ? Vers le MUFON ( Mutual UFO Network ) dont le responsable scientifique, s'exprimant abondamment dans le film de Greer, Sirius, laisse à penser qu'il appartient à la ... même famille. Vers les gens qui, chaque années, organisent un lamentable happening pour l'anniversaire de Roswell ?

Ca parait a priori mal engagé

Je le dis haut et fort : il existe bien une conspiration autour de ce sujet OVNI, à échelle internationale. Les raisons sont multiples. Ce phénomène échappe à tout contrôle et est potentiellement déstabilisant, pour de nombreuses couches de la société. Il est déstabilisant pour les pouvoirs politique et militaires, pour les institutions religieuses, pour la communauté scientifique, toutes disciplines confondues. Même les ufologues, si on y regarde de près, n'ont pas vraiment envie de toucher ce sujet de trop près.

Pour faire court, on peut simplement poser la question :

- Quel type d'hommes et de femmes ne seraient pas déstabilisés si ces gens étaient brutalement en contact avec des représentants d'une ethnie extraterrestre ?

Les innombrables observations rapportées par des témoins évoquent immédiatement le fait que des ethnies extraterrestres pourraient venir nous visiter, à haut rythme depuis la fin de la guerre de 39-45, précisément depuis l'entrée de notre planète dans l'ère nucléaire, et possiblement depuis des temps immémoriaux.

Le message, explicite ou implicite des tels "visiteurs" a toujours été le même :

- Attention, en développant le nucléaire, civil ou militaire, vous êtes en train de vous préparer un avenir assez problématique. Si vous ne changez pas, vous courrez vers une catastrophe..

Je suis entièrement de cet avis !

Ceci étant, "grâce au nucléaire" il n'y a pas eu de III° Guerre Mondiale depuis 68 années, alors que seulement 21 années s'étaient écoulées entre la fin de la première Guerre Mondiale, en 1918, et le début de la seconde, en 1939. C'est d'ailleurs un laps de temps incroyablement court.

Quand on pense aux dégâts, humains et matériels, associés à des conflits d'une telle ampleur, on ne peut que s'en féliciter. Mais tout cela durera-t-il éternellement ? N'est-ce pas reculer pour mieux sauter ? Le nucléaire militaire, au plus fort de la guerre froide, devenait de la folie furieuse. On sait qu'il existe dans la Mer de Barentz des sous-marins nucléaires russes qui ont coulé, à grande profondeur et que l'un d'eux est toujours porteur de torpilles armées d'ogives nucléaires, avec des têtes contenant du plutonium ! Tout ce que les Russes ont pu faire, c'est d'adapter des opercules en titane sur les orifices de sortie des tubes lance-torpille (qu'il faudra remplacer tous les dix ans ). Ne parlons pas des N réacteurs nucléaires de sous-marins, gisant au fond de l'océan.

Maintenant, le nucléaire civil prend le relais. Tchernobyl et Fukushima ne sont que les prémices de ce qui est à venir, si nous ne faisons rien.

Il ne faut pas être un grand psychologue, ni un grand sociologue pour réaliser que quelque chose est à l'oeuvre en ce moment sur cette planète, de très inquiétant.

Je pense, personnellement, que les attentats du 11 septembre ont été un "inside job". Pour remonter vers les auteurs de cette machination, il me semble que l'application du principe romain

IS FECIT CUI PRODEST

Celui qui l'a fait, c'est celui à qui cela profite

est un bon fil conducteur. Ces attentats ont charrié avec eux un lot inimaginable de mensonges. On peut les concevoir comme une "false flag operation", comme une opération menée de telle façon qu'on s'arrange pour faire porter le chapeau à un autre groupement, à une autre nation, à une autre ethnie. .

Un ami me disait hier :

- Mais cela a toujours existé, dans toute l'histoire.

C'est exact. Parfois, les faits refont surface. Ventura évoque dans un face à face avec un journaliste la façon, avérée dont le président Johnson et son gouvernement ont monté l'incident de la baie du Tonkin, information selon laquelle des bateaux américains aurait été attaqués par des Nord Vietnamiens. Cet incident parfaitement mensonger provoque une réplique de la part des Américains, et l'entrée en guerre des USA dans un conflit au terme duquel cinquante mille américains perdent la vie, pour rien, d'ailleurs.

Beaucoup d'histoires, dans le passé des Etats-Unis sont suspectes, comme l'incendie du Maine dans la rade du port de la Havane, provoquant le conflit hispano-américain. Etc...

Le cuirassé américain le Maine, incendié en rade de la Havanne. 200 marins tués.

L'intervention américaine à Cuba est l'exemple même d'une opération pseudo humanitaire (comme celle qui a été menée en Lybie, et qui se déroule aujourd'hui en Syrie ). Découvrez l''histoire de Cuba . Après des siècles d'esclavage, la population de l'île se révolte. Deux cent mille morts. Après avoir "aidé" les révolutionnaires cubains, les Américains s'emparent de l'île, qui devient la propriété de l'United Fruit. En 1934 les USA changent de politique et préfèrent installer des "hommes de paille", comme Baptista.

Le général Batista en 1952

L'île devint également le fief de la Maffia, jusqu'à ce que Fidel Castro mette Batista en fuite et nationalise d'United Fruit. Au passage le Maffia prend la fuite et retourne dare-dare en Floride.

Vous lirez, en prime, que la guerre Hispano-Américaine se termina par le traité de Paris, aux termes duquel non seulement les rêves des révolutionnaires Cubains partaient en fumée, mais selon lequel les Philippines étaient simplement vendues aux USA pour 20 millions de dollars. Ainsi, à l'aube du siècle, après que l'armée américaine se soit fait les dents dans sa guerre d'indépendance naissait l'impérialisme américain (après l'impérialisme espagnol, l'impérialisme anglais, les impérialismes ratés des Nazis et des Nippons, etc. ). Voir : la guerre entre les Etats-Unis et le nouvel état libre de Manille.

Revenons plus précisément au thème des opérations sous fausse bannière, qui permettent de déclencher des guerres. Après l'affaire des vedettes de la baie du Tonkin, servant de prétexte au déclenchement de la guerre du Vietnàm par les Américains, citons l'incident de Glewitz, en date du 31 août 1939. Là, les Nazis prétendent, à grand renfort de médias (la radio, à l'époque. Hitler fut un des premiers à utiliser ce moyen moderne d'information, plus rapide que la presse écrite) que des terroristes polonais se sont emparés d'un émetteur situé dans les Sudètes, à Gleiwitz, à la frontière de la Pologne et de ce qu'était l'Allemagne à l'époque.

L'émetteur radio de Gleiwitz, état actuel. Construit en mélèze
C'est la plus haute tour en bois d'Europe : 118 mètres

Des messages radio, amplement diffusés dans toute l'Allemagne, expliquent que des terroristes polonais, s'étant emparés de l'émetteur de Gleiwitz, appellent tous les ressortissants non allemands à se soulever pour renverser le régime d'Hitler. Ainsi, l'invasion de la Pologne devient la réponse légitime des Allemands, face à cette "agression polonaise".

L'affaire serait restée ignorées si un certain Alfred Naujoks,questionné en tant que Nazi lors du procès de Nuremberg, à propos d'autres chefs d'accusation, n'avait dévoilé cette machination.

Alfred Naujoks au moment du procès de Nuremberg

Celle-ci fut imaginé et montée de toutes pièces par Himmler, qui la baptisa "Opération Himmler". Comme cela arrive souvent dans de telles affaires, les terroristes, qui trouvent la mort lors de l'échaufourrée avec "les forces de l'ordre" sont bien incapables de parler ( comme Lee Oswald dans l'assassinat de Kennedy). Naujoks raconte qu'on avait amené des détenus de droit commun, qui n'étaient même pas Polonais, et que ceux-ci avaient été tués, puis revêtus d'uniformes polonais, avant d'être photographiés.

On voir donc émerger le schéma d'une "opération sous fausse bannière" qui permet de déclencher une guerre. Les Etats-Unis échappent de peu en 1962 à une opération de ce genre, proposée par un général américain, le général Northwoods, qui vise à simuler l'attaque de la base américaine de Guantanamo par des Cubains. Ce sont les Américains eux-mêmes qui, déguisés en "terroristes cubains" sont censés attaquer attaquer leur propre base, en provoquant la mort de soldats américains, de manière à ce que cette agression justifie l'invasion de l'île par les Etats-Unis. Kennedy n'accepte pas ce plan, nommé Opération Northwoods.

Le contenu du plan Northwoods ( Wikipedia ) Le plan conçu par Craig consistait à faire subir des dommages aux biens et personnels américains civil et/ou militaire, suffisamment importants pour susciter une forte indignation dirigée contre Fidel Castro et son régime. Ainsi, il était prévu de : • lancer des rumeurs en utilisant des radios clandestines, • faire entrer des Cubains alliés en uniforme dans la base de Guantanamo, • simuler des émeutes près de l'entrée de la base, • faire exploser des munitions à l'intérieur de la base et provoquer des incendies, • saboter un avion et des navires de la base de Guantanamo, • bombarder la base avec des obus de mortier, Il était par ailleurs envisagé de : • couler un navire de guerre américain dans les eaux territoriales cubaines avec la présence proche de navires ou avions cubains aux fins d'imputation (...), • simuler des funérailles pour les fausses victimes, • mener une campagne terroriste communiste cubaine contre les exilés cubains de Floride en organisant des attentats contre eux « en allant même jusqu'à leur infliger des blessures, événements auxquels on donnerait une large publicité »; - couler, réellement ou en simulation, une embarcation de réfugiés fuyant le régime castriste. - De faux agents cubains auraient été arrêtés et contraints aux aveux afin d'exhiber des preuves, - Des bombes auraient explosé dans des endroits bien choisis. - De faux documents compromettants préétablis auraient été diffusés, • violer l'espace aérien d'États voisins avec de faux avions cubains. • simuler la destruction d'un avion charter, d'une compagnie aérienne détenue en sous-main par la CIA, dont les passagers, des étudiants en vacances, auraient été transférés sur un avion similaire puis le drone serait allé exploser vide sur Cuba tout en envoyant des messages radio indiquant une attaque par un chasseur cubain. En plus de ces projets, le ministère de la Défense avança plusieurs idées d'opérations, telle l'opération Coup vicieux, partie d'un ensemble de projets baptisé « opération Mongoose », qui envisageait - un possible accident du vol Mercury devant envoyer dans l'espace John Glenn et prévoyait d'en rendre les Cubains responsables à l'aide de preuves préfabriquées établissant des interférences électroniques. Conscient de la difficulté dans un État démocratique comme les États-Unis de maintenir le secret de telles opérations, l'état-major interarmes insistait sur la nécessité de limiter la participation aux personnes de totale confiance. Ci-après le " Memorendum Northwoods ", document secret à l'appui de cette proposition, émanant du général Lemnitzer, responsable des "opérations secrètes", à la CIA.   Traduction : Les responsables du groupe chargés du projet " Cuba " répondent en fournissant, ci-joint, une brève, mais précise description des prétextes qui seraient susceptibles de fournir une justification pour une intervention militaire à Cuba. L'ensemble des responsables du groupe recommande que ce document soit diffusé et considéré comme soumis pour accord afin de définir un planning. On suppose que d'autres documents de ce genre seraient soumis aux différentes agences et que tout ceci constituerait un point de départ pour la définition d'un planning des opérations. De plus, on suppose que le soin de développer les aspect militaires et para-militaires liés à ce plan serait dévolue à une seule agence. On recommande de plus que la responsabilité de l'ensemble de ces opérations, qu'elles soient à visage découvert ou secrètes, soit placé sous la responsabilité du groupe L.L.Lemnitzer                                               ( chef d'Etat-Major Interarmes )            Chairman                              Groupe responsable de ces opérations combinées.

Pas mal, non ?

Le général Lyman Lemnitzer, concepteur du plan Northwood

Le plan Northwood était une opération sous fausse bannière, tendant à faire imputer des attentats terroristes, perpétrés par des Américains contre d'autres Américains pour des actions imputables à des Cubains. A ce stade, on pourrait se dire " oui, mais tout ceci n'a pas dépassé le stade du projet sur une feuille de papier. Kennedy s'est opposé à ce projet.

Un an plus tôt, Kennedy venait de prendre ses fonctions de Président des Etats-Unis. On lui demande de donner son aval pour un projet qui avait été élaboré par le gouvernement Einsenhower, avant son élection. Il consiste à faire partir du Nicaragua des commandos constitués de Cubains émigrés, vivant en Floride, et qui seraient transportés là-bas, pour que l'attaque ne puisse pas être immédiatement imputée aux Etats-Unis, si elle partait de Floride. Ces commandos sont entraînés par des instructeurs américains. Voici le schéma de l'attaque :

....

L'attaque est menées à la fois par voie de mer, avec des vedettes et par voie aérienne, en utilisant une versiondu célèbre bombardier d'attaque a sol Marauder, de la Seconde Guerre Mondiale, sous sa version Invader (qui sera intensivement utilisée par les Français lors de la Guerre d'Algérie).

Le B 26 Marauder

Préparation d'un B 26 Invader pour une mission de bombardement pendant la guerre d'algérie

L'idée est de détruire au sol l'aviation cubaine, en mitraillant sans préavis ses aérodromes. En même temps des vedettes emportant 1400 contre-révolutionnaires cubains abordent l'île par le sud, dans la baie des Cochons, dans l'espoir d'établir une tête de pont et de couper celle-ci en deux, L'armée américaine tient prêt un corps expéditionnaire, prêt à débarquer "pour porter aide aux hommes qui se révoltent contre le tyran, Fidel Castro". Mais, très vite, les 1400 hommes débarqués se trouvent bloqués par la très vive réaction de la population Cubaine. Ils se rendront, pour éviter un bain de sang. Castro des échangera contre ... leur poids en médicaments.

L'opération aérienne est ... presque un succès. Les appareils cubains sont détruits, sauf quelques-uns, huit, dont un chasseur "Sea Fury", version navalisée du célèbre et puissant chasseur anglais Hawker Tempest, de la fin de la seconde guerre mondiale, qui parvient à décoller et contre-attaque aussitôt.

Le Hawker Tempest anglais, vétéran de la seconde Guerre Mondiale

L'historique Sea Fury cubain

Le Sea Fury atteint 700 km/h, alors que l'Invader se traîne à 450 km/h. L'affaire est donc vite vue. Le Sea Fury Cubain met deux Invaders au tapis. L'un s'abîme dans les flots, alors que l'épave du second est récupérée sur le territoire cubain. Et là, catastrophe : l'appareil porte les marques des avions Cubains : F A R ( Forces Aériennes Révolutionnaires ). Il s'agit d'appareils américains, maquillés pour faire croire que l'opération aérienne a été menée par des militaires cubains hostiles à Castro. C'est donc, sans contestation possible une authentique opération sous fausse bannière, montée par les Etats-Unis.

L'appareil américain Invader, portant la marque de la Force Aérienne révolutionnaire castriste sur son empennage.

Cet appareil, de plus, ne correspond pas aux modèles qui équipent la Force Aérienne Cubaine. Ceux-ci diffèrent totalement au plan de l'implantation des mitrailleuses destinées à l'attaque au sol. .

Il y a donc eu opération sous fausse bannière, complot.

L'affaire se complique. L'engagement aérien a été gros consommateur de carburant. Un des appareils de l'opération sous fausse bannière réalise qu'il est incapable de rejoindre le Yucatan et décide de se poser en Floride (en fait sa base de départ !). Gênés, les Américains prétendent que l'équipage Cubain a demandé l'asile politique. Mais il reste cette affaire gênante liée à la différence des modèles des appareils, qui est rapidement établie.

Les Américains demandent aux contre-révolutionnaires Cubains de réarmer les appareils revenus au Yucatan et de rééditer l'attaque. Mais, douchés par la violente réaction du Sea Fury Cubain, ceux-ci refusent. Un second raid sera alors mené par ... un équipage américain, toujours avec l'immatriculation FAR !

Cette affaire aura un retentissement qui a fait passer le monde à un cheveu de la III° guerre mondiale. Castro ayant demandé de l'aide aux Soviétiques, Krutchev envoie à Cuba des missile de moyenne portée, susceptibles de servir aux Cubains de "force de dissuasion". Et c'est la seconde affaire, celle des missiles cubains. Kennedy réagit en décrétant le blocus de l'île. Un avion U2, envoyé en observation, est descendu par un missile sol-air soviétique. Les Russes envoient des sous-marins à propulsion conventionnelle, dont un sauta cinquante ans plus tard qu'ils étaient armée de torpilles à ogives nucléaires et dont les commandants, livrés à eux-mêmes, étaient dans l'impossibilité matérielle de communique avec le Kremlin.

L'affaire se termina sur le terrain diplomatique. En échange du retrait des fusées, l'administration américaine s'engagea, aux termes d'accords secrets, à ne plus engager d'opération comme celle de la baie des cochons.

Il faut retenir de cette anecdote un fait historiquement établi :

Les Américains ont bel et bien opéré une opération sous fausse bannière lors de cette tentative de déstabilisation de Cuba.

Corollaire e : Si Kennedy refuse, un an plus tard, de donner son feu vert au plan Northwoods ça n'est pas sur la base de critères moraux, mais simplement parce qu'il a été échaudé par l'échec de l'opération de la baie des Cochons, concoctée par son prédécesseur, Einsenhower.

En 1931 les Japonais montent de toute pièce ce qu'on a appelé l'incident de Mukden, en simulant le sabotage d'une voie ferrée, ce leur fournit le prétexte d'envahir la Mandchourie,

A la suite de l'incident de Mukden les troupes japonaises envahissent la Mandchourie,
où elles se livreront à d'épouvantables exactions contre la population civile chinoise

Les Israéliens ne sont pas en reste, au rayon des opérations sous fausse bannière. Quand un commando de l'Irgoun, l'armée secrête Juive, dirigée par

Menahem Begin, terroriste, puis premier ministre de l'Etat d'Israël 1977-1980

Egalement prix Nobel de la Paix (...)

pose un ensemble de charges explosives dans le sous sol de l'hôtel King David, siège de l'administration de tutelle anglaise, qui fait 90 morts (...), les terroristes israéliens opèrent déguisés en Arabes.

L'hôtel King David, à Jérusalem, après l'attentat perpétré par les terroristes israéliens de l'Irgoun, déguisés en Arabes
sous la conduite de Mennahem Begin, qui fit 90 morts le 22 juillet 1946 avec 350 kilos d'explosifs, répartis en six charges

Une autre affaire l'affaire Lavon, du nom du ministre de la guerre israélien de l'époque. Le plan israélien consiste à perpétrer des attentats meurtriers contre des intérêts anglo-saxons en Egypte, en les faisant passer pour des attentats commis par des Egyptiens, afin de ruiner la confiance qui se nouait entre les Occidentaux et les Egyptiens, et qui ne semblaient pas aller dans le sens de l'intérêt de l'état Hébreu. En 1954 des Juifs égyptiens sont chargés de l'opération. Il y a plusieurs attentats, mais un des terroristes juifs est trahi par la mise à feu prématurée de sa bombe, qui fait long feu. Les Egyptiens obtiennent par la torture les identités des différents agents israéliens, les arrêtent et, après les avoir jugés, les pendent. Le résultat est que les Juifs vivant en Egypte sont contraints de quitter le pays et d'aller vivre en Israël.

Ainsi que l'explique Benjamin Netanhaou dans une interview, Israël est obligé de mener des opérations militaires de courte durée, afin que celles-ci ne soient pas entravées par des pressions internationales.

http://www.youtube.com/watch?v=3puqX9W7S0k

Alors qu'en 1962 Robert Mac Namara, secrétaire d'Etat à la Défense sous le mandat de John Kennedy s'était montré défavorable au plan Northwoods, celui-ci va jouer un rôle très trouble en 1967, au moment du déclenchement de la Guerre des Six Jours, qui conduira à l'attaque du bateau espion américain USS Liberty par des avions, puis des vedettes lance torpille israéliennes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_du_USS_Liberty

Plus complet : http://en.wikipedia.org/wiki/USS_Liberty_incident

Dans ces opérations sous fausse bannière, on n'hésite pas à recourir à l'attentat meurtrier.

Dans l'affaire du Liberty, les Israéliens provoquent délibérément la mort de 34 soldats Américains et en blessent 171 autres.

L'USS Liberty, mitraillé et torpillé par les Israéliens donne de la bande, mais ne coule pas.

Au moment de l'attaque le USS Liberty croise à 25 km des côtes du Sinaï. Son système d'écoute lui permet donc d'intercepter sans problème les messages échangés entre les avions Israéliens menant l'attaque contre les terrains égyptiens et le commandement en chef de l'opération. Il est exclu d'imaginer, par ce temps dégagé que lors des 8 passages d'avions de reconnaissance israéliens ( Un bimoteur Noratlas et des Mirages III, tous deux de fabrication française ) ces appareils, survolant le navire à très basse altitude, n'aient pu l'identifier comme une unité de la Marine Américaine. Les marins se souviennent très bien que les jets sont passés si bas qu'ils ont pu sentir leur souffle.

Alors que le navire portz ses couleurs en haut du mât, il est attaqué à 14 heures, au canon de 30, par un Mirage III, qui tue huit hommes, et en blesse 75 autres. Le Liberty lance aussitôt un appel au secours à la sixième flotte américaine, qui croise alors à la hauteur de la Crête.

Impact des obus de 30 tirés par le Mirage III

25 minutes après l'attaque aérienne, le Liberty subit l'attaque de trois vedettes lance-torpille israéliennes. Un coup au but crée un trou dans la coque et tue 25 autres marins.

L'impact de la torpille ayant touché le navire

Entre temps le porte avion America envoie huit appareils vers le Liberty. Mais (?...) le capitaine réalise alors que ceux-ci sont porteurs de charges nucléaires et les rappelle à son bord quelques minutes plus tard (...).

A 15 heures 30, quand l'identité du navire est enfin connue (?..) le porte avion USS Saratoga envoie à son tour huit appareils porteurs de charges conventionnelles, non nucléaires (...). Les avions survolent le Liberty, puis reviennent vers le Saratoga. Comme dirent les témoins à bord " c'est vraiment Dieu qui, à ce moment, empêcha le Liberty de couler ".

Les chancelleries des deux pays échangent des messages, et décident conjointement de conclure à un regrettable malentendu. Puis des navires de la VI° flotte se portent enfin au secours du Liberty. Par la suite les survivants seront abondamment arrosés de médailles et distinctions diverses pour leur comportement héroïque lors des événements, sans qu'à aucun moment le communiqué ne fasse la lumière sur l'identité des avions agresseurs et des vedettes lance-torpilles.

Dean Rusk, Secrétaire d'Etat, adresse un message affirmant que le Liberty arborait ses couleurs et devait nécessairement avoir été identifié une heure avant l'attaque, que celle-ci a été délibérée et représente un total mépris de la vie humaine.

Après l'incident, une enquête est diligentée. Le sénateur Hichkenlooper, quant à lui, déclare "après tout ce que j'ai entendu, je ne pourrais croire une seule minute que ce fut un accident". Beaucoup de questions resteront sans réponse, de la part de Mac Namara, secrétaire à la Défense.

Dean Rusk, Secrétaiure d'Etat, Lyndon B. Johnson, Président et Robert Mc Namara, Secrétaire à la Défense

Dean Rusk, U.S. Secrétaire d'Etat au moment de l'incident écrit par la suite :

I was never satisfied with the Israeli explanation. Their sustained attack to disable and sink Liberty precluded an assault by accident or some trigger-happy local commander. Through diplomatic channels we refused to accept their explanations. I didn't believe them then, and I don't believe them to this day. The attack was outrageous.

Traduction :

Je n'ai jamais accepté l'explication des israéliens : leur attaque soutenue pour mettre hors d'état et couler le Liberty, présentée comme un accident imputable à un commandement local à la gâchette facile. Nous avons refusé d'accepter de telles explications, par la voie diplomatique. Je ne les jamais cru et je persiste à ne pas les croire. Cette attaque était délibérée.

Nous renvoyons le lecteur aux éléments présentés sur la page anglophone de Wikipedia, qui évoque l'opacité d'une telle affaire, un officier ayant par exemple reçu l'ordre, du secrétaire d'Etat à la Défense, Mac Namara, de conclure dans le sens d'un accident malheureux, etc.

Les Etats-Unis étaient devenus des alliés inconditionnels d'Israël, ce qui est toujours le cas, d'ailleurs. Mais Tous les responsables politiques, aux USA, n'ont pas cette attitude. L'état hébreu tenait absolument à réaliser une attaque aérienne surprise. Pour ce faire, aucun risque ne pouvait être pris, en avertissant par exemple son allié américain de l'imminence de celle-ci. Or il se trouve que le bateau espion Liberty ( dépendant de la NSA, de la National Security Agency ) se trouvait malencontreusement très près des côtes égyptiennes ce jour-là. On peut imaginer le dialogue suivant :

- Chef, il y a un navire écoute américain à 25 km de la côte, qui risque d'intercepter toutes nos communications. Que fait-on ?

- On ne peut pas prendre ce risque. Envoyez le par le fond.

- Mais ... ce sont des Américains ....

- Tant pis. Ces gens se trouvent au mauvais endroit, au mauvais moment. Agissez. Après, on prétextera qu'on l'a confondu avec un navire égyptien, ou russe. .

De nombreuses thèses ont été avancées, contredisant la thèse officielle de l'accident malheureux, laquelle est difficilement soutenable si on tient compte compte des témoignages des marins présents à bord. Par ailleurs la politique voulait que le navire soit réduit au silence et ne capte pas, ni ne transmette d'informations aux américains concernant l'extension de l'attaque israélienne, au nord du pays, sur les hauteurs du plateau du Golan.

La raison d'état a son prix, en vies humaines.

En 1968 un attentat à la Piazza Fontana, en Italie, fait 16 morts et 98 blessés, à Milan. L'extrême gauche est aussitôt accusée. Un anarchiste, Giuseppe Pinelli, arrêté et désigné comme coupable, meurt défenestré quelques jours plus tard.

En 1980, scénario semblable à la gare de Bologne, qui fait 16 morts et 88 blessés. Le chef du gouvernement de l'époque désigne immédiatement comme auteur de l'attentat, sans la moindre preuve le Front Populaire de Libération de la Palestine. Mais dans les années qui suivirent, aux termes d'une longue enquête il sera établi que cet attentat a été perpétré par un mouvement d'êxtrême droite italien, intégré au mouvement Gladio (le glaive) dont le but était de créer une situation de tension en Europe, afin de favoriser l'émergence de "gouvernements forts".

L'insigne des membres du groupe Gladio
Devise : " En silence, nous servons la Liberté "

L'existence de ce mouvement Gladio, "stay behind" ( qui se tient derrière ) est révélée en 1990 par le premier ministre Giulio Andreotti, véritable recordman au plan de l'accumulation des portefeuilles ministériels, qui voit sa longue carrière politique, en tant que membre de la démocratie chrétienne s'achever brutalement quand se trouvent établis ses liens étroits et anciens avec la Maffia.

Giulio Andreotti reconnaissant avoir eu des liens avec la Maffia

En combinant l'attentat de la gare de Bologne, où on voit des Italiens, néo-facistes, qui n'hésitent pas à assassiner froidement d'innocents concitoyens, des gens de leur propre pays, à la seule fin de faire porter les soupçons sur un " Mouvement de Libération de la Palestine " et par exemple l'affaire Lavon, où des Israéliens commettent un attentat visant des ressortissants occidentaux, en faisant en sorte que les Arabes se trouvent accusés de ces actes, on trouve les composants des attentats du 11 septembre, ou du moins leur schéma.

Bien sûr, envisager les choses sous cet angle, c'est se présenter comme un "adepte de la théorie du complot".

Mais, ne pas envisager cette possibilité, c'est tourner résolument le dos à une succession interminables de faits historiques avérés.

Par ailleurs, il faut une sacrée dose de naïveté ou d'aveuglement pour avaler toutes les facettes de la théorie officielle du 9/11.

Ventura apporte un éclairage nouveau, en nous apprenant, expérience à l'appui, dans l'enquête menée à propos de l'effondrement des tours du World Trade Center, qu'on peut mêler de la nano-thermite à de la ... peinture !

Les enquêtes de Ventura sur ces événements du 11 septembre sont bien conduites. Personnellement, je ne pense pas que les appareils qui ont frappé les tours aient été des avions de ligne. L'un d'eux portait sous son ventre un "pod", une sorte de container profilé que n'emportent que des appareils militaires. Je vois plutôt des appareils radioguidés, en particulier en fin de trajectoire par une radiobalise située dans les bâtients-cibles.

Concernant l'affaire du Pentagone, j'adhère personnellement à l'idée de la combinaison d'un survol rapide par un avion de ligne, ou très semblable à celui-ci, suivi d'une explosion synchronisée. Ceci cadre avec une contre enquête effectuée par un jeune américain, Craig Rankle.

Craig Rankle

Ne ratez pas ce document, il est hallucinant

http://www.reopen911.info/evenement/projection-debat-avec-c-ranke-du-cit.html

Celui-ci s'appuie sur de nombreux témoignages, dont ceux de deux policiers situés sous l'auvent d'une station service, qui étaient de ce fait incapables d'apercevoir un appareil se dirigeant, selon la trajectoire officielle ( "confirmée par sa boite noire" fournie, avec des années de retard, par les services officiels ) vers la partie du Pentagone où se serait située le point d'impact entre un avion de la compagnie American Airlines et la façade.

Ce document (de 80 minutes) est si important que j'ai jugé bon de mettre un lien vers une page évoquant cette enquête, diffusée en 2009.

Lien vers l'enquête de Craig Rankle

Résumons le résultat de cette enquête en quelques planches :

Ceci est la vue aérienne générale du site. On voit que le Pentagone est très proche de l'aéroport Ronald Reagan, orienté Nord/sud. La circulation d'aéronefs est donc très intense dans l'entourage du bâtiment (un appareil toutes les deux minutes ). En Bleu, la trajectoire correspondant à la version officielle.

Sur l'image ci-dessus une vue aérienne du site. En haut et à droite, le Pentagone, avec le point d'impact allégué. En bleu, la trajectoire officielle, déduite du renversement de lampadaires ( vite enlevés après l'événement ) et la position où était censé se trouver un témoin clé, un chauffeur noir, stationnant sur un pont, le capot et le pare-brise de son véhicule ayant été endommagés par la chute d'un lourd lampadaire.

Craig Rankle revient sur les lieux, cinq ans après les événements et retrouve sans difficultés nombre de témoins oculaires, dont il enregistre les témoignages. A tous, il présente la photo ci-dessus en leur demandant de tracer au marker leur estimation de la trajectoire de l'avion, que tous affirment avoir vu.

Comme on peut le voir, toutes ces estimations s'écartent sensiblement de la trajectoire officielle, en bleu, par ailleurs "confirmée par les données issues de la boite noire de l'appareil", qui furent produite des années après l'événement.

Les témoignages les plus importants sont ceux de deux policiersqui étaient, vis à vis de la scène, "adossés à une station service" dont l'auvent et le bâtiment ne leur auraient absolument pas permis de voir l'appareil approcher au sud de celui-ci.

Comme le dit un des policiers :

- Désolé, je suis incapable de voir à travers les murs

Bien sûr, tous font converger leur tracé vers le "point d'impact" de l'appareil sur la façade du bâtiment. Mais tout s'est joué en un nombre limité de secondes. Si on fait survoler le bâtiment à faible altitude et, qu'au moment où celui-ci arrive à sa hauteur on déclenche une explosion, plus au sud, l'attention des témoins sera immédiatement attirée par la lueur et le bruit.

Lien vers ce commentaire de l'enquête de Craig Rankle

La video montre le comportement du chauffeur de taxi, qui donnerait n'importe quoi pour ne pas être ainsi cuisiné, des années après avoir donné "son témoignage". Ses propos, quand il parle en s'imaginant ête "hors caméra", sont éloquents. .

Craig Rankle émet l'hypothèse comme quoi le Pentagone n'aurait été frappé, ni par un avion, ni par un missile, mais qu'il aurait simplement été survolé par un appareil marqué aux signe de l'American Airlines. Au même moment des charges auraient été mises à feu, simulation son impact sur la façade. Dans son émission, Jesse Ventura évoque cette théorie.

Ceci expliquerait pourquoi il ne serait pas possible que les enregistrements des caméras de surveillance et des bâtiment alentours puissent être produit, puisque ceux-ci ne montrerait ... aucun appareil, ni ... missile. De même qu'on peut douter que les appareils qui ont frappé les tours jumelles n'étaient pas des avions de ligne, de même on peut également mettre en doute le fait que cet appareil, survolant le Pentagone, ait été un appareil de l'American Airlaines, détourné par un terroriste, dont on sait que ses qualités de pilote laissaient sérieusement à désirer.

Face à cette interprétation des faits, certains diraient aussitôt :

- Mais que sont devenus les véritables avions de ligne, leurs équipages et leurs passagers ?

A cela je répondrai qu'à l'époque on savait parfaitement piloter à distance des appareils de ce genre, et les amener à se poser sur un terrain, sans dommages. Tout cela était tout à fait au point dès les années soixante. Idem pour la prise de contrôle complète des appareils, après leur décollage, ceux-ci ayant été aménagés à l'insu de la compagnie American Airlines (par la compagnie chargée de leur maintenance, implantée sur le territoire des Etats-Unis, et appartenant à un pays étranger). Peu de temps après le décollage les pilotes ont eu en main des commandes qui ne réagissaient plus, et ont vu leurs moyens de communication radio mis hors service. Equipage et passagers ont pu alors être tués par un gaz, et ce sont alors des appareils bourrés de cadavres qui se sont alors posés sur des terrains prévus à l'avance. A moins que ces meurtres n'aient été commis après l'atterrissage, après avoir amené ces gens dans un lieu quelconque, se prêtant à leur discrète élimination. Il ne restait plus qu'à faire disparaître toute trace des corps et des avions, après avoir prélevé au passage empreintes digitales et ADN, pour se livrer à un simulacre d'identification "sur les lieux des impacts des appareils".

Tout cela est horrible, dira-t-on. Mais est-ce plus horrible que de poser une bombe dans une gare, à une heure de forte affluence, pour tuer de sang froid des citoyens de son propre pays, comme dans l'attentat de la gare de Bologne ? Quand on décide de tuer froidement 3000 citoyens américains innocents, on n'en est plus à deux cent de plus. Dans tout cela, tout n'est plus qu'une question de nombre et ... d'enjeux. Ceux liés à une telle opération étaient considérables.

Ne croyez pas qu'il aurait été impossible de trouver, aux Etats-Unis, des hommes prêts à tuer leurs propres concitoyens. Dans le plan Northwoods, ceci avait été parfaitement envisagé. Le président Kenneedy avait donné son aval pour l'affaire de la baie des cochons, qui fut un fiasco. S'il avait donné le feu vert pour celle opération Northwoods le commando qui aurait attaqué Gantanamo n'aurait pas envoyé des obus de mortier inertes, ni tiré des balles à blanc.

D'aucuns s'écriront :

- Mais sur quelle base ces appareils détournés, ce 11 septembre 2001 se seraient-ils posés ? Comment imaginer que le personnel de cette base puisse être resté muet, on se soit montré globalement complice de tels événements, pendant plus de dix ans. Au bout d'un temps, quelqu'un aurait bien fini par parler !

Je ne pense pas à une base militaire Américaine. Il existe sur le territoire des Etats Unis des installations qui ont la taille de véritables bases aériennes et qui représentent des concessions à des entreprises privées appartenant à un pays étranger, qui assurent la maintenance d'avions, en particulier de Boeing similaires à ceux qui se sont trouvés impliqués dans ces événements.

- Mais des gens, parmi le personnel, auraient fini par parler ! Un tel secret ne saurait être conservé de cette façon !

Tout dépend de la façon dont on s'assure de la discrétion des personnels. Commençons par citer en exemple la série Taken , de Spielberg, qui donne une vision assez noire de la façon dont le dossier ovni aurait été géré aux Etats-Unis, en particulier vis à vis d'éventuels crashes d'engins extraterrestres. Tout ceux qui ont vu cette série se souviennenr du comportement d'Owen Crawford. Guidé par un vieil homme, accompagné de deux gamins, celui-ci se trouve soudain en face d'un ovni ayant percuté le sol.

Dans les séquences suivantes, Owen Crawford discute avec son supérieur hiérarchique, qui deviendra plus tard son beau père, et à qui il enlèvera la conduite du "projet". Rappelez vous ce bref dialogue :

- Et les témoins, on s'en est occupé ?

Il parle évidemment de l'homme et des deux enfants qui ont découvert l'épave.

- Oui, on s'en est occupé, répond négligemment son futur beau-père. .

Nombreux sont les gens qui inclinent à penser que Spielberg devait, avant de commencer cette série, être au courant de pas mal de faits concernant des crashes d'ovnis, et des contacts.

Jesse Ventura a consacré un dossier à la fameuse aire 51. Je vous conseille d'y jeter un oeil. Elle se termine par un face à face entre Ventura et des personnages aux commandes d'un 4 x 4, qui l'observent depuis le haut d'une colline, sans sortir du véhicule, à moins d'une centaine de mètres. Devant Ventura, de simples poteaux en plastique rouges, désignés par une pancarte comme situant une limite à ne pas franchir. Sur le panneau d'avertissement, un message indiquant que les hommes en charge de la sécurité de ce périmètre, qui échappe à toute juridiction normale, sont autorisés à faire usage de la "force mortelle".

Ventura est ancien gouverneur d'un état des USA ( le Minesota). Or cet ancien catcheur, ce véritable buldozer, soudain hésite. Pourtant il pourrait, en quelques pas, rejoindre les hommes et entamer avec eux une discussion. Mais cet ancien commando, cet ancien plongeur-démineur marque le pas, puis décide de rebrousser chemin ! Alors qu'il ne s'agissait que de transgresser une limite indiquée par des petits poteaux en plastique rouge, et de franchir quelques dizaines de mètres pour rejoindre le véhicule.

Quid des gens qui s'envolent chaque jour de Las Vegas, à bord d'un appareil civil, pour se rendre à leur travail, sur cette aire 51? Comment se fait-il qu'aucun n'ait jamais lâché le moindre mot, la moindre information sur ce qui se faisait en ces lieux, depuis des décennies ? Patriotisme, ou conscience de l'éventualité de représailles terrifiantes, susceptibles de les frapper, non seulement eux, mais les membres de leur famille, leurs enfants ?

J'ai lu un ouvrage qui avait été signé par un homme qui se disait ancien membre du Mossad. Il prétendait que lors de leur recrutement, les membres du Mossad se voyaient présenter une vidéo où on leur montrait la mort de l'un des leurs, qui avait trahi, après d'abominables et interminables tortures. Et ceux qui lui projetaient le film ajoutaient :

- Bien sûr, tout cela ne vous concerne pas, puisque jamais vous ne trahirez votre pays, ni ne chercherez à quitter le Mossad

Que cet homme ait été ou non membre de ces services secrets Israéliens, connus pour leur efficacité, peu importe. Le message semble vraisemblable.

Un message similaire a été adressé à tous ceux qui travaillent dans la centrale de Dimona dont la construction débuta en 1958. En 1977 Mordechaï Vanunu est embauché pour devenir technicien dans la centrale nucléaire de Dimona. Au fil du temps il se familiarise avec tout ce qui touche au nucléaire et arrive à prendre, clandestinement, 60 photos des installations souterraines. Son comportement contestataire ayant été connu de sa hiérarchie, il est licencié, après qu'on lui ait recommandé de garder pour lui tout ce dont il aurait été témoin, faute de quoi il encourerait, selon la loi isralélienne, 15 années d'emprisonnement. Il met à profit ce fait d'avoir été licencié pour voyager, porteur de ces photographies prises dans la centrale. A cette occasion, en Australie il entre en contact avec le journal anglais Sunday Times, qui lui propose le rachat de ses clichés. Vanunu se rend en Angleterre en 1986 aux frais du journal, qui publie son récit et ses photos.

Le Mossad entre alors très rapidement en action. Un de ses agents, une femme, séduit Vanunu lequel, en dépit des conseils de prudence prodigués par le journal, décide d'aller la rejoindre en Italie. Là, le Mossad l'enlève et il est interné en Israël et jugé comme traître.

Il passera 18 années en prison, dont 11 au secret dans une cellule mesurant 2 mètres sur 3, coupé de tout contact. Cette mesure est destinée à service d'exemple à tous les employés de la centrale nucléaire israélienne, ainsi qu'à toute personne qui, dans le pays, aurait des activités relevant de la défense nationale. J'imagine qu'à tous les nouveaux employés de Dimona on montre une vidéo montrant le visage de Vanunu, évoluant au fil des années.

Le message est clair :

- Si vous trahissez, nous vous retrouverons partout où vous serez, dans le monde, même si nous devons y mettre le temps.

Dans cette enquête,

Les armes secrètes d'Israël

conduite par des journalistes Canadien, une journaliste questionne Shimon Peres.

La journaliste canadienne :

- Comment expliquez-vous que vous exigiez des enquêtes sur tout activité touchant le nucléaire dans les pays arabes, alors qu'Israël échappe à toute inspection depuis des décennies ?

Shimon Peres :

- Je ne me sens pas tenu de répondre à votre question.

Ainsi, quittez ces arguments fondés sur la diffusion inévitable d'informations ultra brûlantes et sensibles.

Je ne sais si Jesse Ventura produit toujours des émissions de cette série Conspiracy Theory. S'il ne l'a pas déjà fait, il lui reste un sujet à aborder : le black out complet concernant le dossier OVNI, dans son pays. Et là, il ne s'attaquerait pas à une conspiration américano-américaine, mais à une affaire d'envergure internationale. Le fera-t-il ? .

Aux Etats-Unis, qui irait-t-il interroger ? Où mènera-t-il son enquête ?

Pendant des décennies, la politique de désinformation américaine a été basée sur la négation des faits, ce qu'on appelle le debunking, un démontage en règle des témoignages et des affaires d'ovnis. Mais depuis dix ans la politique a changé. Les Américains ont opté pour une désinformation amplifiante. Voir à ce sujet le dossier que je viens de composer, en même temps que celui-ci.

Le film Sirius, créé et diffusé par Steven Greer

Steven Greer

Dans ce film, présenté aux Etats-Unis le 22 avril 2013, qui sera disponible en France en juin prochain, sous la forme d'un DvD vendu 20 euros plus le port (il est a été prévu qu'il serait traduit et sous-titré en 18 langues ) Greer crée un inimaginable fourre-tout. Le message qu'il diffuse est le suivant :

- Les gouvernements ont, de longue date, percé le secret qui permet aux ovnis d'effectuer des voyages interstellaires et en ont fait leur profit, en devenant capables d'extraire l'énergie du vide ( the zero point energy ). Une énergie qui, si elle était révélée au monde, changerait du tout au tout notre mode de vie, abolirait les pouvoirs liés à la détention du pétrole. Ainsi les gouvernements perdraient le contrôle qu'ils ont sur les peuples.

Greer fait une entrée en scène devant des spectateurs qui ont subi, à l'entrée de la salle où il donne une conférence, une fouille à cpros avec détecteur de métaux. Lui-même ne se déplace qu'en limousine blindée, "pour préserver sa vie". Il déclare qu'il a été menacé.

Bien sûr, ces prétendues recherches sur cette énergie du vide, où on cherche à créer un " Vortex magnétique " à l'aide d'un système à aimants tournants, est une complète foutaise. Là est l'astuce. En agitant sous les yeux des spectateurs des problèmes biens réels, Greer loge au passage une complète fumisterie qui décrédibilisera l'ensemble du discours et amènera le spectateur à " jeter le bébé avec l'eau du bain ".

Car tel est le but de l'entreprise.

J'ai tout le nécessaire pour réduire à néant les arguments de Greer et montrer au monde entier que son opération n'est que de la désinformation.

Quand il créa en 2001 le projet Disclosure (révélation) je pris immédiatement contact avec lui en lui proposant les informations que je venais de collecter, liées à des black programs américains, concernant les torpilles MHD hypervéloces et le secret d'un hypersonique, remplaçant le SR-71 Blackbird, possédant une entrée d'air " MHD controlled ", et qui est vraisemblablement l'objet qui donna, dès la fin des années quatre vingt dix naissance à la rumeur Aurora. A l'époque je n'avais pas envisagé d'écrire " OVNIS et armes secrètes américaines " qui ne fut publié chez Albin Michel que quatre ans plus tard. Je mis donc à sa disposition tout ce matériel, placé dans un dossier téléchargeable sur mon site, en lui suggérant de le faire expertiser par de bons physiciens.

L'ensemble fut téléchargé. Mais Greer resta sourd à mes suggestions. Et je compris à ce moment là que le but de cette opération Disclosure était tout sauf collecter, puis révéler des choses démontrant le puissant cover up auquel il faisait allusion, et contre lequel il prétendait lutter.

Si je pouvais joindre Jesse Ventura, je lui suggérerai de contacter Greer et de lui mettre sous le nez ces éléments de technoscience à orientation militaire, après les avoir fait expertiser par des spécialistes. Ma proposition tient toujours. Greer accepterait-il d'ajouter à son film ces éléments, solides, indéboulonnables ?

Un homme comme Jesse Ventura pourrait partir à l'assaut de ces forteresses du secret,
en commençant par discréditer un bonhomme comme Greer, comme il l'a si bien fait avec David Icke.

Mais comment le joindre ?

Sean Stone et Tyrel Ventura n'ont malheureusement pas l'abattage du père de ce dernier, si sa "carte de visite" d'ancien gouverneur.

Jesse Ventura, dans sa série, n'a pas abordé le sujet OVNI, en tant que conspiration mêlant dissimulation et désinformation. A moins qu'il n'ait l'idée de s'adresser à nous, il n'existe, de facto, aucun scientifique au monde qui mêle à la fois son intérêt pour le sujet OVNI et sa présence dans le champ clos des activités scientifiques ( Congrès Internationaux, publications dans des revues à comité de lecture ). Les prétendus scientifiques qui affectent de s'intéresser au sujet sont soit des gens qui ont quitté le terrain scientifiques depuis des décennies ( Jacques Vallée, Stanton Friedman, ex-informaticien, ex-physicien nucléaire, ) soit des scientifiques non-productifs, comme le furent Auguste Meessen, Bougard ( SOBEPS, professeurs à l'université ) ou Von Ludwiger. A moins qu'ils ne soient carrément impliqués dans des opérations de désinformation, comme Peter Sturrock, authentique physicien des plasmas, ou Misho Kaku, physicien théoricien ( qui affecte de ne pas s'intéresser aux petits hommes verts ). Sans parler de Nassim Haramein, devenu membre actif de la secte Thrive, ou Niels Amstrong, pilier de de l'entreprise Noïétique.

Il est finalement heureux que Ventura ne se soit pas aventuré dans ce sujet glissant, sinon, au mieux, l'affaire aurait viré à l'eau de boudin. J'imagine qu'il est trop intelligent pour ne pas sentir, d'emblée, que Greer est soit complice, soit mythomane, soit manipulé, soit un savant mélange des trois.

Si Ventura participait à une veillée, en vue d'une rencontre du IV° type, il est probable que le phénomène ne se manifesterait pas "parce qu'il émettrait des ondes négatives"?. Son pragmatisme aurait vite raison des non-résultats des pseudo-scientifiques taquinant "the zero point energy". Même chose pour l'analyse ADN des tissus de "la créature". Enfin, "en suivant la piste de l'argent" il démonterait vite les mécanismes d'opérations comme Thrive, la Noïétique et Sirius, en mettant en lumière que le "pauvre Greer" vit finalement assez bien, avec femme et enfants, en menant depuis des décennies une coûteuse croisade.

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