14 Mars 2007 Labo UFO-science : On recherche un local à louer
Faisons le point. Dans ce projet de labo UFO-science " nous ", c'est qui ?
Moi, 70 ans en avril, à la retraite et deux jeunes. Jean-Stéphane, 24 ans, infographiste et Julien, 28 ans, webmaster, deux ans de licence de physique. Des garçons intelligents, volontaires. Julien a continué d'acquérir des connaissances pointues et autodidacte. Voilà " l'équipe de recherche ". Tous deux cherchent actuellement un local où installer l'activité de laboratoire dans Paris, intra muros (pour que nous puissions avoir plus aisément aides et collaborations).
Une location à Paris intra-muros, 200 euros par mois , ce qui correspond à nos actuelles possibilités budgétaires.
Rez de chaussée, 20 mètres carrés minimum, avec un coin toilette, de l'électricité et de la ventilation.
Dès qu'on a ce local, on démarre les recherches expérimentales.
Simple précision : il n'y a aujourd'hui aucun labo de MHD digne de ce nom en France si on excepte celui créé par Moreau, à Grenoble, où on pompe de l'eau de mer et celui de Marbach, au CEA, qui pompe du sodium fondu. Rien dans les gaz.
Nous appliquons simplement le principe : " soyons réalistes, envisageons l'impossible" . Certains, même chez des gens que je connais depuis longtemps croient que cette démarche se résume à de la provocation. Non. Le Cnes n'a strictement rien fichu en trente ans. Et il n'y a aucune raison pour que cela change. Patenet, nouveau chef du " GEIPAN " ( groupe d'étude et d'information sur les phénomènes Aérospatiaux Non identifiés ) n'est pas physicien. Il rendra public le 22 mars 2007 ( le lendemain de la diffusion de l'émission de Stéphane Bern, l'Arène de France, diffusée le 21 mars à 22 h 30 sur France 2 ) le bilan de " trente années d'activité du Cnes sur le sujet OVNI ", sous forme de 1250 PV établis par des gendarmes, strictement exempts de toute donnée scientifiquement exploitable.
J'enregistre le vendredi 16 mars 2007 une interview flash de 5 minutes qui sera diffusée le lendemain matin samedi 17, à 7 h 15, sur France Inter (sauf contre-ordre ou annulation). Si nous n'avons pas trouvé ce local d'ici là, je lancerai l'appel sur les ondes.recherche du local, de matériel, d'argent, d'aides.
Ce matin j'ai reçu un chèque de 500 euros d'un lecteur, pour UFO-science.
Il y a des gens qui se méprennent. Ils s'imaginent que nous espérons par là "provoquer une réaction au seins des instances de recherche". Or celles-ci n'ont pas bougé en trente ans. Je juge irréaliste le fait de compter là-dessus. Ce que je crains c'est que le Cnes tente, pour camoufler un lamentable fiasco "d'allumer un contre-feu", de déployer un rideau de fumée. D'après les échos que j'ai eus par les journalistes Patenet n'entend pas cacher au français la pauvreté de ce bilan sur trente années "de recherches" : 1250 procès verbaux de gendarmes. Ca n'est pas de sa faute. Il a hérité de cette situation en l'état. Vélasco n'avait pas le compétences pour gérer ce dossier. Il n'a rien fait. En 25 ans il n'a même pas opéré une saisie informatique des rapports. Patenet a du scanner 100.000 pages de PV.
Le principal responsable de cette gabegie c'est Yves Sillard, aujourd'hui à la retraite. Ancien président du Cnes il m'a dit " c'est moi qui ai créé le Gepan en 1977 et moi seul". Or ce service est allé à vau-l'eau pendant 30 ans parce qu'il ne s'en est pas préoccupé, à aucun moment. Aujourd'hui on constate le désastre. Je n'aimerais pas entendre des phrases comme :
- Après cette première approche du problème, le Cnes va maintenant peaufiner les techniques d'acquisition de données....
Ca, ça serait carrément se payer la tête des gens et j'ai averti Sillard sur ce point. Le sujet ovni est un sujet sérieux, qui recquiert des compétences de haut niveau, des gens à la pointe des connaissances scientifiques. Poher était un "sorti du rang", sans connaissances scientifiques. Son successeur, le polytechnicien Alain Esterle était un jeune ambitieux, également dénué des connaissances requises. Après le clash des années quatre-vingts et sa mise "au placard" par le tandem Hubert Curien - René Pellat, un obscur technicien en optique, promu par la suite ingénieur maison, Jean-Jacques Vélasco, a pris sa suite Il a géré de service pendant 25 ans et vous allez découvrir le résultat de cette gestion.
Va-t-on maintenant nous servir ce que mon ami Maurice Viton appelait une " Cnesserie " ? Je m'attends à tout, y compris à de fracassantes déclarations où on annoncera "qu'un comité composé de scientitfiques de haut niveau va être constitué ", etc... etc.....
Si c'est cela, grâce à Internet, j'avertirai le public. Je me me sens pas d'humeur à supporter une nouvelle connerie de ce genre. Je m'opposerai à ce que le public soit une fois de plus roulé dans la farine. De toute façon le fonctionnement de notre mini-labo, où les résultats de recherche tomberont immédiatement, je vous le garantis, sera là pour montrer, par contraste, l'inefficacité de ce genre de gesticulation creuse que nous ne connaissons que trop bien. Vous connaissez la phrase de Clémenceau :
- Vous vous voulez enterrer une arraire, créez une commission
Bon sang, vivement qu'on ait ces vingt mètres carrés et qu'on commence !
Je viens de recevoir ( 21 mars 2007 ) le dernier livre que Jean-Jacques Vélasco vient de faire paraître, co-écrit avec le journaliste Montigiani.Je suis en train d'en faire une note de lecture, et je ferai de même pour le livre qu'Yves Sillard, créateur du Gepan s'apprête à publier. Avant de vous précipter dans une librairie, attendez quelque jours que j'aie mis en ligne ma note de lecture. Je vous ferai peut être économiser vos euros. Après une première lecture rapide, c'est bien ce que je pensais devoir trouver. Faits occultés, absence complète de teneur scientifique ( faute de compétences ). Pour les faits, lisez mon livre " Enquête sur les OVNI" , téléchargeable gratuitement sur le site http://www.ufo-science.com . Il vous suffira de rempacer " groupe d'tude " par GEPAN, Lebher par Poher, Lemerle par Esterle, Quellat par Pellat, etc. pour décoder aisément le lamentable tisu de cette saga ovni, complètement pasée sous silence par Vélasco dans son dernier livre. Il y a des euphémismes remlarquables. Page 12 vous lirez :
- En 1983 Esterle est appelé à d'autres responsabilités au sein du Cnes.
La vérité c'est que, suite aux malversations décrites dans Enquête sur les OVNI Esterle fut prestement muté dans une "placard", prié de s'y faire oublier, après le rapport que Pellat fit à Curien, à propos deu programme de recherche en MHD que le brain trust du Gepan avait tenté de développer sur Toulouse, en opérant une tentative de pillage scientifdique de mes travaux et idéds, qui aboutit à un lamentable fiasco. En réécrivant l'histoire de cette façon, Vélasco donne le bâton pour se faire battre. Il se contredit d'ailleurs, vis à vis du contenu de son précédent livre, où il décrivait le long entretien qu'Esterle eut avec un visiteur, scientifique de haut niveau, à l'issue de laquelle son patron ressortit tout pâle et démissionna de ce service, qui fut lui-même dissous. Lisez dans Enquête sur les ovni les tentatives faites par Christian Perrin de Brichambaut d'obtenir du Cnes une dernière réunion du Conseil Scientifique du Gepan avant clôture, lettres restées sans réponses.Quant au Gepan, c'est très simple : administrativement il n'a ... jamais existé.
Page 13 : " Aujourd'hui le Sepra n'est plus. Vélasco a été appelé à d'autres fonctions au sein du Cnes".
Lesquelles ? Réponse fournie téléphoniquement par Yves Sillard en janvier 2006 : il s'occupe des clubs de jeunes qui, patronnés par le Cnes, lancent des mini-fusées.
Tout le reste à l'avenant. Donc, avant d'acheter le livre, attendez la note de lecture, mélange d'imposture de de mensonges par omission.
Ah, dernier détail. Vélasco opère une translation dans les titres. Obscur technicien il se rebaptise "scientifique". Quant à moi je deviens, plus loin "le savant Jean-Pierre Petit".
Pathétique.
Il va falloir sortir ce dossier ovni des mains de nuls, des mauvais, des ignares. C'est de la science de haut niveau, bon sang ! Ce dossier nous emmène à ses frontières. Il faudra faire, dans Paris, des conférences d'information pour montrer au public qu'il en est ainsi. Si des gens ont une salle à proposer, je viens aussitôt. Conférence et entrée gratuites. Si des scientifiques veulent apporter la contradiction, qu'ils viennent, je leur répondrai en me situant sur le terrain de l'argumentation scientifique.
Patenet m'a dit lui-même au téléphone :
- Maintenant, ça sera aux scientifiques de réagir.
Ceux-ci ne réagiront pas.
Ils ne sont pas fous. La façon dont les très rares scientifiques qui aient eu l'idée de " réagir " face à cette invite ( Bounias, décédé, mort de désespoir, et moi ) ont été traités par leurs hiérarchies pendant trente ans a largement de quoi dissuader les amateurs, et fait qu'aucun ne " réagira ". La conclusion est que si je ne fais pas quelque chose, moi, rien ne se fera. En matière d'études réellement scientifique sur le dossier ovni, rien n'a été fait en trente ans, hormis ce que j'ai pu faire, pratiquement seul. Si quelqu'un n'est pas de cet avis, qu'il me désigne les contributions scientifiques solides, concrètes, publiées d'autres scientifiques.
Les palabres sur le forum de " ummo-science " ne sont que de lamentables pantalonnades. J'ai écouté ceux du colloque ovni de Châlons en Champagne. Si on excepte les propos de Christel Seval, le niveau était affligeant. Concert d'égos, blabla à n'en plus finir. Je me souviens de l'interminable discours d'une jeune femme qui annonçait la création d'un truc comme " International ufo survey..." qui était " résolument européen ". Que dire des propos-fleuves d'un Jean-Marc Roeder, épistémo-mythomane, sur les ondes de la radio fourre-tout " Ici et Maintenant ".
Du vent.
Il y a des choses concrètes à faire. Qui trouvera un fabricant d'appareils photo numériques ou de téléphone portable qui accepte de doter ses produits de "bonnettes à réseau " pour les transformer en spectroscopes (excellente idée de Claude Poher, 1977, magnifiquement foirée par le Cnes en trente ans : pas un cliché, rien. Les bonnettes avaient été confiées aux gendarmes, qui les ont perdues depuis longtemps ). Vélasco, qui gérait cette " saisie scientifique des données " ne saurait même pas nous dire ce que ces bonnettes sont devenues. Patenet m'a dit :
- J'ai trouvé quelques clichés dans un tiroir, mais apparemment ce sont surtout des essais faits il y a trente ans pour étalonner le système.
Il y a cela et mille autres choses à faire que parler, à perte de vue. Moi, je vais tenter de remonter, en partant de zéro un labo de MHD dont vous avez la photo en voir et blanc un peu plus bas. Pour ce faire il faut par exemple une pompe à vide, à palette. J'en ai trouvé une, qui est à Marseille et qui a effectivement servi sur une soufflerie à choc il y a 40 ans ( c'est un des composants indispensable pour créer dans le tube d'essai un vide primaire ). Je vous donne sa photo :
Une pompe à vide à palettes Leybold hors d'âge, mise à disposition à Marseille
Je vais envoyer mon vieil ami Jacques Juan voir si on peut la remettre en état de marche. A voir son état, ça n'a rien d'évident.
Un type a proposé de me racheter le stock de BD Lanturlu que j'avais dans mon grenier, les quelques titres non épuisés. Dix euros pièce. Il passera les prendre, m'a-t-il dit. Il laissera un chèque au nom de l'association. Ca nous fera toujours quelques milliers d'euros de trésorerie, pour payer le loyer du local.
Pendant ce temps-là, après avoir plumé Alessandri ( 5000 euros de dommages et intérêts attribués au titre de sa plainte pour diffamation, l'ufologue l'ayant traité de fumiste. La somme a été couverte par des dons, suite à mon appel ) Jean-Jacques Vélasco sort un nouveau livre et réussit à très bien se placer lors de l'émission que vous verrez le 21 mars prochain sur France 2, à 22 h 30 : " Arène de France, émission de Stéphane Bern ". Il ne dit pas au passage qu'au Cnes il s'occupe maintenant des clubs de fusées pour jeunes. Pourquoi le SEPRA a-t-il cessé d'exister ? Pourquoi se consacre-t-il à ces activités singulières ? Demandez-le lui.
Pendant ce temps-là Yves Sillard, ancien président du Cnes, unique créateur du Gepan en 1977 ( m'a-t-il dit ) met la dernière main à un livre sur les ovnis, "écrit en collaboration". Et ce alors qu'il n'a absolument pas suivi le service qu'il avait créé, pendant trente ans. Le véritable responsable de ces trente années de gabegie, c'est lui ( " qui espère que le sujet pourra être enfin abordé avec sérénité " ). Il plane complètement, comme ces hauts responsables administratifs qui ont passé leur vie à signer des papiers.
Je suis en train de livre les 650 pages du livre écrit par un collaborateur de mon ami Jacques Benveniste, Francis Beauvais qui a titré "l'âme des molécules, une histoire de la "mémoire de l'eau". Editions "Collection des Mille Mondes", ISBN 978-1-4116-6875-1. Nous allons tenter, ensemble, de faire le point sur les 20 années de lutte de Jacques, sur ses résultats. Ne parlons pas de la façon dont il a été traité. Les extraits que vous trouverez dans l'ouvrage sont suffisamment éloquents. Si cela ne vous révolte pas, vous avez une solide capacité d'indifférence. Moi, en lisant ces pages, j'avais envie de pleurer en pensant à ce que mon ami avait vécu, à qui je disais sans cesse :"Jacques, abandonne, tu vas y laisser ta peau". Et c'est exactement ce qui est arrivé. Il s'est fait " tuer sur place sans abandonner la position ", comme on disait en 14-18. Oui, Benveniste était bien " nobélisable " du fait de sa découverte, dans les années soixante-dix du " PAF " une molécule jouant un rôle clé en matière d'immunologie. Là aussi on fera toute la clarté sur cette affaire avec l'aide de Beauvais, biologiste de 48 ans, chevronné. Je peux en tout cas témoigner d'une chose : quelques mois avant sa mort Jacques, complètement abandonné financièrement et à la retraite payait ses collaborateurs ... de ses propres deniers ! Si un jour je suis publiquement confronté à des crétins qui osent ouvrir la bouche pour lui baver dessus, comme cela se fait sous le couvert d'anonymat dans Wikipedia, je crois que je leur dirai " sortez, ou je vous flanque mon poing sur la figure".
Soyez réaliste, envisagez l'impossible, ai-je écrit, reprenant un vieux slogan écrit par un anonyme en 68 sur les murs de la Sorbonne. Oui, notre projet de créer ce labo est complètement déraisonnable, fou. Mais être fou, n'est-ce pas être dans l'air du temps, aujourd'hui ? Les peuples deviennent fous, ont l'air prêts à s'entretuer. Un génocide par-ici, un génocide par là. Quand on ne tue pas physiquement, on désespère les laisser pour compte de "guerres économiques", pendant que des imbéciles, des "nouveaux milliardaires" de toutes couleurs s'empiffrent. Cela ressemble non à l'orée de la seconde guerre mondiale, mais plutôt à la phase qui précéda la première, quand des peuples entiers ne demandaient qu'à en découdre. Lisez ce qu'écrivent les historiens sur "la Belle Epoque". Les riches n'avaient jamais été aussi riches et les pauvres aussi pauvres. Je crois qu'on en prend le chemin, celui d'une jacquerie planétaire.
Regardez cette image qui résume à elle seule l'imbécilité humaine contemporaine
Si les Français veulent que les choses bougent, beaucoup de choses sont possibles, beaucoup. Je détiens " les plans de la machine, des machines permettant, sinon d'apporter la preuve absolue que les ovnis sont des machines volantes d'origine extraterrestre, du moins de créer une très forte présomption allant dans ce sens". Ces directions de recherche existent depuis 30 ans. Bertrand lebrun a même fait sa thèse de doctorat là-dessus sous ma direction, tout ceci ayant été publié ( European Journal of mechanics, Colles de Tsukuka et de pékin ). C'est de la technologie des années cinquante. Personne n'a rien fait, sauf dans le cadre de lamentables entreprises où l'idée directrice était le pillage scientifique ( Esterle, Zappoli, au Cnes au début des années quatre-vingts ). Rappelez vous cette phrase du polytechnicien Gilbert Payan, fin des années soixante-dix, à Pierre Guérin :
- Tôt ou tard Petit devra être éloigné des recherches, à cause du contexte.
Si je ne suis pas au coeur même de ces recherches, elles n'aboutiront pas. Je suis en France le seul détenteur d'un savoir qu'on a laissé se perdre pendant trente ans : la MHD. Il faut se hâter, maintenant. Ne soyez pas spectateurs ne ce monde qui s'apprête à s'écrouler sur vous. Agissez, réagissez.
Des Mouches dans un verre de lait
Je change de sujet. Nous détenons depuis deux mois, Christian et moi, une lettre émanant d'un très grand scientifique Russe, membre de l'Académie des Sciences de Russie, couvert de récompenses scientifiques, de tiitres,qui dirige un des plus importants laboratoires. C'est une lettre d'appui. Pour quoi ? Pour crédibiliser nos efforts pour que se développent en France des recherches à travers une autre voie qu'ITER en matière de fusion.
Nous avons tenté d'approcher les "environnements scientifiques" des différents candidats à la Présidence et celui de notre célèbre télé-écologiste, Nicolas Hulot. Bide complet. Absence de compétence, perplexité, réponses du style langue de bois.
Du côté de Ségolène Royal :
- Vous pouvez poser vos questions sur son blog. Il vous suffit de vous inscrire dans son comité de soutien.
Les autres : à l'avenant.
Nous ne pouvons pas publier cette lettre. Il lui faut un destinataire, mais qui ? Le Russe est prêt à la signer, mais pour l'envoyer à qui ? Ca n'est pas le genre de missive qu'on peut envoyer au premier venu. On dirait du Raymond Devos. Nous avons bien une lettre avec un signataire, mais il nous manque le destinataire ! Que s'est-il passé en France ? pendant des mois des gens se sont agités dans un forum : AGORAVOX. Je crois savoir que Joël de Rosnais en est le fondateur. Pourquoi cette "personnalité fort connue" n'est-elle pas descendue dans cette place publique pour apporter son soutien, ou simplement donner son avis ?. Pourquoi ce silence ? Après dix mois de palabre nos bloggeurs ont accouché laborieusement d'un site, d'une pétition.
Publier la lettre sur un site ? Elle se dévaluerait aussitôt.
Vis à vis de ces histoires de " fusion pure ", cette techno-science est effectivement "potentiellement proliférante" ( elle peut déboucher sur des bombes à fusion ne nécessitant pas de bombes à fission pour la mise à feu, donc pas d'uranium enrichi ) l'armée a fait savoir " que rien ne se ferait sans son aval ". Effectivement, il ne se passe rien. Sur ce plan on peut considérer que c'est un succès total. Les spécialistes qui ont, en France, créé la Z-machine française (l'ingénieur militaire Jean-François Léon, concepteur de l'ECR de Gramat) ont reçu consigne de se taire. Silence radio complet, devoir de réserve.
Vu côté des médias-science français : même mutismet. Rien dans " Le Monde des Sciences ". Il y a une raison à cela, au moins partielle. C'est si nouveau que les gens ne comprennent pas. Vous connaissez le proverbe, que je viens d'inventer :
Ce que je ne comprends pas ne m'échauffe pas
Les instances civiles ( CEA ) ont, elles, immédiatement levé leurs boucliers. Pourtant cette lettre, fort diplomatiquement, ne critique pas le projet ITER. Il y est dit
La France s'apprête à jouer un rôle historique en acueillant sur son territoire le projet ITER
La suite de la missive suggère seulement que des voies alternatives, comme la Z-machine devraient être également développées ( 200 fois moins cher qu'ITER ).
J'ai proposé à Hulot que nous venions faire un exposé, Christian et moi, devant "les membres de son environnement scientifique". Je sais qu'Hubert Reeves en fait partie. J'ai tenté de contacter Reeves, à travers son secrétariat. Aucun écho ni chez l'un, ni chez l'autre.
Vox clamat in deserto
J'ai proposé à Hulot de lui fournir toute la matière pour un ouvrage sur les sources d'énergie alternatives ( et le projet basé sur la Z-machine en est un ). Sous sa plume, l'impact serait immédiat. Solaire, éolien, énergie géothermique, énergie des lacs, des marées, biomasse, énergie nucléaire non-polluante. Je lui ai même dit que j'étais prêt à lui fournir cela de manière désintéressée, anonyme, sans que mon nom figure sur le livre. Un sacré projet qui aurait un fort impact, y compris à une échelle internationale.
Pas de réponse
Et Christian, " qui essaye d'approcher Bayrou " de m'écrire, après une année d'efforts parfaitement vains, de me dire :
- J'ai vraiment l'impression qu'on s'agite comme deux mouches dans un verre de lait.
7 Mars 2007 : Dès que possible on ouvre le labo UFO-science dans Paris
Vers les statuts d'UFO-science
Les lecteurs ont commencé à réagir : adhésions, dons, propositions de collaboration de diverses façons. Notre objectif est maintenant d'ouvrir un labo, dans Paris intra muros le plus vite possible. Parce qu'on a perdu 30 ans. Nous savons maintenant que si nous ne faisons rien, rien ne se fera. C'est aussi simple que cela ....
On cherche donc un local à louer, pas cher. Un simple entrepôt désaffecté suffirait. Les dimensions ? Peu importe. On peu démarrer dans un truc qui ait les dimensions d'un (petit) garage. Disons 16 mètres carrés minimum. C'est bien dans une chambre de bonne d'Aix que j'ai trouvé comment annihiler l'instabilité de Vélikhov, travail que j'ai présenté au congrès de MHD de Moscou en 1983, où je suis allé ... à mes frais.
Le lancement du labo, quand ? Mais le plus tôt possible. Julien épluche les petites annonces. Au fond, l'endroit et la dimension sont sans importance. Si le mouvement s'amplifie, on déménagera. L'essentiel c'est d'exister. De la vraie recherche, enfin ! Fin des pantalonnades diverses et variées, des promesses non tenues, de la poudre aux yeux, des illusions, des incompétences largement déployées
Il faut :
- De l'électricité
- De l'eau, un WC et un lavabo ou évier.
- Une bonne ventilation
- Un local au rez de chaussée.
Vu notre budget, on verrait bien un local style "ancien entrepôt pour rouleaux de tissu, dans le quartier du Sentier". En fait, n'importe quoi, n'importe où, mais à Paris intra muros, impérativement. L'arrondissement importe peu. Dès qu'on aura ce local, loué, on commencera à y installer des manips.
On a cherché avec un budget de 100 euros par mois. Rien. Au fil des rentrées on va monter cela à :
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Nous demanderons à "des gens" de nous céder du matériel, ce qui nous évitera d'en acheter. A ce propos on a retrouvé ( ( 14 mars 2007 ) une pièce très importante d'une soufflerie à onde de choc, qui a passé 40 ans dans la cave d'un labo.
En haut et à gauche, une pièce essentielle et coûteuse, partie d'une soufflerie à onde de choc.
Dans une soufflerie à onde de choc (tube à choc ) le gaz d'essai (pour nous ça sera de l'argon ) est mis en vitesse par passage d'une onde de choc engendrée par un explosif ( hygrogène, plus oxygène, plus diluant héluim ). En avant de la chambre à combustion, la "culasse" de ce "canon à gaz" la carote d'argon chaud part à 2750 m/s dans un tube de section circulaire. Il faut amener ce gaz dans une veine d'essai de sections carré. Pour ce faire on modifie l'écoulement en lui faisant traverser cette pièce. Rond à l'entrée, carré en sortie, en conservant les aires.
Pièce d'adaptation de section pour soufflerie à onde de choc
Ca n'est certes pas dans 20 mètres carrés qu'on pourra installer une soufflerie à onde de choc, certes. Ce genre d'installation correspond à la seconde phase de nos activités. Mais cette pièce est complexe et coûteuse à usiner ( dans la masse ). C'est une chance d'avoi mis la main dessus et, pratiquement, elle détermine à elle seule les cotes du reste de l'installation. Il s'agit des restent d'un tube à choc. En France, à partir des années cinquante - soixante plusieurs ont été construits. Il n'est pas impossible qu'on puisse récupérer des "fossiles" de ces appareillages.
- Une petite pompe à vide, à palettes ( un collègue offre de nous en donner une, mais elle est en triphasé )
- Une jauge à vide
- Une cloche à vide, des vannes
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- Des alimentations haute et basse tension.
- Un oscilloscope
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- Une pompe à eau
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- Des batteries, un chargeur
- Une source HF. Pour l'air en basse densité une bobine de Rhumkorff. C'est un appareillage classique dans les labos. .
- Un Variateur de vitesse électronique (aussi appelé "convertisseur de fréquence") pour modifier la vitesse de rotation des moteurs asynchrones comme un Digidrive de chez Leroy-Somer, les Altivar de Scheider Electric, etc.
- De l'outillage dans des domaines divers.
13 mars 2007. Voilà une chose qu'il nous faut absolument :
Une meule diamantée
Pour scier et mettre en forme des aimants. C'est une chose dont on aura immédiatement besoin quand on commencera à faire des essais en milieu aqueux ( eau acidulée ). Ajouter :
- Un magnétomètre, pour effectuer avec une sonde, des mesures locales d'intensité de champ magnétique.
Arcs hyperfréquences. Expérience JPP, années soixante dix.
Pour les projets, voir
Cent microsecondes pour changer notre vision de l'univers
Un dossier mis en ligne il a ... 7 ans !
Mais maintenant on essaye de concrétiser, sans attendre que le Cnes ou le Cnrs s'en chargent, sinon on repart pour 30 années supplémentaires, sans que rien ne se fasse. .
Voilà, à terme, ce qu'il faudra reconstruire rapidement. Pas dans 16 mètres carrés, évidemment. C'est la soufflerie à onde de choc que j'avais construite il y a quarante ans à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille ( aujourd'hui disparu ). On appelle cela un "tube à choc". Le technicien manoeuvre l'alimentation en gaz ( Hydrogène plus oxygène plus hélium ) de la chambre de combustion F, enfermée dans sa cage de Faraday, dont on voit la porte ouverte. En E, un bloc de commande. Six mètres en aval de la chambre de combustion émerge le tube à choc ( G ). En D, les solénoïdes, alimentés par la batterie de condensateurs A. La rafale, d'une durée de cent microsecondes va ensuite se perdre dans le "pot de détente" F, dans lequel on a fait un vide primaire. Cette enceinte est isolée du tube d'essai par une membrane en mylar. En haut on voit l'ignitron de locomotive électrique, interrupteur à vapeur de mercure utilisé pour commuter les 54.000 ampères délivrés par la batterie de condensateurs. Plomberie, électrotechnique de puissance, mais rustique, moyens optiques limités : C'est de la technologie des années cinquante, mais c'est avec cet engin
qu'on pourra faire basculer notre vision de l'univers.
Toutes les compétences seront bienvenues. Un type m'a déjà écrit :
- Faites les dessins, j'usinerai vos pièces.
Un autre :
- Mon domaine, c'est l'électronique. Vous n'aurez qu'à demander.
Beaucoup disent :
- On attendait cela depuis 20 ans.
Eh oui, Internet change tout, radicalement. Il y a dix ans cette entreprise UFO-science aurait été pitoyable, vouée à l'échec.
On fera une liste plus précise quand on le local sera disponible. Pour le moment il faut le trouver et le louer. Des idées de manips, j'en ai à la pelle. Nous allons simplement faire ce que personne n'a été fichu de faire depuis 30 ans. Que ceux qui n'ont rien faitu pendant trente ans passent pour des couillons, c'est probable.
On complètera cette activité de labo ( MHD, biologie, action des micro-ondes sur les luzernes, les blés, les ... rats ) par des conférences d'information dans les salles qu'on nous prêtera. S'il y a une fac qui nous prête un amphi, j'arrive. Nous n'envisageons pas de louer des salles, ni de pratiquer un système d'entrées payantes ( qui rapporta tant d'argent au journaliste Jean-Claude Bourret ). L'entrée sera gratuite. On suggérera seulement aux gens de laisser un don à l'association. Il y aura des formulaires où ils pourront mettre leur nom, leur e-mail ou adresse, seulement s'ils le souhaitent, et leur lieu de résidence. Comme dans Savoir sans Frontières la liste des dons, la mention des noms des donateurs et leur ville de résidence seront indiqués sur le site de l'association
Le " GEIPAN " a un " I " dans ses initiales. I pour "information". Mais, diable, qu'est-ce que ces gens ont à nous dire à part le blabla qu'on nous sert depuis 30 ans ? ( savez vous que le GEPAN a même eu, une année un "stand d'information" au Salon de l'Aéronautique, au Bourget ! )
Face à cet immobilisme nous avons longtemps pensé à un mauvais vouloir, à un blocage. Mais l'explication est beaucoup plus simple. C'est simplement de l'incompétence, de la sottise.
Vous savez que depuis 1977 les gendarmes français ont été équipés de "bonnettes à réseaux", transformant leurs appareils photo en spectroscopes. En 30 ans pas un n'a réussi à prendre un cliché. Ces bonnettes ? Personne ne sait même ce qu'elles sont devenues.
Le dossier ovni a été géré pendant 30 ans, au Cnes, en dépit du bon sens. Comment expliquer par ailleurs que Patenet, nouveau responsable du " GEIPAN " ( mais qui n'a aucune connaissance en physique ou en biologie, c'est un ingénieur spécialisé dans les télécoms, à deux ans de la retraite ) ait trouvé les archives du GEPAN - SEPRA sous forme de ... feuilles de papier ! Il a du faire scanner 100.000 feuilles par un boite privée, m'a-t-il dit. Surréaliste....
Je me souviens de l'époque où un ami me disait, qui connaissait Vélasco :
- En ce moment les cas d'ovnis sont rares. Il n'a pas grand chose à faire et tourne un peu en rond dans son bureau.
Mettre ces données sous forme de fichiers informatique aurait pu l'occuper et aurait permis de faire des statistiques. Le seul travail que ce gars ait fait en 25 ans a été de "calculer" la trajectoire de rentrée d'une fusée russe Ghorizont, en novembre 1990, en utilisant les données de points de survol fournis par la Nasa. Il a fourni une carte qui a été largement reproduite dans les médias. Dix ans plus tard l'ufologue Robert Alessandri, utilisant un logiciel d'orbitographien a montré qu'il s'était trompé de 200 km. Pas étonnant : il avait déterminé cette tyrajectoire avec une ficelle, sur une mapemonde. Alessandri ayant titré dans sa revue " quand le Cnes engage des fumistes", Vélasco l'a attaqué pour diffamation. Il a gagné, en première instance puis en appel : 5000 euros. Il a fait saisir le peu d'argent que ce rmiste avait sur son compte bancaire. Si Alessandri avait été propriétaire de son appartement il l'aurait fait mettre en vente et l'aurait jeté à la rue. J'ai lancé une collecte et nous avons payé cette amende. J'y ai moi-même été de ma poche pour 1000 euros. Je trouve étonnant que ce type ose encore réapparaître sur un plateau de télévision. Esterle, début des années quatre vingt, a tenté une opération de pillage scientifique, quand il était responsable du Gepan, prenant la suite de Poher. Curien, craignant le scandale ( j'avais mis la main sur le rapport, écrit par Bernard Zappoli, complice d'Esterle, décrivant cette inimaginable gabegie ) l'a fait mettre au plus vite dans un "placard doré". Mais au moins on n'entend plus parler de lui.
Vélasco, lui, revient sur la scène publique, ignorant superbement les nombreuses casseroles qu'il traîne derrière lui.
Yves Sillard, après avoir créé, seul, m'a-t-il dit, le GEPAN en 1977 s'est mis à se soucier de ce que son enfant était devenu ... trente ans après. Que Bounias ait été privé de ses moyens de recherche par l'INRA pour avoir osé intervenir à Trans en Provence : il n'était pas au courant. Il est "sincèrement désolé"...
Les bras m'en tombent.
On créera "le laboratoire Michel Bounias " en l'honneur de l'homme qui a apporté la contrbution la plus essentielle à la recherche sur le phénomène ovni. Pas pu entrer en contact avec sa veuve et son fils. J'espère qu'il ne s'y opposeront pas. Si quelqu'un sait comment les joindre, qu'il nous le dise. Je ne pense pas qu'elle s'y opposera.
Il y a eu deux hommes qui ont sérieusement morflé dans ces histoires d'ovni. Le premier est Michel Bounias. Il est en mort. Le second est le journaliste aéronautique Robert Roussel, complètement écrasé, lui aussi par un procès, destiné à le faire taire. Je crois qu'il faudra aussi parler de cela. C'est honteux, affreux, totalement scandaleux. Roussel a du vendre sa maison, passer un emprunt pour payer l'amende écrasante qu'on lui a collé sur le dos.
Quelle affaire ?
Il avait composé un manuscrit, sur le sujet ovni. Il l'a envoyé à une personnalité connue ( par des millions de français). L'autre, en s'adjoignant un co-auteur, également très connu, a puisé dans cette manne et publié un livre. Roussel a porté plainte pour plagiait. Mais il n'avait nulle preuve que ce manuscrit ait jamais existé, puisqu'il ne l'avait pas déposé à la société des auteurs, ni même qu'il l'ait envoyé à cette personnalité fort connue. L'autre a contra-attaqué, alléguant que Roussel tentait là une manoeuvre pour frauduleuse lui extorquer de l'argent, comptant sur sa notoriété. Roussel a été lourdement condamné. Il est moralement brisé.
Il faudra faire émerger ces pièces, que les noms des deux bonshommes impliqués dans cette horreur soient connus. Les bras vont vous en tomber.
Et Yves Sillard me parle de "passer l'éponge et de " sérénité " .....
Vous verrez Vélasco dans l'émission de Stéphane Bern, que nous avons enregistrée le 1° mars. Il a un nouveau livre à vendre, écrit par le journaliste Montegiani. Il pose bien sa voix, s'efforce de donner l'impression qu'il est un "scientifique" alors qu'il prendrait le Pirée pour un homme. Il nous dit "que les ovnis sont des engins mus par une technologie inconnue et pilotés par des intelligences". Nous le pensons aussi. Mais ... so what ?
Vous verrez les Bogdanoff, cheveux teints et verres de contact bleu ciel, figurant "dans le camp des non" ( à la question posée : "croyez vous que des extraterrestres nous aient visité ou nou visitent" ). Un peu absents, pas grand chose à dire. Ca m'a rappelé la chanson d'Alain Souchon :
C'est comme vous voulez Où vous irez l'irai |
Vous écouterez les témoignages de Jean-Charles Duboc, ex commandant de bord, confirmé par son copilote et par son l'hôtesse, avec un suivi radar au sol. Impressionnant. Et aussi celui du journaliste sportif Nelson Montfort.
Vous retrouverez l'ufologue Dominique Caudron, qui fait de son mieux comme vieux debunker, mais n'a pas grand chose à dire.
Vous trouverez une psy qui voit en toute chose des illusions, des hallucinations. Elle est même allée jusqu'à suggérer que l'énorme engin aperçu depuis son appareil par le commandant Duboc ( deux à trois cent mètres de diamètre ) soit ... une météorite. Mais, sauf cas sans doute exceptionnel je ne connais pas de météorite qui puisse évoluer à 250 km/h ( vitesse mesurée par le radar militaire du sol ).
Vous me verrez tenter désespérément et en vain d'attirer dans le champ scientifique un débat illustré par des dossiers, véritables pitreries, comme un "micro-trottoir". Le sujet OVNI c'est "du magazine" ou une tribune pour vendre un bouquin, un film, sans plus. Et c'est comme ça depuis trente ans. Mais ne crachons pas dans la soupe. Grâce à Stéphane Bern et à son équipe, l'annonce de la création d'UFO-science et l'adresse, 83 avenue d'Italie aura quand même pu toucher des millions de citoyens français d'un coup. Sur ce plan la télévision est incontournable.
Patenet n'était pas présent dans cette émission. Il m'avait dit au téléphone il y a un mois :
- Maintenant cela va être aux scientifiques de réagir.
Diable ! Qui ? Comment ? A part notre minuscule bande je ne vois pas grand monde. Et ce n'est pas dans le "comité de pilotage" du Geipan qu'on trouvera des compétences, ou même simplement des idées. Ce comité est une foutaise complète.
Avec des idées que personne n'a eu on arrive parfois à faire des choses. Regardez Savoir sans Frontières. L'idée a été de mettre toutes mes bandes dessinées en téléchargeable gratuit et de rendre les comptes complètement transparents. Résultat : en 12 Mois les lecteurs ont envoyé 30.000 euros. Combien reste-t-il ? Allez voir sur le site où notre comptabilité est affichée en temps réel par mon ami Gilles, à l'euro près. Nous avons payé 85 traductions, en 28 langues. Il y a 163 albums en téléchargeable gratuit. Et ça ne fait que commencer. J'ai gratté un nouvel album, qui apparaîtra dans les mois qui viendront. 77 pages et je n'ai pas perdu la main. Ca sera toujours en téléchargeable gratuit.
Vélasco sort un nouveau livre, écrit par le journaliste Montegiani. Yves Sillard, ancien président du Cnes, créateur du Gepan, prépare le sien "en collaboration". Avec qui ? Mystère. Pas avec moi, bien que je sois le seul à avoir fait des travaux scientifiques concrets, publiés, liés au phénomène ovni.
Sillard n'avait jamais entendu parler de l'affaire Ummo. Et de beaucoup d'autres choses sans doute.
Mais ce matin j'ai eu une idée, une sacrée idée. Je vais aussi y aller de mon bouquin, ou même d'une série de livres, tome I, tome II etc.... J'ai repris contact avec l'éditeur Albin Michel.
Le titre général sera :
UFO-science.com
Les livres de la série auront un aspect original : tous les droits d'auteur serviront à financer les recherches que nous mènerons à UFO-science. Je garderai la main sur les contrats avec les pays étrangers. Albin Michel n'a jamais été fichu de publier un de mes livres à l'étranger. Si j'arrive à publier dans plusieurs pays, les droits iront encore à l'effort de recherche, à 100 %
Ca, c'est une idée originale à côté de laquelle Vélasco et Sillard sont passés. Et on ne sait pas où elle pourra nous mener. Imaginez que le bouquin soit traduit en anglais, qu'il rapporte des sous. Des projets, j'en ai plein mes cartons. Comme cnstruire plusieurs souffleries supersoniques, à rafale dont un tube à choc crachant de l'argon à 10.000° sous un bar, pendant ... 100 microsecondes et une soufflerie à rafale froide. Temps de rafale une seconde, etc....
On peut toujours rêver. Si le livre se vend à l'étranger on aura peut être un jour de quoi monter un labo digne de ce nom. On sponsorise bien des traversées transatlantiques. Mais il y a une chose à laquelle on a complètement cessé de croire : que les "pouvoirs publics réagissent". On m'a fait le coup plusieurs fois. La première entourloupe, poignée d epoudre aux yeux a été la création du GEPAN, doté d'un conseil scientifique d'où j'étais d'emblée exclu.
- Normal, avait dit Gilbert Payan, vous ne faites pas partie du Cnes
Puis il y a eu la tentative de développement de mes idées de MHD au Gepan par Esterle, qui a entraîné la disparition du service, pour éviter tout scandale. Enfin le "projet Rouen", dans un cadre Cnrs. Lire Enquête sur les Ovni ( ce livre étant devenu libre de droits on est en train d'en faire une version numérisée, téléchargeable gratuitement ). A cette époque Combarnous, directeur du département Sciences Physique pour l'Ingénieur au Cnrs m'avait dit :
- C'est fini, l'époque héroïque, pour vous. Nous allons maintenant développer cela dans un vrai labo, celui du professeur Valentin, à Rouen.
Confiant dans son propos j'avais revendu la chambre de bonne d'Aix, donné mon matériel à des collègues chercheurs ( dont Jacques Benveniste, un autre excommunié ). Six mois plus tard Combarnous était remplacé au Cnrs par un certain Charpentier, qui flanqua le projet en l'air et alla même jusqu'à tenter de me faire virer de l'observatoire de Marseille, mon laboratoire d'affectation.
- Je mets fin à votre affectation. Vous serez désormais géré comme chercheur isolé
Sympa.....
Sillard : " Il faut maintenant reprendre tout cela dans un climat se sérénité....". Je crois que chez lui c'est simplement de l'inconscience.
J'ai été totalement privé de crédits pendant trente ans. C'est là la gloire du Cnes, mon employeur. J'ai été bien puni d'avoir osé avouer mon intérêt pour un sujet tabou. Bounias aussi, a transgressé l'interdit. Il a aussi été privé de tous moyens de faire son travail. Il en est mort. Moi, j'ai survécu, je ne sais pas trop comment. En abandonnant des domaines, les uns après les autres, sans doute. Grâce à cette politique, la MHD française est totalement inexistante. Nous allons la construire, en partant d'un gourbi quelconque. Je sais, ça fera désordre. Ca aura même un parfum de scandale. On pourra visiter "le labo de MHD français". Les étrangers se tiendront les côtes.
Je vais rappeler une anecdote. Ca devait être en 1991. Le CEA avait organisé à Cadarache, à côré de chez moi, un colloque international de MHD. Je m'y suis rendu. L'ingénieur Marbach en était l'organisateur et le fondateur du " groupe PAMIR " ( " Pôle des applications de la MHD à l'Industrie et à la Recherche " ). J'ai présenté mes travaux. Marbach a évoqué l'existence de son groupe, "très ouvert".
J'ai levé la main, en demandant à en faire partie. Il m'a répondu :
- Ca n'est pas possible. Vous ne faites pas partie d'un laboratoire faisant régulièrement de la MHD.
A l'issue de cette séance des chercheurs étrangers sont venus vers moi en disant :
- Mais il est fou ! Vous êtes un des meilleurs spécialistes dans ce domaine, et en plus un pionnier. Nous connaissons vos travaux....
Quand le labo UFO-science sera opérationnel on pourra toujours refaire une démarche d'adhésion au groupe PAMIR. La réponse sera alors sans doute.
- Ca n'est pas possible. Vous vous intéressez aux ovnis.
C'est exactement la réponse que m'avait faite Omont, quand il était directeur de l'Institut d'Astrophysique de Paris. A cette époque j'avais pu donner ce séminaire sur la dynamique des galaxies spirales, le mathématicien Jean-Marie Souriau ayant fait pression. Mais Omont avait demandé une lettre de lui "pour être couvert".
On en finirait plus de faire le décompte des conneries. C'est lassant. La seule solution est d'ouvrir ce labo au plus vite et de démarrer les travaux. Ca sera la réponse la plus fort à donner à cette connerie ambiante, pestilentielle.
On peut faire de la recherche de pointe avec de la technologie des années cinquante. jadis, ce qui coûtait cher, c'était l'électronique. L'informatique n'existait pas encore. Aujourd'hui tout a changé. Il y a Internet, les micros, la nanotechnologie. Nous avons tous hâte de démarrer tout cela. Les résultats expérimentaux originaux tomberont vite. Je suis un bon expérimentateur et je l'ai maintes fois prouvé.
27 février 2007 : Acte de naissance d'UFO-Science
On a appris il y a quelques mois que, suite à la création du GEIPAN, au Cnes, prenant la succession du SEPRA ( Service d'Expertise des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques ), lui-même successeur du GEPAN ( Groupe d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux non-identifiés ) il allait être procédé à la publication des 1250 procès verbaux de gendarmerie, établis en trois décennies, représentant l'audition de six mille témoins et constituant l'essentiel de la contribution du Centre National d'Etudes Spatiales à l'étude du phénomène OVNI.
Nous savions que le GEIPAN avait été placé sous la direction de M. Patenet et doté d'un "comité de pilotage ". Ce service, remplaçant le SEPRA avait été créé sur recommandation d'Yves Sillard, retraité, ancien président du Cnes. Pour ceux qui l'ignorent, l'acte de naissance du GEPAN, en 1977, il y a trente ans, avait été signé par celui-ci.
Depuis toutes années nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur les raisons qui ont présidé à la création du GEPAN, premier et unique service officiel au monde à se trouver investi de la tâche de mener des investigations dans le but de faire la lumière sur le phénomène OVNI. La façon donc ce service a travaillé, jusqu'à sa dissolution au début des années quatre-vingts est décrite dans mon livre
Enquête sur les OVNI
paru en 1988 aux Editions Albin Michel. Cet ouvrage est actuellement épuisé. La maison d'édition n'ayant pas l'intention de procéder à une nouvelle réédition m'a rendu mes droits sur cet ouvrage. J'ai donc décidé de l'adjoindre aux ouvrages gratuitement téléchargeables, déjà présents sur mon site. Mais je ne possède pas la version texte de cet ouvrage ou sa version pdf. Si un lecteur détenant ce livre pouvait dans un premier temps scanner les pages ( en TIFF bitmap ) puis composer un pdf à partir de ces pages et me le faire suivre je pourrais le mettre à la disposition des lecteurs. Je n'ai guère le temps de scanner moi-même ce livre.
Le bilan de ces trente années est catastrophiquement nul et se traduit, in fine, par cette masse de procès verbaux de gendarmerie dont Patenet m'a lui-même dit " qu'ils n'étaient guère différents de ce que les gendarmes pouvaient établir sur d'un accident de voiture ".
J'ai eu début 2006 un long entretien téléphonique avec Yves Sillard qui m'a d'emblée dit " c'est moi qui ai créé le GEPAN, et moi seul ". Dont acte. Cet échange a été extrêmement riche d'informations éclairantes et je crois à la sincérité et bonne foi de mon interlocuteur. En peu de mots : en trente ans il n'y a eu ni machiavélisme, ni dissimulation. Après que le GEPAN ait été créé celui-ci a évolué sans contrôle réel, sous le double signe de la maladresse et de l'incompétence. Très vite Claude Poher, premier responsable du GEPAN, a démissionné pour aller naviguer sur un bateau qu'il avait construit dans son jardin et que j'avais vu quand je lui avais rendu visite à Toulouse en 1976.
Son successeur, le jeune polytechnicien Alain Esterle, poussé par son ambitioon personnelle et secondé par l'ingénieur docteur ès sciences Bernard Zappoli a cru opportun de chercher à développer sans moi des recherches de MHD au sein du CERT (Centre d'Etudes et de Recherches Techniques), en collaboration avec le DERMO (Département d'Etudes et de Recherches sur les Micro-Ondes), tous deux situés à Toulouse. Ces recherches étaient basées sur un document de 200 pages que j'avais remis à Esterle, intitulé " Perspectives en magnétohydrodynamique " . Comme j'avais été écarté de toute direction ou codirection de ces recherches, celles-ci furent dirigées par l'ingénieur Zappoli, physicien mais dénué de compétence en matière de magnétohydrodynamique. En 1976, avec mon ami Maurice Viton nous avions réussi à annihiler un sillage turbulent, s'établissant derrière un obstacle cylindrique, en milieu aqueux, en faisant agir au sein du fluide des forces de Laplace. Parmi les nombreuses idées figurant dans le rapport que j'avais remis à Esterle se trouvait la suggestion d'étendre cette étude en milieu gazeux. Zappoli et Esterle bénéficièrent donc d'une soufflerie subsonique, implantée au CERT. Dans une veine de section constante de 10 cm par 10 cm ils installèrent une maquette cylindrique de 2 cm de diamètre, en travers de cet écoulement, munies de deux électrodes disposées selon deux génératrices et diamétralement opposées. Deux puissants solénoïdes, flanquant la veine, créaient le champ magnétique requis, de plusieurs milliers de gauss. Restait, comme je l'avais recommandé, à ioniser l'air avec de la HF en 3 GHZ. Zappoli disposa le guide d'onde de 10 cm par 10 cm, émergeant d'une puissante source de micro-ondes réalisée par le DERMO ( développant un mégawatt en puissance de crête ), au droit de la veine d'essai en s'imaginant que les micro-ondes, franchissant une fenêtre en téflon, ioniseraient l'air au voisinage de la maquette. Ce faisant il ignorait que l'air ionisé, autrement dit un plasma se comporte comme une barrière très efficace vis à vis des ondes électromagnétiques. A telle enseigne que quand un astronaute effectue sa rentrée dans l'atmopshère on ne peut pas communiquer avec lui par radio pendant plusieurs minutes, quand sa capsule se trouve totalement entourée par un plasma, par du gaz ionisé. Quand le dispositif fut mis en action l'ionisation ne dépassa pas quelques millimètres en sortie de cette fenêtre de téflon et nos deux imbéciles ambitieux, face à ce problème, ne surent quoi faire. Un gâchis inimaginable, dû à leur incompétence. Si j'avais été sur place j'aurais remis cette manip en selle en un tournemain. Il suffisait de faire arriver cette HF en empruntant le corps de la maquette elle-même, creuse, puis en faisant rayonner cette source à l'aide de ... deux pailles de fer. L'ionisation se serait alors établie au voisinage immédiat de la maquette, ce qui était optimum. Averti de cette gabegie, ayant en main le rapport décrivant ces âneries j'en publiais des extraits dans une revue "ufologique" : OVNI-Présence. Pour éviter le scandale Hubert Curien, directeur du Cnes, conseillé par René Pellat, membre du "conseil scientifique du GEPAN" muta les deux idiots dans des "placards" et on n'en entendit plus parler.
Dans les années quatre-vingts je fis une nouvelle tentative de démarrage de recherche en MHD, dans un cadre Cnrs. Mais je fus vite écarté de toute direction ou codirection de ces recherches, qui connurent un sort similaire ( se référer à " Enquête sur les OVNI " ).
Il n'est pas tellement utile de décrire tout cela par le menu. Ce fut simplement catastrophique, pendant trente années. Aujourd'hui qu'en est-il ?
Patenet a derrière lui une carrière au Cnes, dans le domaine des télécommunications. De son propre aveu il n'est pas physicien. Il m'a dit qu'il avait candidaté pour s'occuper des dossiers de gendarmerie amassés par le GEPAN-SEPRA. Il a fait scanner 100.000 pages par une société privée. Le tout sera incessamment mis en ligne sur un site mais, de son propre aveu, ce ne sont "que des PV de gendarmerie". Il espère que, mis face à ces documents " la communauté scientifique réagira". Oui, mais pas comme il l'espère. Ayant porté quelque intérêt au dossier ovni je me suis personnellement trouvé privé de tous crédits et moyens de recherche pendant trois décennies. Sort semblable pour Michel Bounias, auteur des analyses liées au cas de Trans en Provence ( 1981 ), "le biologiste par qui le scandale est arrivé". Lui aussi a été lui privé de crédits, de personnel, de locaux, rejeté dans un simple bureau à l'université d'Avignon. Il est mort il y a quelques années d'un cancer et je ne serais pas étonné que cette fin prématurée ait quelque lien avec la répression impitoyable qui s'est abattue sur lui, émanant de sa hiérarchie. Quand j'ai évoqué cet épisode à Sillard il m'a dit qu'il n'en avait rien su et en était désolé.
Je doute, confrontée à ces deux exemples, le mien et celui de Bounias que des scientifiques de talents prennent le risque de signifier leur intérêt pour un sujet aussi ... dommageable.
Sillard dit qu'au Cnes il n'a plus aucun pouvoir et doit mener une navigation difficile, confronté à de très violentes oppositions. Patenet, quant à lui, n'envisage pas que son service puisse faire autre chose que continuer à "collecter l'information".
- Faire des recherches ? Ca n'est pas notre rôle.
Ce ne sont pourtant pas les thèmes qui manquent. En 1981, suite à l'affaire de Trans-en-Provence nous avions immédiatement proposé, Bounias et moi, de soumettre des luzernes-témoins à des micro-ondes en 3 GHZ, modulées en BF. Nous avons démarché après du Cnes et évons été éconduits. Pour ne citer que cela.
En 1977, lors de la création du GEPAN son premier directeur, Claude Poher, eut l'excellente idée de faire construire par une société d'optique des "bonnettes à réseaux" lesquelles, adaptées sur les objectifs d'appareils photographiques les transformaient en spectrographes. Malheureusement, au lieu de répandre largement ces systèmes, fort bon marché, au sein du public, seuls les gendarmes en furent dotés. De l'aveu de Louange, ingénieur consultant ( société Fleximage, consultant pour le Cnes ) et de Patenet cette opération ne donna strictement rien en trente ans. Les bonnettes ? Personne ne sait ce qu'elles sont devenues.
Qu'il s'agisse de cette affaire de bonnettes ou des enquêtes sur le terrain, le fait de confier les enquêtes aux gendarmes, en leur conférant en outre une totale exclusivité en la matière ( il leur était recommandé d'écarter les importuns ) fut une erreur majeure, comme de confier la direction et la gestion de ces enquêtes, pendant 22 ans à Jean-Jacques Vélasco. La première erreur fut commise dans l'année qui suivit l'affaire de Trans-en-Provence où une nouvelle affaire d'ovni ( à un mètre et demi du sol ), l'affaire dite " de l'Amarante " survint, qui réclamait que l'on fasse aussitôt des analyses biologiques des plantes présentes avec le plus grand soin. La logique eut été que l'on demande à Michel Bounias lui-même de se rendre sur les lieux et d'effectuer prélèvements et analyses. Mais, non seulement les prises d'échantillons furent effectuées en dépit du bon sens (végétaux détachés aux ciseaux, enfermés dans des sacs en plastique, qui arrivèrent ... pourri dans le laboratoire d'analyse) mais ces analyses furent confiées à un laboratoire universitaire de Toulouse. Nous pensâmes à cette époque qu'il s'agissait là soit d'un sabotage délibéré, soit d'une action de désinformation, des échantillons prélevés dans de bonnes conditions ayant été dirigé vers quelque laboratoire secret. Eh bien, non. .
Jean-Jacques Vélasco ( qui, en attendant que sonne l'heure de sa retraite anime aujourd'hui les clubs de jeune patronnées par le Cnes et qui se consacrent à des lancements de mini-fusées ) est-il responsable de ces échecs ? Pas vraiment. Le drame est que ces services successifs, GEPAN, SEPRA ont été pratiquement laissés livrés à eux-mêmes pendant trente ans. L'issue était alors à prévoir
Que faut-il faire ?
Espérer que quelque chose de valable puisse émerger de quelque cadre institutionnel est un espoir totalement vain. La raison est simple. Il existe au sein des différentes entités concernées ( Cnes, Cnrs, Armée, etc ) des oppositions très virulentes et actives, liées à des mécanismes psycho-socio-immunologiques, dont Sillard et Patenet sont parfaitement conscients. Quelles que soient leurs opinions personnelles ils restent "pieds et poings liés".
La seule solution est de lancer ces recherches, en rade depuis ... trois décennies en dehors de tout cadre institutionnel . Avec quel argent ? Mais avec celui de mes lecteurs. Début 2006 nous avons, mon collègue et ami Gilles d'Agostini et moi-même fondé l'association http://www.savoir-sans-frontieres.com . Ayant récupéré les droits sur mes bandes dessinées scientifique j'ai décidé de les rendre gratuitement téléchargeables. Nous avons alors sollicité mes lecteurs pour pouvoir payer des traducteurs ( à hauteur de 150 euros par BD, plus frais bancaires ). En une année nous avons géré près de 90 traductions et reçu de simples lecteurs 30.000 euros. Détail qui a son importance : les finances de Savoir sans Frontières sont accessibles en temps réel sur le site et 100 % des dons va aux traductions.
En revanche, nous attendons toujours une réaction quelconque de l'UNESCO ou de structures institutionnelles concernées auprès desquelles nous avons démarché. Savoir sans Frontières aligne à ce jour plus de 150 albums, dans 28 langues différentes. Et ce n'est qu'un début.
Les lecteurs pourront lire ci-après les statuts de l'associatio UFO science, que nous venons de déposer. Ils peuvent d'ores et déjà adhérer ou envoyer leurs dons ( ce qui constitue une seule et même démarche ) en les adressant à
UFO science, 83 avenue d'Italie, 75013 Paris.
Par la suite un système de dons par virements ou de système Paypal sera mis en place. Leurs noms ( à moins qu'ils souhaitent rester anonymes ) seront mentionnés sur le site, de même que le montant de leurs dons. Cet argent sera géré de manière totalement transparente, dans le même esprit qu'à Savoir sans Frontières, c'est à dire qu'il sera exclusivement consacré à financer l'effort de recherche. Dès que les premiers milliers d'euros auront été réunis nous louerons un local à Paris intra muros et y installerons aussitôt des manips de MHD en milieu liquide, totalement originales. A moins que les sommes ainsi réuinies s'avèrent d'emblée très importantes nous serons sans doute amenés à débuter dans des locaux ( situés impérativement en rez de chaussée, pour des questions de poids des matériels, et disposant d'électricité, d'eau et d'un minimum de ventilation ) qui pourront être "un ancien entrepôt" et dont la superficie ne dépassera peut être pas celle d'un garage. Mais notre objectif est de démarrer immédiatement.
Au début des années quatre-vingts, après l'échec lié au comportement stupide du tandem Esterle-Zappoli j'avais acheté une chambre de bonne de 16 mètres carrés, au 9 rue Aude, à Aix en Provence. Utilisant du matériel de récupération j'ai pu, seul, dans ce contexte défiant l'imagination réaliser des expériences qui débouchèrent sur une méthode originale d'annihilation de l'instabilité de Vélikhov, que je présentais en 1983 au VIII° congrès international de MHD de Moscou où je me rendis ... à mes frais.
C'est probablement l'existence de ce laboratoire de MHD français, véritable " Emmaüs science " au centre ville Aix qui incita la DG du Cnrs ( Papon, Combarnous ) à tenter d'exporter ces recherches dans un contexte plus sain. Confiant dans cette évolution de la situation je revendis ce local et cédais mon matériel à des collègues chercheurs, ce que je regrettais par la suite. Hélas un simple changement de la tête du Cnrs fit que, de nouveau, la bêtise et l'incompétence menèrent le bal.
Je ne referai pas deux fois la même erreur. Dès que ce local sera loué, nous y installerons des manips. Il sera immédiatement visitable. Toutes les compétences seront les bienvenues. Nous tiendrons les gens au courant des travaux et projets via le site internet :
Les contribuables et les électeurs français, en découvrant "le laboratoire de MHD français" pourront constater l'état de misère de certains pans de la recherche française, non dénués d'intérêt ( en dehors de tout contexte ovni ) du fait de l'incurie de dirigeants.
Personnellement, ayant soixante dix ans dans un mois, je vous avoue que cela ne m'amuse guère de redémarrer des recherches dans un tel contexte. Mais, de toute évidence, en dehors de tout abandonner, nous n'avons aucun autre choix.
Parallèlement à nos activités scientifiques je donnerai des conférences dont le bénéfice servira exclusivement à financer notre effort de recherche. Les gens susceptible de mettre une salle à nos disposition dans Paris intra muros ( y compris un amphi de fac ) peuvent nous contacter à
Pour les adhésions, dons :
Ufo science 83 Avenue d'Italie 75013 Paris
POST SCRIPTUM :
J'ai été sollicité pour participer jeudi premier mars à l'enregistrement de l'émission " l'Arène de France " , sur France 2 animée par le journaliste Stéphane Bern. J'ai accepté. Voici la constitution du plateau :
1 – Jean-Jacques Velasco (Ingénieur au CNES) 2 – Jean-Charles Duboc (Ancien commandant de bord) 3 – Jean-Pierre Petit ( ancien Directeur de Recherche au Cnrs ) 4 – Stéphane Allix (journaliste, “Extraterrestres, l’enquête”) 5 – Nelson Monfort (journaliste sportif) 6- Bernard Werber (“Nos amis les terriens”) 7 – Igor et Grichka Bogdanov ( docteurs ès science ) 8 – Une psy non identifiée 9 – Dominique Caudron 10 – Jacques Arnould (Biologiste au CNES ) |
L'émission a été enregistrée le jeudi 1° mars2007 et devrait en principe être un mercredi suivant , sur France 2, à 22 h 30 ( émission de Stéphane Bern " l'Arène de France" )
Mais je n'ai pas pu avoir la date de cette diffusion.
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