Un Journalisme de Bas Etage
2 mars 2005 - mis à jour le 5 mars 2005 en fin de page
J'ai été récemment mis en cause ( texte en rouge ) par un journaliste du journal Charlie Hebdo, Antonio Fischetti, dans le numéro du 16 février 2005 du journal. Celui-ci m'avait longuement téléphoné avant de composer son texte. Voici d'abord celui-ci, dans son intégralité.
Le protocole des plages de Sion
Contrairement à ce que vous pensiez, le tsunami n’est pas dû à un tremblement de terre, mais à une explosion nucléaire créée par les américano-sionistes pour mettre la main sur la plus grande région musulmane du monde. L’idée, qui fleurit sur Internet, séduit une population variée : ufologues, islamistes, ésotériques ou nazis. Petit tour du monde des traqueurs de complots.
Comme personne n'est venu en faire la pub chez Ardisson,
les théories du tsunami artificiel ne sont pas encore répandues
aux comptoirs de bistrots. Pour l'instant, c'est sur Internet, le grand zinc
planétaire, qu'elles s'épanouissent. En effet, plusieurs sites
et forums véhiculent l’idée que le séisme est dû
à toutes sortes de choses, sauf à une cause naturelle. Au départ,
toujours le même constat: il se passe des choses bizarres. Tenez, saviez-vous
qu'il existe une base américaine dans l'océan Indien, la base
de Diego Garcia? Bien que son altitude ne dépasse pas 8 mètres,
cette base est sortie intacte du raz de marée. Étrange, non? (En
vérité, la présence d'une fosse sousmarine de 5000 m de
profondeur au large de l'île a réduit la vague à deux mètres.)
Et puis, comment expliquer que les autorités n’aient pas alerté
la population? Le site indien Indian Daily lève le voile: “Les
militaires indiens ont eu l'information deux heures avant que le tsunami ne
frappe ,les côtes. [...] Le gouvernement savait que des expériences
étaient menées par certains pays, agences ou entités. On
leur a clairement dit de ne pas réagir.” Il suffit de surfer au
gré de Google pour découvrir toujours plus “bizarre”.
Par exemple, un satellite américain survolait le tsunami au bon moment...
alors que la probabilité qu'il se trouve là était dérisoire.
Ce n'est pas un hasard, tout de même! On apprend aussi que dix jours avant
la catastrophe les Américains avaient rassemblé une troupe de
10000 hommes prêts à débarquer. Ou encore que, deux jours
avant le tsunami, des centaines de mammifères marins se sont échoués
sur les côtes. C'est bien la preuve que quelque chose se tramait, non
? Mais l'argument le plus convaincant reste la date du tsunami. 26 décembre.
Souvenez-vous. Un an jour pour jour avant cette date, un tremblement de terre
en Iran faisait 40000 morts. Et qu'est-ce qu'on obtient, en ajoutant les chiffres
du jour et du mois (26/12) ? 2 + 6 + 1+ 2 = ... 11! ça, ne vous rappelle
rien? Evidemment, un certain II/9. Dont les chiffres additionnés (1 +
1+ 9) donnent aussi... 11. Avouez,qu'ilfaudrait être aveugle pour ne pas
trouver ça suspect.
Pas de parano sans bouc émissaire
Après les indices, l'arme du crime. Sur le sujet, plusieurs hypothèses circulent. La première, c'est qu' “on” a voulu tester de nouvelles armes. Tous les yeux des internautes se tournent alors vers une base américaine située en Alaska, qui, avec ses 180 antennes, serait - d'après eux - capable de focaliser une onde électromagnétique pour réchauffer l'atmosphère et créer un raz de marée. Mais la théorie la plus répandue, c'est l'essai nucléaire qui a mal tourné. Théorie relayée notamment par l'hebdomadaire égyptien AL-Osboa: “Le tsunami a été probablement causé par une expérience nucléaire indienne à laquelle les Israéliens et les Américains ont participé”. Et si les Américains avaient déclenché la catastrophe intentionnellement ? Par exemple pour donner une leçon aux islamistes radicaux, ou pour accéder à des réserves pétrolières sans être trop gênés par les autochtones. Accessoirement, les secours post-tsunami serviraient à tester de nouveaux vaccins. Bref, les mobiles ne manquent pas...
Contre le complot, ET, Hitler et Allah
Les aficionados du complot se scindent en plusieurs,
catégories. Il y a d'abord les passionnés de bizarreries.
C'est le cas de Jean-Pierre Petit, seul Français
à relayer la théorie du complot. Ancien directeur de recherche
du CNRS en astrophysique, il a suivi une carrière tout ce qu'il y a de
plus standard... avant de commencer à s'intéresser aux ovnis.
Désormais, son site, en plus du tsunami, traite des “prophéties
de Jean de Jérusalem” et des “voyages interstellaires”.
L'avis de Jean-Pierre Petit sur le tsunami, c'est qu' “on" développe
des armes qui utilisent les forces de la nature. Il suffit de déposer
une bombe au fond de l'eau avec un sous-marin. L'effet de l'explosion aura certainement
dépassé les prévisions ” Autre
catégorie, les ufologues, c'est-à-dire les passionnés d'ovnis.
Sur leurs sites Internet, ils affirment que les apparitions de soucoupes volantes
“avant le tremblement de terre et le tsunami furent très inhabituelles
dans cette région du monde”. Après, il y a deux courants.
Ceux qui se demandent si les ET “n'étaient pas en train de nous
avertir”... et ceux qui, sont persuadés qu'ils ont déclenché
volontairement le tremblement de terre “pour corriger la rotation branlante
de la Terre”. On savait que la Terre ne tournait pas rond, mais pas à
ce point. Plus politiques sont les islamistes. Ainsi, le cheikh Ibrahim Mudeiris,
dont le sermon diffusé sur la télé palestinienne expliquait
qu'Allah a lancé le raz de marée pour punir les “paradis
touristiques”, où “l'oppression et la corruption causée
par l'Amérique et les Juifs om augmenté” (sur les photos
satellitaires, certains ont même vu. le nom d'Allah écrit dans
les vagues}.
Mais la catégorie la plus répandue (catégorie non incompatible
avec les précédentes) est formée par les antisémites
pur jus. Le leader en la matière est un Australien nommé Joe Vialls.
Le titre de son article résume tout. “New York a-t-il orchestré
le tsunami en Asie ? ” D'après Vialls, “les banquiers de
Wall Street cherchaient tous désespérément d'autres moyens
de contrôler notre monde”. Pour preuve, suivent quelques noms à
consonance “juive”. Car, de l'accident du Concorde à la mort
de Diana, Joe Vialls attribue tous les drames du monde à un complot du
“lobby sioniste” (même la vidéo de la décapitation
de Nicholas Berg aurait été filmée dans la prison américaine
d'Abou Ghraib).
Pas étonnant, dès lors, que les textes de Joe Vialls soient repris
par les néo-nazis allemands, lesquels organisent même des conférences
pour populariser ses idées. Finalement, la théorie du complot
n'est que le dernier avatar du “Protocole des sages de Sion”, ce
faux document présenté par les antisémites comme une preuve
de la volonté juive de domination du monde.
Mais que fait Thierry Meyssan ?
D'où qu'ils viennent, ceux qui fantasment sur
la théorie du complot ont tous un point en commun. Tous, ils font de
l'“investigation” sur Internet sans décoller de leur écran
d'ordinateur. Drôle d'“investigation”, qui consiste à
grapiller des “infos” que l'on répercute sans la moindre
vérification. Au départ, pourtant, toute interrogation est légitime.
Il suffit d'étudier l'histoire contemporaine pour voir que désinformation,
coups , montés et mensonges d'État ne sont pas qu'affaire de paranos.
Rejeter a priori l'idée d'un accident nucléaire est aussi absurde
que la gober a priori. Réfléchir, il n'y a que ça de vrai.
Seulement, la plupart des théoriciens du
complot ne font que s'agripper à une fausse argumentation, dont ils ne
veulent pas voir qu'elle s'effrite à la moindre investigation sérieuse.
Ce fantasme du complot, quand
il n'est pas motivé par l'antisémitisme, actionne les mêmes
ressorts que la religion, à savoir l'envie de croire que des mécanismes
secrets nous régissent à notre insu.
Pour l'instant, le complot du tsunami obtient moins de
succès que celui du 11 septembre. Thierry Meyssan est muet. En somme,
le créneau est libre. C'est le bon moment pour se faire du blé
en écrivant un best-seller.
ANTONIO FISCHETTI
1. www.jp-petit.com/Presse/tsunami.htm
2. www.vialls.com/subliminalsuggestion/tsunami.html
Mon commentaire :
Je crois que la phrase la plus importante de ce texte est celle-ci :
"Seulement, la plupart des théoriciens du complot ne font que s'agripper à une fausse argumentation, dont ils ne veulent pas voir qu'elle s'effrite à la moindre investigation sérieuse. Ce fantasme du complot, quand il n'est pas motivé par l'antisémitisme, actionne les mêmes ressorts que la religion, à savoir l'envie de croire que des mécanismes secrets nous régissent à notre insu".
On retrouvait le même fragment : " ... à la moindre investigation sérieuse " dans le film diffusé sur Arte, clouant Thierry Meyssan au pilori, sans la moindre possibilité de droit de réponse. Où sont les éléments de cette investigation sérieuse évoquée par ce journaliste ? On n'en trouve pas trace. Il se comporte en simple propagateur d'opinion, manie l'amalgamme. Il parle d'ailleurs des gens sans les connaître, sans avoir lu leurs écrits ou même pris la peine de se renseigner sérieusement. Je suppose que quelques coups de fil passés à un réseau personnel constituent pour lui "une investigation sérieuse". Je me contente de reprendre cette phrase me concernant :
Ancien directeur de recherche du CNRS en astrophysique, il a suivi une carrière tout ce qu'il y a de plus standard... avant de commencer à s'intéresser aux ovnis.
Une carrière standard ? Qu'est-ce que ce mot signifie ? Rien. Je signale au passage que j'ai commencé à manifester mon intérêt pour le sujet ovni en 1975, qu'il s'agit pour moi d'un problème scientifique tout à fait valable, mais que cet intérêt m'a fait tomber sous le coup d'une chasse aux sorcières en bonne et due forme, en dépit d'états de services scientifiques que personne ne se hasarderait à contester. Cet homme est décidément bien superficiel, ne réfléchit guère ni ne s'informe. Mais n'est-ce pas, sauf quelques exceptions de temps en temps, le lot de bien des journalistes de la presse française ?
Dans son numéro du 1° mars 2005 le journaliste Thierry Meyssan poursuit inlassablement sa démarche de journaliste d'investigation. Lorsque se produisirent les évènements du 11 septembre ( sur lesquels monsieur Antonio Fischetti n'a probablement jamais fait d'enquête, une "rapide vérification" ayant tenu lieu pour lui " d'investigation sérieuse" ) il y avait nécessairement à Washington nombre de journalistes prêts à intervenir très rapidement. Dans les minutes qui suivirent l'évènement du Pentagone un journaliste de la chaîne américaine CNN, Jamie Mac Intyre, bien connu des téléspectateurs américains, se trouvait sur les lieux. Il se trouve que son bureau est dans les locaux mêmes du Pentagone ! Thierry Meyssan est allé dénicher la séquence où celui-ci témoigne en direct ( mention "live", sur l'écran ) :
Voilà la copie d'écran de la partie de page du journal du réseau Voltaire. Il est précisé que le journaliste de CNN produit son témoignage à l'attention des télespectateurs après avoir opéré "une inspection visuelle méticuleuse du point d'impact" ( je cite le journal " Réseau Voltaire " ).
Pour visualiser la vidéo, cliquer sur :
http://www.reseauvoltaire.net/article16387.html
Antonio Fischetti aborde de nombreux thèmes dans son article, sur le mode de la dérision. Je lui pose les questions suivantes :
1 - Cette mention par le journal du Réseau Voltaire du reportage effectué sur les lieux par le journaliste Jamie Macintyre, de CNN, en poste dans son bureau du Pentagone le matin même du 11 septembre relève-t-elle d'une démarche de journalisme d'investigation, d'un souhait téel d'éclaircir les choses ou cela correspond-t-il à la phrase de votre article : "D'où qu'ils viennent, ceux qui fantasment sur la théorie du complot ont tous un point en commun. Tous, ils font de l'“investigation” sur Internet sans décoller de leur écran d'ordinateur. Drôle d'“investigation”, qui consiste à grapiller des “infos” que l'on répercute sans la moindre vérification. Au départ, pourtant, toute interrogation est légitime. Il suffit d'étudier l'histoire contemporaine pour voir que désinformation, coups , montés et mensonges d'État ne sont pas qu'affaire de paranos. Rejeter a priori l'idée d'un accident nucléaire est aussi absurde que la gober a priori. Réfléchir, il n'y a que ça de vrai". Aller collecter ce reportage qui a de grandes chances d'être authentique, est-ce "aller grapiller des infos sur le net" ? Mais tout doit être envisagé. Cette vidéo est peut-être un faux. Monsieur Fischetti, vous êtes un professionnel qui disposez de moyens et de contacts que nous n'avons pasn auriez-vous la possibilité de contacter directement le journaliste américain pour "vérifier l'info" ?
2 - Supposons que cette vidéo soit authentique, non truquée. Son contenu vous poserait-il alors problème ou penseriez-vous que ce document ne vous apprend rien qui puisse être de nature à remettre en question la thèse du crash d'un avion, dont le fuselage se serait glissé par un orifice de la taille d'une fenêtre, dont le fuselage se serait volatilisé. Trouvez-vous normal que les débris de cet impacts ait été enlevés 48 heures après l'évènement sans que quiconque ait pu avoir accès aux lieux, sans qu'on ait retrouvé aucun reste de l'équipage, des passagers, ou du contenu de l'avion ? Trouvez-vous plausible que le kérosène de l'appareil ne se soit pas enflammé à l'impact, mais beaucoup plus tard ?
3 - En résumé, y aurait-il matière à contre-enquête, à débat ou s'agit-il dans votre esprit d'une affaire classée, totalement éclaircie ?
Venons-en maintenant à cette affaire de tsunami, pour laquelle Fischetti m'avait appelé, et qui a donné l'article paru le 16 janvier dans Charlie Hebdo, signé par lui. Il écrit " Rejeter a priori l'hypothèse d'un accident nucléaire est aussi absurde que la gober a priori. Réfléchir, il n'y a que ça de vrai ". Il me semble que nous ne faisons qu'envisager différentes hypothèses possibles, et non une seule. Nous réfléchissons, nous alignons des données techniques, nous signalons des coincidences. Peut-on au passage rappeler que les Américains n'ont pas hésité à lancer une guerre, sans l'aval du Conseil de Sécurité de l'Onu, sur la base d'un Mensonge d'Etat. La chaîne Arte a passé il y a quelques semaines un reportages où on voit deux documents, authentiques. Dans l'un Georges Bush déclare qu'il dispose de preuves irréfutables comme quoi les Irakiens développent des armes de destruction massive ( rappelez-vous cette fameuse cassette vidéo, confidentielle, que les Américains avaient fait circuler entre les mains de différents chefs d'états, au fin de les en convaincre, et que personne n'a jamais vue par la suite ). Immédiatement après ce même Georges Bush confesse, avec un air contrit : " Nous n'avons pas trouvé d'armes de destruction massive ".
Nous vivons à une époque où le mensonge fleurit sur la planète, plus que jamais. Revoyez le document de Michel Carré "Un sous-marin en eau trouble", contre-enquête sur le naufrage du Koursk, ainsi que l'enquête que j'avais moi-même menée deux ans plus tôt. Je me suis récemment procuré le rapport final complet rédigé par le procureur russe, qui fait bondir tous les spécialistes sous-mariniers. Dès que j'aurai un moment je le commenterai. C'est ... quelque chose.
Quels sont ceux qui doivent être désignés du doigt ? Les " conspirationnistes ", qui voient des mensonges partout ou les journalistes qui se contentent de fonder leurs articles sur des communiqués de presse, appellent " vérifications " le résultat de rapides coups de fil passés ici et là ou s'appuient sur " des avis d'experts " sans penser une seule seconde que ceux-ci pourraient être à la fois juges et partie ?
Ce tsunami qui vient de dévaster l'Indonésie est fort étrange. Nous nous sommes contentés de signaler que l'essai d'une bombe de très forte puissance, tirée en eau profonde au ras du fond pourrait, telle celle des "dambusters" anglais ( briseurs de barrages ), déclencher un glissement de faille avec des conséquences a priori totalement imprévisibl:es. Voir le dossier sur mon site. Voir également le dossier sur l'éventalité d'un méga-tsunami qui pourrait prendre naissance aux Canaries en entraînant des dizaines de millions de morts sur tout le pourtour de la côté Atlantique, fondé sur des publications faites par des vulcanologues professionnels et reconnus. Qui se hasarderait à dire qu'un équilibre aussi instable, à propos duquel ceux-ci s'accordent à penser qu'un glissement de 100 à 500 kilomètres cubes de cendre agglomérée suivrait immanquablement la prochaine éruption d'un des volcans dont les parties sommitales sont les îles des Açores, ne pourrait pas être rompu par un moyen artificiel ? Qui se hasarderait à faire exploser une bombe H de forte puissance, de 60 à 100 mégatonnes, enfouie dans cette partie prête à se détacher, pour le vérifier cette hypothèse ?
Quelle foi peut-on accorder à tout ce qui circule sur le net ? Rien n'est a priori fiable. Il y a même des gens qui s'amusent à faire circuler de fausses informations ( traqués fort heureusement par les hoax busters ). N'importe quelle personne rompue à l'usage d'un outil comme Photoshop peut truquer des photographies. Nous savons tout cela. Que faire de photographies qui nous parviennent, montrant des poissons abyssaux que des témoins auraient recueillis sur les côtes d'Indonésie ? Il est aussi aburde de les prendre pour argent comptant que de les récuser a priori.
Une question nous agite, tous. Que se passe-t-il actuellement sur notre planète ? Les Etats-Unis vont-ils attaquer l'Iran ? Des vagues d'attentats intégristes vont-elles un jour déferler dans les pays européens ? Le but des dirigeants américains est-il, comme ils l'affirment haut et fort, de propager la démocratie à travers le monde ? Quelles seront les conséquences, assez rapides, de la fulgurante expansion économique chinoise ? Comment les alliances se tisseront-elles ? Si des conflits se développent, jusqu'où cela ira-t-il ? Est-ce une attitude intelligente de nier tout alarmisme, de dénoncer toute suspiçion en critant au conspirationnisme ?
L'histoire ne s'éclaircit qu'avec beaucoup de temps. On sait aujourd'hui que lorsque le président Johnson annonça qu'il lançait son pays dans une guerre à outrance contre le Vietnàm du Nord, " en réponse à de nouvelles agressions, insupportables " il ne s'agissait que d'un mensonge complet. On sait que dans les mois précédents des agents de la CIA, infiltrés dans le Viet-Nàm du Nord avec des Sud-Vietnamiens avaient perpétré dix mille assassinats pour créer une tension favorable à l'éclatement de cette guerre ( le chiffre a été fourni par le directeur de le CIA de l'époque, lors d'une enquête sénatoriale ). .
Staline se comporta comme un boucher. Mais l'Oncle Sam a aussi les mains tachées de sang, de même que nous, les Français, qui avoins payé le FLN pendant la Guerre d'Algérie pour éviter qu'il ne sabote les pipe-lines et les gazoducs, ce qui aurait été pourtant chose facile. Ceci fera l'objet d'un futur dossier, étayé. Je ne suis pas d'ailleurs le premier à révéler ces faits, aujourd'hui avérés, tenus sous silence pendant quatre décennies. Pour cause de pétrole les soldats français sont morts en Algérie avec des balles achetées avec l'argent des impôts acquittés par leurs parents.
Les Américains ont procédé, après la guerre de 39-45, avec l'aval d'Oppenheimer, à des injections de plutonium sur leurs jeunes revues, "pour voir". Quand on est capable de faire de telles choses, aussi aberrantes, jusqu'où peut-on aller ?
Dans une époque aussi grave je trouve que rien n'est plus choquant que la dérision, maniée par un journaliste qui écrit comme un lycéen.
L'e-mail d'Antonio Fischetti
tonio.fischettivoila.fr
4 mars 2005. Un lecteur me dit avoir interrogé le journaliste américain et me communique la réponse de celui-ci.
Avant d'examiner cette réponse et d'aller plus avant en consultant les archives de CNN, transcriptes, revoyons la vidéo. Il est important d'essayer de situer celle-ci dans le temps. C'est l'arrière plan qui nous renseigne. Le caméraman semble cadrer un peu à gauche du point d'impact, ce qui donne au départ l'impression que le bâtiment est encore intact. Mais lorsque l'opérateur effectue un zoom arrière on voit apparaître la section effondrée du pentagone. Donc cette vidéo n'a pas été prise immédiatement après l'impact, mais au moins 45 minutes plus tard, puisqu'on sait que c'est le temps qui s'est écoulé entre l'impact et l'effondrement de cette partie du bâtiment. On voit que des hélicoptères des services de santé de l'armée sont posés sur la pelouse et, en effectuant son zoom arrière le caméraman découvre à la fois un bus d'où émergent des hommes portant à bout de bras des sacs assez chargés ainsi que Jamie MacIntyre lui-même.
Le timing de cette vidéo à t > 45 minutes est compatible avec la mise en place de ce dialogue entre une permanente de CNN , Judy Woodruff et Jamy McIntyre, correspondant de la chaîne ainsi qu'avec l'évocation d'échanges téléphoniques antérieurs. Le plus simples est de reproduire la transcription, avec sa traduction ( si je fais des erreurs en traduisant, que des lecteurs plus à l'aise en Anglais me les signalent ).
Voici d'abord le message du lecteur :
Bonjour, J 'ai pose la question a jamie mcintyre sur le crash. Il dit que la video est sortie de son contexte et qu'en fait il repondait a la question de savoir si l'avion avait peu touche le batiment, et il répond que tout le crash s'est produit sur le batiment Voici sa réponse:
En suivant les indications données par Jamie Mc Intyre ceci nous renvoie vers le site de CNN et vers ses archives, sous forme d'une transcription des enregistrement effectués. Voici le document en question accompagné de ma traduction.
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Mon commentaire :
Nous avons ici la retranscription de l'intégralité de l'interview, c'est à dire l'extrait, plus le contexte. Au lecteur de juger. Il ne nous semble pas que la prise en compte de l'intégralité du document modifie sensiblement l'impression qui se dégageait de la lecture de l'extrait diffusé par l'intermédiaire du journal du Réseau Voltaire. Jamie McIntyre, correspondant de CNN était dans le Pentagone au moment où le bâtiment a été frappé. Il s'est alors rendu près du point d'impact et a procédé aux premières constatations.
Il est alors interviewé par Judy Woodruff, membre permanent de la chaîne, quelques heures plus tard. MacIntyre rapporte qu'il n'a trouvé que peu de débris sur le lieu du supposé crash, le plus grand d'entre eux ne dépassant pas trois pieds de long ( un mètre ).
Il n'a aperçu aucun débris qui puisse provenir de l'empannage, du fuselage ou des ailes d'un avion, comme si celui-ci s'était soit volatilisé, soit engouffré totalement par l'étroit orifice visible sur les photos avant que cette partie du Pentagone ne s'effondre. Il ne parle pas d'un pneu visible sur une photo :
Il ne parle pas de l'effet d'une combustion ou d'une dispersion de kérosène sur la pelouse. Voir le photos ci-après qui montre le gazon intact, après l'effondrement de la partie touchée. :
On rappelle que les décombres furent évacués 48 heures après les évènements et que tout ce gazon fut en même temps recouvert de gravier "pour permettre aux engins de chantier participant au déblaiement et à la reconstruction de pouvoir manoeuvrer". Personne n'a donc pu faire la moindre analyse de ce gazon pour mettre en évidence une imprégnation par le carburant de "l'avion". La photo ci-dessus se situe postérieurement à l'inflammation du kérosène qui est censé avoir pénétré à l'intérieur du bâtiment :
Jusqu'à présent nous n'avions que des photographies, toujours sujettes à caution. Le journal du Réseau Voltaire pointe vers un témoigane de première main, émanant d'un témoin dont les propos pourraient difficilement être mis en doute.
La thèse officielle reste extrêmement déconcertante. Un avion d'une compagnie aérienne américaine heurte la façade du Pentagone avec des réservoirs bourrés de kérosène. Curieusement, celui-ci ne s'enflamme pas à l'impact. Comme il est principalement situé dans les ailes on doit supposer, pour amener cette masse importante de carburant à l'intérieur du bâtiment, en laissant la pelouse intacte, que l'avion a, sous le choc, replié ses ailes et son empennage pour pouvoir se glisser par un orifice rectangulaire dont la plus grande dimension n'excède pas quelques mètres. Ce faisant il n'a laissé à l'entrée que des débris fort modestes, dont le plus important se trouve montré plus haut sur une photographie. L'inflammation de ce carburant, toujours selon la thèse officielle, sera responsable de la lueur visible sur le cliché ci-dessus. Autre phénomène étonnant : ce kérosène a le bon ton de ne pas éclabousser la pelouse au passage, qu'il aurait sa doute quelque peu roussie dans le cas contraire, au moment où il se serait enflammé. Pour que cela puisse se produire il faut que les ailes de l'appareil se soient docilement repliées en emportant avec elles leur contenue liquide, sinon ce kérosène aurait rejailli sur la pelouse en rebondissant sur la façade.
Tout ceci pose des problèmes de mécanique des solides et des solides extrêmement nouveaux et originaux, qui déconcertent passablement l'ancien ingénieur de Supaéro que je suis.
Au lecteur de tirer ses propres conclusions.
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