Quand les lecteurs détectent la désinformation
11 octobre 2007
Dominique Delabie a branché " son cerveau sur son nerf optique " et remarqué quelque chose qui nous avait échappé.
Il y a information et désinformation. Ce lecteur a attiré mon attention sur la vidéo montrant montrant l'importance du souffle des réacteurs sur un véhicule qui travers le jet des réacteurs d'un appareil au sol, qui fait l'objet d'un lien, immédiatement au dessus de celui-ci. A première vue on voit un lourd camion partir dans la nature après être passé dans l'axe du jet d'un réacteur d'avion, au point fixe. Mais, note Dominique, ce camion ... n'a pas de moteur ! Il est ... tracté par un cable, à peine visible. Un examen attentif montre qu'il a visblement été déshabillé de toute structure lourde, à dessein. Alors, cette image est bidon, ne veut rien dire, induit les lecteurs en erreur.
L'intérêt d'Internet est que la réaction à avoir n'est pas de supprimer le document, mais de le conserver dans la page en signalent qu'il s'agit de désinformation
Quel est l'effet réel d'un souffle de réacteur sur des voitures survolées à basse altitude par un jet ? Je ne saurais le dire avec précision. S'agissant du 747 et de ses successeurs, ça n'est pas le vitesse d'éjection des gaz qui est le paramètre principal, mais la quantité de mouvement liée à l'important flux de gaz. Ses moteurs sont des "double-flux" où le rendement est augmenté en réalisant le mélange de l'air issu de la turbine, de la tuyère d'éjection, avec une enveloppe d'air froid, aspiré par la "soufflante".
- Il y a eu les moteurs à réaction simples.
- Il y avait les moteurs conventionnels, actionnant des hélices.
La vitesse induite, derrière des hélices, était modérée. La vitesse d'éjection en aval de la tuyère d'un moteur à réaction était d'emblée supersonique.
On a alors créé des " turbopropulseurs " où on branche une ou des hélices contrarotatives sur un moteur à réaction. Le rendement est accru. En effet plus la vitesse du souffle est importante et plus le rendement est bas. Un souffle rapide dissipe son énergie en simple turbulence et " chauffe les petits oiseaux ". Le plus célèbre appareil équipé de turbopulseurs est le bombardiers stratégique russe Tupolev 55 , " Bear ". Une réussite technique absolument rearquable, jamais égalée ( cet appareil à hélices volait à 900 km/h et à 10.000 mètres d'altitude ! ).
Le Tupolev Bear, équipé de quatre turbopropulseurs
La vitesse induite, derrière un Bear au point fixe est certainement moins importante que celle produite en aval des très bruyants turboréacteurs de son équivalent américain, le célèbre B-52. Mais ca n'atténuerait en rien la puissance du souffle de ses quatre turbopropulseurs.
Toujours dans cette optique d'accroître le rendement des systèmes de motorisation on a eu l'idée de caréner les hélices des turbopropulseurs et cela a donné les "double-flux", à "soufflante", qui équipent maintenant tous les avions de ligne, sans exception. La poussée d'un moteur à réaction est égale à Q V où Q est le débit masse de gaz, en kilos par seconde, et V la vitesse d'éjection, en mètres par seconde. Pour acroître le rendement on a diminué V et augmenté Q. Donc les moteurs modernes ont des vitesses d'éjections relativement faibles, mais des débits-masse d'air beaucoup plus grands.
Le problème du turtbo-propulseur était la mécanique du réducteur. On ne pouvait pas en effet coupler directement des hélices sur une moteur à réaction, qui tourne beaucoup trop vite. Plus l'objet qui brasse l'air a un fort diamètre et plus faible doit être sa vitesse de rotation. Dans un hélicoptère " moderne " l'énergie primaire est fournie poar une turbine ( les Français furent des pionniers en la matière avec leur célèvre " Alouette " ). Tout le problème à résoudre était alors d'enchaîner des étages de réduction de vitesse de rotation, dans perdre trop en rendement ni accroître trop le poids. Les Français furent les premiers à réaliser ce tour de force, aujourd'hui solution mise en oeuvre sur tous les hélicoptères qui ne soient pas des petrits biplaces légers, à moteurs à pistons. .
La Soufflante des " double-flux " donne actuellement le meilleur résultat pour un vitesse de croisière donnée. Si vous regardez un mloteur moderne de face, vous verrez que seule une partie du flux d'air capté par la "soufflante" va dans le turburéacteur central. Il y a d'autres avantages. En gainant le flux d'air chaud par de l'air froid on modifie " l'indice de réfraction sonore ". Les ondes sonores émises par la tuyère, très bruyantes, se réfléchissent sur la gaîne d'air froid. Ainsi la nuisance sonore est-elle réduite.
Cela nous ramène au point de départ : un Boeing 757 aurait-il, en survolant des routes encombrées à basse altitude, pu faire voler en l'air des véhicules, comme indiqué sur la vidéo ? Franchement, je n'en sais rien. Mais ça ne change rien au fond du problème. Il y a d'autres points qui mettent en doute le fait qu'un avion de ligne se soit écrasé sur le Pentagone, le premier étant le trou d'entrée", minuscule. Comment le fuselage de l'appareil aurait-il pu, selon le rapport officiel, perforer trois murs de béton, pour ressortir des dizaines de mètres plus loin dans une cour intérieure ? Voici le nezd'un avion de ligne :
La couverture du nez d'un avion de ligne : un mince " radôme " en nids d'abeilles, protégeant son radar.
Le "trou de sortie " du fuselage du Boeing 757, dans une cour intérieure du Pentagone
Le même, en vue rapprochée ( où est l'objet qui a pu opérér une telle perforation ? Lui aussi s'est "volatilisé " ? )
Franchement, vous voyez un radôme en plastique capable de faire un tel trou !?!? ( ce qui est inscrit, noir sur blanc, dans le ... rapport officiel )? Et il aura fallu six ans pour que les gens commencent à faire marcher leurs neurones en regardant tous ces clichés. Celui-ci est apparu pour la première fois sur la couverture de l'ouvrage du courageux Thierry Meyssan : le " Le Pentagate ", plus tard traité avec le plus grand mépris par les journalistes imbéciles et incompétents ayant animé le plateau de l'émission d'avril 2004 ' Tous manipulés ", sur laquelle je reviendrai dans le détail.
Ce qui est est effarant c'est qu'un collègue scientifique ait pu m'écrire il y a deux mois :
- Nous t'inviterions bien dans nos assemblées scientifiques. Mais il y a des positions que tu tiens qui font que les gens refusent que tu viennent, comme par exemple ta thèse aberrante selon laquelle aucun avion ne se serait écrasé sur le Pentagone.
Ce collègue n'est pas lui-même scientifiques, mais se fait ainsi le porte-parole d'un groupe d'astrophysiciens du Cnrs dont les neurones restent visiblement gelées depuis six ans ( sur ce sujet et sur bien d'autres encore ).
Ce document montrant le camion " soufflé " évoque l'existence de " documents " qui font partie d'une stratégie de désinformation. Et c'est là que la vigillances des lecteurs est essenuielle et fait échec aux actions de désinformation. Quelle était la motivation des gens qui ont créé ce docmuent-bidon, montrant un camion soufflé par un moteur de jet ? Il fallait quand même des moyens pour réaliser cela. Or, comme le note fort justement Dominique Delabie :
- J'ai lu et regardé à peu près tout ce qui concerne le 11.09, mais cette vidéo , manquant de rigueur, dessert la thèse qu'elle prétend défendre.
Quand bien même les auteurs de cette vidéo auraent voulou donner un "coup de pouce" pour rendre leur argument plus spectaculaire, nus ne serions alors pas là pour répondrte à un bourrage de crâne par un autre bourrage de crâne en donnant écho à des documents sans valeur, truqués, mensongers.
Toujours à propos de désinformation, vous avez tous vu la vidéo montrant un chasseur " Phantom " propulsé à 800 km/ par un chariot-fusée, percutant un mur de béton. Après information, il s'agirait d'essais qui avaient été effectés pour tester la résistance de l'enceinte de confinement d'un réacteur nucléaire vis à vis de l'impact d'un avion-suicide. Apparemment celui-ci n'est pas capable de percer ce mur ( d'une épaisseur de 2 à 3 mètres, apparemment ). Rien n'énerge de l'autre côté. Mais comme ce qui intéressait les ingénieurs c'était seulement le pouvoir de perforation, les réservoirs de l'appareil étaient emplis d'eau, pas de kérosène.
Qu'est-ce que cette vidéo pouvait ou voulait démontrer ?
Tout et rien à la fois.
Qu'un appareil percutant un mur se désintègre totalement ? Oui si c'est un mur de béton sans faille. Certains voulurent se servir de ce "document" pour expliquer le petit nombre et la petitesse des débris devant la façade du Pentagone. Mais alors le document prouve la chose et son contraire. Le mur du Pentagone aurait donc une perméabilité sélective. Il serait capable de réduire en miettes minuscules les ailes et l'empennage de l'avion, mais aussi de laisser le passage au fuselage, capable alors de percer trois murs successifs ?
Si les réservoirs du chasseur Phantom avaient contenu du kérosène et non de l'eau, celui-ci se serait non seulement enflammé, mais aurait " rebondi " sur la paroi, giclé tout alentour et si, devant ce mur, il y avait du gazon ( même "copieusement arrosé la veille " comme suggéré par un lecteur ) celui-ci aurait joliement grillé, non ?
Mais à l'inverse, quand il s'agit des avions frappant les tours jumelles, la paroi était complètement différente. Le mur extérieur de ces tours est plus comparable aux barreaux d'une cage, à du "grillage", soit une paroi dotée de multiples orifices vitrés. Ceci explique cette fois que l'appareil ait pu pénétrer totalement dans le bâtiment ( en laissant quand même une trace à l'antrée, montrant l'impact du fuselage et des ailes ( par contre, sur la façade dui Pentagone, vous savez que des vitres " très résistantes " ont " parfaitement joué leur office". Effectivement, on le voit sur les clichés, nombre d'entre elles sont ... intactes ).
Revenant aux Twin Towers, en frappant sur le côté de la tour, comme c'est bien visible pour un des appareils, celui-ci ne semble pas avoir percuté le structure centrale, faite de puissants piliers verticaux, donc n'a fait que balayer les minces cloisons constituant à cet endroit la structure interne, nullement "porteuses ". Cela explique que les débris de l'avion, la boite noire et même le kérosène soient ressortis de l'autre côté, brûlant à l'extérieure de la tour. Tout le monde a vu ces images.
Que foutent nos journalistes, six ans après ? Rien, sinon colporter des conneries.
Un lecteur me signalait aujourd'hui la sortie d'un nième article sur ces twin towers, paru dans une annexe télé du Nouvel Observateur.
10 septembre 2007 : Vous appelez cela du journalisme ?
Il se réfère à un documentaire diffusé par France 5 " autopsie d'un effondrement ". Désinformation ? Même pas. Simple incompétence ordinaire, émanant de gens qui ignorent même le fait qu'ils soient incompétents. Cette Marie Muller n'est qu'un perroquet qui répète comme des centaines de journalistes français ce qui se dit dans les rédactions, sans que personne ne s'informe, ne se serve de ses neurones. Nos journalistes ne sont plus que des colporteurs de ragots, de bruits de couloir. C'est ce que je vous montrerai en décortiquant la scandaleuse émission de 2004 sur Arte, où Daniel Lecomte " Grand Reporter ", Philippe Val, rédacteur enchef de Charlie Hebdo, Gunter Latsch, Grand Reporter au journal Allemand Der Spiegel, Pierre Lagrange, sociologue, étalent cette fantastique incompétence et absence de conscience professionnelle au fil d'un " débat " exempte de toute contradiction.
Le leit motiv de ces gens :
- Il faut laisser la tâche d'informer aux professionnels et non se tourner vers ce qui circule dans Internet, qui est vraiment n'importe quoi et toute autre chose.
Mais heureusement qu'Internet existe ! Sinon que nous resterait-il gober au quotidien l'incompétence de ces gens ? Pour Philippe Val, rédacteur en chef du journal Charlie hebdo, vous verrez, la conclusion est simple :
- Mettre en doute la thèse officelle à propos du 11 septembre c'est être un manique du complot, donc de mettre en doute l'efficacité du fonctionnement démocratique, être raciste, antisémite....
Vous tenterez dans des extraits, de suivre les méandres de cette pensée pour le moins pensée tortueuse et visiblement obsessionnelle. Ca, un intellectuel ? Je dirais : un parfait imbécile.
Au rayon information - désinformation évoquons un autre document, évoquant " la preuve par le simulation ".
Le portail sur les simulations effectuées à l'université de Purdue en 2002 : http://www.cs.purdue.edu/homes/cmh/simulation/
Regardez cette simulation. Le bâtiment est schématisé par ... ses piliers. La façade du Pentagone ? Disparue... L'avion : une simple enveloppe de tôle, des longerons et du kérosène. Il n'a pas ... de moteurs ( or les axes des turbines des réacteurs représentent les structures métalliques dotées du plus fort pouvoir de perforation, dans un avion ).
But : montrer que le kérosène a pu pénétrer complètement à l'intérieur. Mais, comme le note mon lecteur ( garder le cerveau branché sur le nerf optique, rappelez-vous ! ) : cette vidéo montre en fait le contraire de ce qu'elle veut prouver. L'impact ainsi modélisé fait état de dégâts très importants sur un bon nombre de piliers.
ttp://www.cs.purdue.edu/homes/cmh/simulation/phase1/image1/10sep02slow.gif
Une image extraite de la brillante simulation effectuée à l'université de Purdue, montrant le Boeing 757 pénétrant dans le Pentagone
Or les photos de la façade après impact ne montrent qu'un trou de trois mètres sur trou, par lequel tout l'appareil se serait engouffré ! Rappelez-vous :
L'orifice d'entrée du fuselage. Notez les vitres "blindées" intactes, juste au dessus, qui aurait dû subit l'impact de l'empennage vertical
Et il n'y a pas un journaliste français qui se soit hasardé simplement à réfléchir sur ce point. Regardez cette simulation :
La simulation réalisée à la prestigieuse université américaine de Purdue,un travail de scientifiques ? Non, un boulot fait par des clowns.
Mais ça a été repris par toute la presse française à l'époque, toutes neurones bloquées.
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