Document sans nom

Eh oui, je suis bien silencieux depuis quelques temps. Mais il y a tant à dire. On ne sait plus par où commencer.

Il faut que j'écrire des lettres aux Journalistes Alain Cirou ( rédacteur en chef de Ciel et Espace ) , Philippe Chambon, ( science et vie, auteur avec Marseille Castellot et Isabelle Blanc d'un livre "le langage extraterrestre", sur l'affaire Ummo en 1990 ). Et aussi Yves Calvi qui, dans son émission C dans l'air du 3 septembre avait débattu sur la question : peut-on faire une bombe atomique dans un garage ? (...).

Nous aurions eu notre place dans cette émission. En effet, les activités d'UFO-science lanceraient le questionnement :

- Peut-on faire, dan un garage, des recherches expérimentales que l'on peut ensuite présenter dans un grand colloque scientifique international ?

- Peut-on faire des recherches de qualité, concernant les plasmas bitempérature qui, dans le secteur abordé, soient non seulement les meilleures, mais ... les seules ?

Que ce soit Yves Calvi, animateur de l'émission, ou Alain Cirou, présente sur le plateau, rédacteur en chef de Ciel et Espace :

Alain Cirou, rédacteur en chef de la revue Ciel et Espace, en 2007, dans une émission C dans l'air,
face à Jacques Patenet, qui était à l'époque responsable du GEIPAN (aujourd'hui Yvan Blanc )

ou Philippe Chambon, journaliste à Science et Vie, auteur en 1990, avec Martine Castellot et Isabelle Blanc, chez Robert Laffont, d'un livre intitulé "Ummo, le langage extraterrestre ", aucun de ceux-là n'ignore notre existence et nos travaux.

Inviter Petit dans cette émission ? Chambon, Cirou et Calvi ne veulent pas d'ennuis....

A moins d'un mois du colloque "Astronomie - Espace - Dossier OVNI " cela reste le black out médiatique complet. Michel Padrines, organisateur, devait inviter les journalistes scientifiques à ce colloque, notre association UFO-science s'étant déclarée prête à prendre en charge leur voyage et séjour, et parmi ceux-ci Cirou et Chambon auraient été les premiers invités. Cela n'a pas été fait, mais l'état de Santé de Padrines (cancer plus métastases) en est la cause. Nous sommes nous mêmes un peu las de nous battre contre ces " moulins à vents ".

- Claude Nicollier, l'astronaute suisse bien connu, a confirmé sa venue. Voir le programme du colloque.

- Nous serons en mesure de vendre des bonnettes à réseau, autocollantes, de fabrication chinoise. Nous avons reçu un prototype de qualité satisfaisante et nous allons l'expédier à Yvan Blanc, en recommandé avec accusé de réception, en lui fournissant en outre l'adresse du fabricant chinois.

Notre but n'est pas de faire de l'argent avec ce produit, mais de favoriser sa diffusion maximale, et nous comptons sur le service du Cnes pour prendre le relais.

- Une nouvelle moins bonne : les 200 places de la salle où l'équipe d'UFO-science interviendra, le samedi 16 octobre, de 18 heures à minuit sont toutes louées depuis longtemps. Trop compliqué, trop cher et trop aléatoire d'essayer d'obtenir une salle plus grande. Donc ceux qui voudraient quand même assister à nos exposés ne pourront pas rentrer. Les services de sécurité s'opposeront à toute entrée supplémentaire. Mais tout sera filmé, enregistré et mis sur le net très vite, et on pourra suivre ces exposés sans bourse délier.

On peut s'attendre, par contre, à ce que Yves Calvi, Alain Cirou et Philipppe Chambon "servent la soupe" en sauvant in extremis le Geipan du ridicule, en évoquant par exemple o son de trompe une "étroite collaboration entre le service du Cnes et la station norvégienne d'Hessdalen", pour créer l'illusion, alors que cette "collaboration" est le fait de l'ingénieur général, retraité, Christian Nazet, retraité, mobilisant sur place des collègues du CEA "pour installer des capteurs". Pendant ce temps Yvan Blanc hante les dîners ufologiques de l'hexagone.

Que faire face à cette scandaleuse complicité de la presse ? Continuer, à quatre (...) notre travail, dans les 9 mètres carrés de notre garage de Rochefort, qui nous emmène déjà un grand colloque international de MHD, en Corée, du 10 au 13 octobre 2010, avec un exposé oral d'une communication scientifique . C'est dans ce même garage que sera construite, avec l'argent de mes lecteurs (...) une soufflerie hypersonique à rafale grâce à laquelle sera réalisée l'expérience-clé du lien science-ovnis : l'annihiliation des ondes de choc et de la turbulence autour d'une maquette immergée dans un courant gazeux hypersonique, après 35 années de galère dans des " circuits institutionnels". Ces travaux se poursuivront, foi de JP PETIT, par la mise en oeuvre d'un démonstrateur de l'engin américain Aurora, dont l'entrée d'air hypersonique est contrôlée par la MHD. De son côté, Mathieu Ader, 25 ans, mettra en oeuvre des essais en bassin de carène ( toujours dans un garage ! ) d'hydrodynes hypervéloces, ce que les services de l'armée sont bien incapables de mener en oeuvre, faut de compétences, ce qui constituera du "confidentiel défense près de chez vous". les services secrets français, la DGSE ( Délégation Généal des Services d'action Extérieure ) portaient le sobriquer de

Un jour, quand on voudra évoquer des recherches touchant de près à la défense nationale il faudra utiliser le mot :

Cet état de fait aberrant perdurera tant qu'on continuera ( depuis 35 ans ! ) à vouloir faire chapeauter des recherches cruciales pour l'avenir de l'espèce humaine par une soldatesque imbécile et incompétente.

- Après le colloque j'écrirait un nouveau livre qui sera cette fois imprimé aux frais d'UFO-science et vendu au profit de l'association. Cela nous permettra en principe de " refaire les pleins ". Le banc d'essai a coûté 15.000 euros. Le colloque de Corée en coûte 5000 (dont 1300 euros d'inscription par personne, plus le voyage, l'hôtel, pour Doré et moi). Il va nous falloir un peu d'argent ( des sommes dérisoires à côté de celles qui se gâchent quotidiennement dans des projets comme Mégajoule, Iter, etc ) pour monter notre soufflerie hypersonique à rafale.

Je pense à une vidéo qu'on trouve sur le net et qui évoque des ovnis filmés en vol par des Mig 23. Voici une image où le pilote voit un engin en forme de cylindre, qui détale à vitesse supersonique, à Mach trois.

( D'après un lecteur ce tableau de bord derait plutôt celui d'un appareil américain, mais ce qui importe c'est l'objet )

Un cylindre qui file à Mach 3, sans faire d'onde de choc ou de turbulence, ou d'onde de choc, ça, on sait faire. Le modèle est même présenté à la page 11 de ma communication du colloque de Brème, 2009 :

Pour ceux qui en sont curieux, voici le lien vers la communication de Brème, 19 pages.

J.P.PETIT au colloque internationalde Brème, sur l'aérodynamique hyperesonique, octobre 2009

Je vais devoir aussi aller aux colloque de Corée et de Strabourg avec transport en fauteuil roulant (11 heures de vol pour la Corée). Soumis à la pression ambiante j'ai fini par un pousser un planeur dans un hangar du Centre de Vinon, pour le ranger après usage. Un geste qui m'est médicalement formellement interdit. Je devais déjà m'estimer heureux d'avoir retrouvé un semblant de santé après six mois de bassin, quotidiens. Nous n'étions que deux à pouvoir le manoeuvrer. Au lieu de dire d'appeler de l'aide, j'ai fait la connerie de donner la main. Ca n'a pas raté. Me voilà de nouveau HS pour au moins trois mois. Quelle connerie ! Mais c'est fait, c'est fait. Ma femme a vidé et curé le bassin d'aquagym, seul traitement efficace. Hélas qu'and on essaye de le mettre en chauffe, tout saute. Il faut appeler un électricien.

Doré s'active déjà à préparer une autre manip, complètement différente. On étudie aussi la façon dont on va enterrer la capacité de vide, en sous-sol, pour créer une soufflerie hypersonique à rafale : un gros bidon où on fera un vide sommaire. Disons un torr. Puis ont mettra cette capacité de vide en connexion avec une tuyère de Laval, à l'aide d'une vanne à ouverture rapide, ce qui créera un écoulement hypersonique en basse densité, équivalent à ce qu'on trouve à des altitudes se situant entre 30 et 80 km. Là on testera différentes maquettes MHD pendant des temps de rafale de l'ordre de la seconde, largement suffisants. Inutile de prolonger une expérience plus longtemps que nécessaire.

La gamme d'essais dans cette soufflerie à rafale sera vaste. Engins cylindriques, discoïdaux, avec ou sans ionisation contrôlée par HF. En repensant à l'émission d'Yves Calvi, je pense qu'il pourrait titrer une future émission :

- Peut-on mener dans un garage des recherches qui devraient être couvertes par le secret défense ?

Ca on en sera vite là. J'ai même prévu un démonstrateur d'entrées d'air contrôlées par la MHD, clé de l'engin secret américain Aurora. De son côté, Mathieu Ader s'est relogé de manière à pouvoir disposer, lui aussi, d'un garage. Finalement, la clé de la recherche, c'est le garage. Là il installera un banc d'essai pour engins sous-marins hypervéloces, avec des aimants d'un demi tesla.

On aurait pu faire toutes ces choses là il y a déjà trente ans. Il y a plusieurs responsables. Le polytechnicien Alain Esterle et l'ingénieur Bernard Zappoli furent les sous-fifres, artisans de cette chienlit qui entraîna l'effondrement de toute recherche MHD en France.

Notez la faute d'orthographe sur le fiche où il se présente désormais comme consultant. Il aurait du écrire " Engineer "

Le second olibrius est l'ingénieur Bernard Zappoli, son adjoint, qui poursuit une carrière paisible au Cnes en vantant les mérités de la station spatiale ISS. Il est probable que ses collègues ignorent le cadavre qu'il a dans son placard, depuis 30 ans. Nous lui rafraîchiront sou peu la mémoire, documents à l'appui (dont le rapport signé de sa main, où il étale sur cent pages son incompétence et ses erreurs).

Une tentative de pillage scientifique en bonne et due forme où lui et Esterle se ont complètement plantés. Pour étouffer l'affaire, mandé par Curien, René Pellat prononça la dissolution du GEPAN. C'est raconté dans le livre de Vélasco.

Bernard Zappoli, ingénieur au Cnes, en train de donner une conférence sur la microgravité

Quand j'aurai le temps je reprendrai toutes ces vieilles histoires d'il y a trente ans. Il ne s'agit pas de régler des comptes, mais simplement de désigner les responsables imbéciles de l'effondrement (devenu irrémédiable) de tout un pan de la recherche française, c'est à dire d'une MHD qui prenait un joli départ.

Les recherches dans ce garage de Rochefort vont continuer. De tous côtés je reçois de messages, y compris de spécialistes, qui me disent" c'est fantastique ce que vous faites là dans ce local minuscule, avec si peu de moyens !". Certes, mais ça n'ira jamais bien loin. Parce que je suis trop vieux et que Doré n'a qu'un BTS (Brevet Tetchnique Supérieur). Comment reconstruire une recherche de MHD après trente années de vide complet ? Comment constituer la pyramides de polytechniciens surpayés, indispensable au démarrage de tout projet " décent "? C'est foutu, c'est tout. En menant ces recherches dans ce garage nous ne parviendrons qu'à ridiculiser la France, ce qui commence déjà à être le cas dans les congrès internationaux où j'entends :

- Comment se fait-il qu'un type de votre envergure en soit réduit à travailler dans un garage avec des gamins ?

Eh oui, à l'issue de tous les exposés que nous ferons, nous montrerons nos conditions de travail, aberrantes. Doré usine ses pièces lui-même sur un tour destiné à construire des ... modèles réduits. Coût du banc d'usinage, 800 euros !

Il y aurait des masses de choses à dire, sur des tas de sujets, mais je suis un poil fatigué. Je reproduis ici le scan envoyé par un lecteur, d'une page de Science et Avenir de Juillet 2010:

Dans cette page, une contradiction. L'auteur, Olivier Hertel, annonce Mach 5 pendant deux cent secondes, mais dans l'encadré Laurent Serre, responsable du développement de l'hypersonique à l'Office National d'Etudes et de Reherches Aéronautique français parle d'une vitesse carrément ... double ( Mach 10 ). Lisez :

Depuis pas mal d'années, je dis et je redis que les Américains nous font prendre des vessies pour des lanternes, en montrant des images qui ont trente ans et en les présentant comme d'actualité. Tout cela pour cacher l'existence de leur hypersonique Aurora, qui vole depuis ... vingt ans. Tout cela n'étant possible que'n faisant jouer la MHD pour contrôler l'entrée d'air, en remplaçant l'échauffement par la production d'énergie électrique, qui sert ensuite à accélérer les gaz brûlés ( système MHD bypass ).

La meilleure façon d'appuyer cet argument sera de reconstituer tout cela sur une maquette de dix centimètres de long. Décharge électrique, champ magnétique : des décharges de condensateurs, pilotées par des ignitrons. On mesurera les flux de chaleur avec des films métalliques, déposés sous vide, à temps de réponse très brefs. Portance ? Traînée : des capteurs piézo. On pourra peut être même faire brûler du méthane ou de l'hydrogène dans la chambre de combustion.

Eh oui, celle qui a paralysé de nombreuses recherches pendant des décennies, c'est l'armée.

Je me fous personnellement éperduement que la France ait dix années de retard ou d'avance sur les autres pays en matière d'armements. Mais ce que je peux vous dire c'est que notre recherche est mal gérée, aux mains de "chercheurs affairistes " qui ne visent que la provende des crédits. Ils promènent les politiques de labos en labos et leur font prendre des vessies pour des lanternes. Cela donne ITER, Mégajoule.

La chaîne ARTE, sous le titre " construire le futur " a présenté un document de Jacques Bedel évoquant les trois filières possibles en matière de fusion :

La vidéo illsutre la façon dont des journalistes peuvent être promenés, en ayant l'impression d'avoir assisté à quelque chose, vécu un événement. Ceux qui ont vu cette émission se souviendront de cette fièvres précédant un " tir ". Sur le site Mégajoule on procède à un " tir laser ". A Cadarache, comme ITER n'est présentement d'une vaste portion de terre mise à nu, on nous emmène à " tore-supra ", où on procès encore à " un tir ".

Un ingénieur, jouant le rôle de vulgarisateur montre, à l'aide d'un film réalisé en images de synthèse, une cage à fils en train d'essayer de comprimer péniblement une sphère. Et il double son " explication " en montant comme il est difficile de comprimer un ballon avec une main. Il y en a toujours une partie qui fiche le camp.

Quand je vois ces images, je bondis de mon siège. Dans les Z-machine, ça n'est pas comme ça que ça marche. Ces gens se foutent des journalistes, complètement, lesquels sont bien incapables de s'en rendre compte. Ils filment la main, le ballon. Il n'y a personne pour dire :

Nos journalistes d'investigation s'en reviennent, ravis. Ils ont pris de belles images, constitué un riche dossier. Ils ont filmé des lourdes portes se referment avec un puissant clac ! ( ça fait très bien, les portes qui se referment, surtout quand en plus on précise que "toutes les mesures de sécurité ont été prises" ). Ils ont assisté à un " tir ", vécu l'évènement. Quel événement ? Ca, mystère. Quel progrès, vers quel but ? On n'en saura pas plus. Mais les journalistes s'en reviennent avec des étoiles dans les prunelles et des idées de soleils en éprouvette. Et ça dure depuis trente ans. Dans ma bande dessinée Big Bang j'avais appelé cela de la " ploutophysique ", de ploutos, en grec, qui veut dire " riche ".

26 septembre 2010 : Jean Bedel, réalisateur du film, a vivement protesté devant ma critique de son enquête et demandé à ce que je publie sa lettre de protestation. J'ai dit " OK, mais je pourrai alors mettre en ligne l'intégralité de l'émission et montrer, plan par plan, comment hélas vous vous êtes fait promener par les experts à qui, au résultat, vous servez la soupe et comment, s'agissant de Sandia, ces types vous on, au sens propre, fait prendre une vessie pour une lanterne ".

Du boulot pour moi. Je crois Bedel quand il nie être complice, alors son ignorance et naïveté sont sans limites, quoique ça soit possiblement un très brave type. Mais le résultat, chez le télespectateur, est la propagation d'images mensongères, truquées.

On va remettre ça d'équerre, puisque je peux comment le film.

26 septembre : un dossier, mis en ligne sur Agoravox, qui mérite d'être visionné. Nos " irresponsables " sont bien assez cons pour concocter des projets de ce gens. Vous verrez les mircro-trottoirs, témoignant des l'ignorance totale des gens. Le thème : l'implantation de mini-réacteurs nucléaires " civils " en milieux urbains.

Il est parfaitement exact qu'on a expérimenté des version " civilisées" de réacteurs nucléaires de sous-marins en différents endroits du monde, dont au Sahara français. Il s'agissait en l'occurence d'une mini centrale disposée en plein désert à ... Tamanrasset, où j'étais allée dans les années soixante dix. Il s'agissait d'un réacteur américain.

On retrouve le mythe de la grenouille qui baigne dans un bain dont la température monte... lentemente et aui un jour se retrouvera complètement cuite. A moins que toutes les grenouilles du monde se décide à dire " STOP ! "

A Rochefort, quand Doré a achevé la première manip, elle a marché au premier essai. C'est tellement reposant, quand ça marche. Doré m'a dit :

- On passe à une autre manip. Là, c'est fini. On a eu ce qu'on voulait avoir.

En fait, c'est curieux, quand j'y réfléchis, les manips que j'ai faites ont toujours marché au premier essai. Je me souviens de la première, en 1965 ou 1966, je crois. On avait un générateur MHD, que j'ai décidé de faire fonctionner "hors d'équilibre", avec une rafale gazeuse qui était à "seulement" 6000° (au lieu de 10.000). Dans la cage de Faraday ressemblant à un poulailler, les collègues chercheurs avaient calibré leurs enregistreurs. Pas question d'utiliser des bandes de papier : le phénomène était trop rapide. Tout se jouait en cinquante millionièmes de seconde. On photographiait alors des écrans d'oscillos Tektronix avec des appareils polaroïd. C'étaient des " doubles traces " réglés en " single sweep ", avec un seul balayage, déclenché par une jauge réagissant lors de l'entrée du plasma dans la tuyère. Ce qui veut dire qu'un oscillo pouvait enregistrer deux paramètres, par exemple le débit dans deux résistances de charges, sur le générateur. On en avait quatre, entassés dans la cage à poule en cage de Faraday, pour éviter de capter les parasites émis par le lancement des 540.000 ampères dans la bobine créant le champ magnétique.

Personne n'y croyait. Les gars avaient réglé les sensibilités sur dix ampères.

En fait il y avait huit mille ampères par paire d'électrodes. Beaucoup exprimèrent leur scepticisme.

- Le truc doit être déréglé, ça n'est pas possible. On ne peut pas débiter de telles intensités à des températures aussi basses !

- Comment peux-tu avancer cela en étant si sûr de toi ? Moi je dis que l'appareil déconne.

- On va mettre 2 % de gaz carbonique. Les électrons vont exciter ces molécules en rotation et en vibration. Ca va leur faire perdre leur énergie. La conductivité électrique va se casser la figure et le courant aussi.

Et ça s'est passé pile-poil comme ça. On avait commencé les essais à neuf heures. A midi tout était réglé.

La théorie, ça fait chic. Mais une bonne expérience qui marche, c'est sympa. Je me rappelle que j'avais dit à Doré, avant cette première manip :

Quand il a fait l'essai, les deux autres étaient derrière leurs webcams, l'un à Toulouse et l'autre à Carpentras. Moi, j'évite de trop voyager, parce que ça me fatigue le dos.