Les Russes et le nucléaire off shore

17 avril 2011

Une connerie qui venait du froid :

Les CNF, ou Centrales Nucléaires Flottantes

 

Après les Français et leur projet Flexblue (centrales nucléaires immergées), les Américais avec leur " Personal nuclear power plant ", les Russes ne sont pas en retard en matière de conneries. L'idée est toujours d'approvisionner en é,nergie les Lapons, les Eskimos, les Samoyèdes, etc.

Le résultat serait de rendre ces gens dépendants au dernier degré.

- Soyez dociles, sinon, l'énergie, on vous la coupe.

Aucun de ces cons ne dit un mot sur la gestion des déchets radioactifs. Heureusement qu'on arrive avec un plan de secours à échelle planétaire. Mais je n'en parlerai que début mai, après la sortie de mon papier de 16 pages dans Nexus.

 

Voilà cette création russe :

Cons de tous pays, unissez-vous !

 


Centrale nucléaire flottante :
de la mise à l'eau à l’installation


La mise à l'eau de la première centrale nucléaire flottante est intervenue le 30 juin 2011, rapportent les sites strf.ru et inauka.ru, qui reviennent sur les caractéristiques nautiques et les objectifs de cette installation unique au monde.

Les chantiers navals de l'Usine de la Baltique ont mis à flot l'Akademik Lomonossov, qui constituera la structure portante de la première centrale nucléaire flottante (CNF). La réalisation de ce projet énergétique est le fruit de longues années de recherches et de la signature, en février 2009, d'un contrat entre la Corporation industrielle unifiée et le trust Energoatom.

L'industrie nucléaire russe compte créer 7 mini-centrales flottantes d'ici 2015.

Le contrat signé prévoit la construction, la mise à l'eau, l'achèvement des travaux, les tests et la mise en exploitation d'une mini-centrale nucléaire flottante. L'Usine de la Baltique a poursuivi la réalisation de ce projet engagé en 2007 par la société Sevmash, de Severodvinsk, laquelle s'était retrouvée en surcharge de travail, suite à d'autres commandes.

Il n'est pas fortuit que ce soit l'Usine de la Baltique qui se soit vu confier la construction de la plateforme de la centrale : de 1972 à 2007, cette entreprise a fabriqué 12 navires du même type. Moins d'un an plus tard a commencé, sur les bords de la Neva, l'assemblage sur cales de la structure du bloc flottant. Cette structure devrait être prête à être remorquée vers son site d'exploitation au deuxième trimestre de 2012. Après les tests, la CNF pourra être remise, au quatrième trimestre de 2012, au trust Energoatom pour le démarrage de son exploitation.

La première CNF est destinée à être utilisée dans le Grand Nord et dans l'Extrême-Orient russe. Ce n'est pas un secret : l'approvisionnement énergétique des régions septentrionales, difficiles d'accès, constitue l'un des grands défis du pays. Les CNF sont à même d'apporter une solution rapide et économique à ce problème. Une CNF peut fonctionner en cycle totalement fermé, sans utiliser aucune structure se trouvant sur le littoral (...). Les centrales de ce type pourront donc se montrer utiles dans les régions difficiles d'accès, ainsi que dans le cadre des projets requérant un approvisionnement en énergie autonome et fiable (...), en l'absence d'un système énergétique suffisamment développé.

A ce jour, les sites ayant le plus de chances d'accueillir la première CNF sont ceux de Viloutchinsk (Kamtchatka) et Pevek (Tchoukotka). Il n'est pas exclu, non plus, que l'on fasse appel à des CNF pour l'exploitation de gisements de gaz et de pétrole. Le projet de construction de centrales nucléaires flottantes intéresse, notamment, Gazprom, qui étudie la possibilité d'utiliser des CNF pour approvisionner en énergie ses structures de production et de transport du gaz, et en particulier les sites d'exploitation des gisements de Chtokman et de la presqu'île de Yamal.

La création d'une CNF sur les chantiers navals nationaux de l'Usine de la Baltique est le seul projet dans ce domaine ayant reçu l'agrément de l'AIEA (...). Une grande attention est accordée dans le monde entier à ce chantier et au fonctionnement de la future centrale. Plusieurs pays faisant partie du club des puissances nucléaires ont déjà fait part de leur intérêt pour ce projet réalisé en Russie (...).

Le problème de l'approvisionnement en électricité des régions peuplées et des aires de production se pose avec une grande acuité partout de par le monde. La notion de "régions non accessibles à l'énergie" existe partout. Ce sont, souvent, celles de l'Extrême Nord. En Russie, l'approvisionnement de ces régions en énergie et son transport vers le Nord en général ont toujours été l'une des tâches les plus importantes de l'Etat. Un problème qui devient encore plus aigu au XXIème siècle, avec l'épuisement progressif des ressources pétrolières et gazières dans les régions faciles d'accès.

Le bloc flottant se présente comme un navire non autonome pour son déplacement, de 144 m de long, 30 m de large, doté d'un double fond et d'une double coque et déplaçant 21.500 tonnes. Une CNF est prévue pour fonctionner 40 ans. Y compris dans les conditions complexes de l'Arctique, par des températures de -40° et une humidité de 85 %.

Une CNF possède de bons atouts écologiques : il suffit de l'acheminer sur place, de l'installer et de la retirer une fois sa période d'exploitation achevée. Elle ne laisse alors aucune trace dans l'environnement.

 

Et après, on en fait quoi ???