Prochaine réunion du groupe Bildeberg, du 3 au 6 juin 2010
18 avril 2010
Une vidéo qui présente un dossier assez complet
Riche ou pauvre, qu'est-ce que ça peut faire, du moment qui'on a de l'argent
Comme dit le journaliste :
Daniel Lecomte :
Les journalistes sont là pour informer, pas pour changer le monde
Il ne faut guère compter sur des professionnels comme lui pour couvrir ces événements que sont les réunions annuelles du Groupe Bildeberg et de la Trilatérale, puisque dans ces réunions il ne se passe rien, vu qu'en sortant les participants nous déclareront en sortant qu'ils n'ont rien à dire.
Les citoyens-internautes ont finit par apprendre que ces réunions avaient lieu chaque année, qui regroupaient des gens connus, comme Hillary Clinton, Dominique Strauss-Kahn, Henry Kissinger, Rockefeller, Beatrix des Pays-Bas, Richard Pearle, Bernard Koutchner, Ben Bernanke (FED), etc.
Ces gens ... refont le monde, à leur manière. Mais, leur prêter des intentions peu avouables, c'est du conspirationnisme. Tous ne veulent que notre bien.
Le groupe Bildeberg effectuera sa réunion annuelle en 2010 du 3 au 6 Juin , à Sitges, en Espagne (une petite station balnéaire exclusive située à environ 20 miles de Barcelone, sur la Costa Brava) derrière un mur de gardes armés qui scelleront cette station dans une vaine tentative pour maintenir cet événement secret.
La réunion du groupe Bildeberg suivra celle de son groupe frère, la commission Trilatérale, qui se réunira à l’hôtel « Four Seasons » de Dublin , en Irlande, du 6 au 10 Mais. Les meneurs du groupe Bilderberg assistent également à la réunion des Trilatéralistse afin de réaliser la carte de leur programme commun. Environ 300 personnes assistent aux réunions de la Commission trilatérale, qui se déroulent derrière les espaces de leur hôtel qui sont coupés de l’extérieur et surveillés par des gardes. Environ 100 personnes participeront à la conférence Bilderberg,laquelle scellera la station tourte entière derrière des pelotons de policiers en uniforme et de gardes de sécurité privée.
Bildeberg espère maintenir la récession mondiale pendant au moins un an, selon un consultant financier international qui traite personnellement avec beaucoup d'entre eux. La raison de ceci est que, parmi plusieurs raisons, Bildeberg espère encore créer un ministère du trésor « mondial » sous l’organisation des Nations Unies. Le groupe a entrepris cette mission pour la première fois lors de sa réunion au printemps dernier en Grèce, mais cet effort a été bloqué par les nationalistes en Europe et aux Etats-Unis. Ces " nationalistes " (un mot considéré comme déplacé, inconvenant, au sein du club) se sont opposés au fait d’abandonner leur souveraineté à l'ONU.
La source de l’AFP a souligné les mots du président français Nicolas Sarkozy dans un discours du 29 mars à l'Université de Columbia (qui est notoirement de gauche), et où il a dit: « Nous devons inventer un Nouvel Ordre Monétaire Mondial ». Il faisait clairement référence au «département du trésor» mondial qui a été récemment proposé. Selon une telle formule, le dollar disparaîtrait. Toutes les monnaies, y compris les monnaies de singes, seraient fondues en une seule, la parfaite fausse monnaie, ce qui permettrait aux plus endettés de partager leur addition avec les copains.
L’objectif ultime du Bildeberg demeure inchangé : transformer l’ONU en un gouvernement mondial ou les « Etats-Nations » deviendraient de simples références géographiques. L'Union européenne doit devenir une entité politique unique, suivie par « l’union américaine » et, enfin, par « l’union Asie-Pacifique » L'Union américaine doit inclure l'ensemble de l'hémisphère occidental, y compris Cuba et d'autres îles.
Comme l'UE, "l’AU" (Union américaine) aurait un pouvoir législatif, une Commission exécutive et un chef d’état qui peut imposer des lois aux pays membres.. Il devrait y avoir une monnaie commune, semblable à celle de l'Union européenne, supprimant ainsi le symbole de la souveraineté de chaque état membre. « L’Union Asie-Pacifique », ou «APU», doit suivre une voie similaire.
Mais la prise de conscience croissante du public concernant l'agenda malfaisant des membres de Bilderberg et de trilatéralistes a émergé, apparaissant comme un obstacle important.
Pendant des décennies, jusqu'en 1975 où « The Spotlight » a vu le jour, le blackout était complet, à 100% dans le monde entier. (« The Spotlight » est l'ancêtre direct de l'AFP). Aujourd'hui, en Europe, les grands journaux métropolitains et moyens de diffusion donnent à ces deux groupes une lourde attention, en première page. Aux États-Unis, les journaux indépendants et les stations de radiodiffusion donnent une large couverture du meeting Bilderberg.
Mais les grands journaux et les réseaux de diffusion tentent de maintenir un black-out complet aux Etats-Unis. C’est parce que leurs dirigeants ont assisté à ces réunions sous la promesse à vie du secret.. Les propriétaires hypocrites du Washington Post y ont participé depuis 1954. Le président du journal The Post, Donald Graham, et son rédacteur en chef adjoint, Jimmy Lee Hoagland, ont assisté à chaque réunion depuis des années.
A mesure que la sensibilisation du public s’accroît, la résistance patriotique augmente aussi . Il y a une forte résistance dans toute l'Europe à l’accroissement les pouvoirs de l'UE au détriment des souverainetés nationales. Aux États-Unis, il y a une résistance croissante au North American Free Trade Agreement (Accord de Libre Echange Nord-Américain ou ALENA) qui a été proposé, lequel permettrait d'éliminer les frontières entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. L'ALENA doit s'élargir, en vertu des projets des Bilderberg et de la trilatérale, afin d'inclure tout l'hémisphère et d'évoluer vers « l’Union américaine ».
Dans les années 1990, les Bilderberg étaient confiants dans le fait que « l’American Union » verrait le jour d'ici l'an 2000. Une décennie plus tard, ils se battent encore - et sont peut être en train de perdre cette bataille. Car ces gens ne sont forts que de la baiblesse des cotoyens de tous les pays, notre faiblesse et de notre passivité.
La démocratie est une activité qui est censée se jouer à ciel ouvert, au su et au vu de tous. Mais par leur essence même, ces réunions sont antidémocratiques. Quand des free lance se hasardent à filmer les voitures amenant les participants, nous sommes surpris de voir quels sont ceux qui se réunissent pour ces assises secrètes. Si un journaliste tend un micro, les seules phrases qu'il pourra glaner seront du genre ;
- Nous avons discuté de différents sujets, d'intérêt général. Nous avons écouté des rapports sur différentes questions.
Faux. Ces gens débattent de projets très précis, fixent des calendriers de mesures, prennent des engagements non écrits dont le contenu échappe totalement aux citoyens de la planète, qui ne sont que les dindons de la farce.
En psychologie il existe une problématique qu'on appelle " le dilemme du prisonnier ". Vous lirez sur Wikipedia de quoi il retourne. Des réunions comme la Trilatérale ou la réunion du groupe Bildeberg sont un exemple de comportements d'oligarchies de possédants, ou de leurs représentants, de leurs "fondés de pouvoir" que sont les hommes politiques, issus des différents pays, qui choisissent de s'entendre, d'adopter des mesures communes, plutôt que de se combattre inutilement.
On s'entend toujours sur le dos de quelqu'un. Là, ce quelqu'un, c'est vous, c'est moi. L'Europe se constitue et, chose étrange, les écarts entre riches et pauvres se creusent de plus en plus. Le chômage se maintient à un taux élevé, ce qui permet d'exercer une pression efficace sur les salaires. Les organes de presse perdent le peu de liberté qui leur restait, acquis par des groupes. Les règles adoptées sont toujours les plus catastrophiques, les plus dommageables. Ces "ententes" passent par le délabrement des services publics, la perte des acquis sociaux, la détérioration des environnements, le règne de la malbouffe et du dommageable pour la santé.
Je reviens à ce que j'ai déjà dit dans d'autres pages. S'agit-il de la manifestation d'un cynisme sans frein, de calculs sordides ? Vous pouvez peut être le penser. Eux, non. Il y a plus de vingt ans j'étais l'invité d'un milliardaire italien, sur un Yacht de rêve, de trente cinq mètres de long. Il s'agissait d'une expédition en mer des Caraïbes, annoncée dans les médias de l'époque. C'était feu Jacques Mayol qui m'avait mis sur ce coup. Le but était de rechercher une fabuleuse pyramide engloutie, quelque part entre la Floride et Cuba, dont l'écrivain Charles Berlitz avait parlé dans son best seller " le triangle des Bermudes ". Si vous dénichez cet ouvrage vous y verrez un échogramme, un enregistrement fait à l'aide d'un échosondeur, par Don Henry, un marin de Fort Lauderdale, Floride.
Cet échogramme avait ... la forme d'une pyramide engloutie. Et nous voilà donc partis avec ce milliardaire, Mayol, un Allemand qui s'était échappé d'Allemagne de l'Est en passant par les égout à l'aide d'un scaphandre de sa fabrication et un photographe italien. Le lieu était censé se trouver près d'un endroit perdu nommé Cay Sal Bank, au large de Cuba, que vous trouverez aisément sur une carte.
Le yacht de trente mètres quadrille la zone. Pas plus de pyramide que de beurre en broche. Le marin avait vendu à Berlitz un échogramme truqué. Avant de quitter Fort Lauderdale, nous avions demandé au capitaine d'acheter des bang sticks. Ce sont des sortes de lances, portant à leur extrémité des balles de 9 mm, fendues, et qui constituent les seules défenses efficaces contre les gros requins, qui abondent dans le coin. Par souci d'économie le capitaine, un anglais, avait acheté les plus courtes : un mètre.
Passons sur cette aventure, haute en couleur, qui pourrait constituer le chapitre d'un livre à elle toute seule. Nous n'avons découvert que plus tard que le riche propriétaire du yacht avait utilisé cette soit-disant expédition que comme couverture, pour réaliser une opération de blanchiment d'argent sale. Mayol et moi avions rejoint Fort Lauderdale, où le bateau, ayant traversé l'Atlantique avec l'argent, à notre insu, nous attendait déjà. Le milliardaire vint nous y rejoindre. Avant de gagner le large, le yacht fit escale à Nassau, au Bahamas. Motif officiel : participation du milliardaire à une " réunion du conseil d'administration d'une banque ".
Quand nous arrivons à Nassau, la police du port monte à bord, pour vérifier les identités des différents passagers. Avant sa venue, le capitaine nous explique que son patron ne tient pas à ce que l'on sache qu'il est dans le coin sans nous donner de raison précise et, effectivement, celui-ci disparaît (il nous a raconté plus tard que c'était dans une cache spécialement aménagée dans son bateau à cet effet).
Après que les policiers aient quitté le bord notre homme réapparaît, et descend prestement à terre en portant un attaché case lourdement chargé. Direction ... la banque.
Quelques mois plus tard éclatait le scandale de la Loge P2 italienne. Mayol m'apprit que notre milliardaire était en prison, en ajoutant :
- Il doit être en train d'acheter ses juges...
Ce dont je souviens, c'est la façon dont ce milliardaire se percevait : comme un capitaine d'industrie "responsable du sort de milliers de salariés". Il avait l'air de croire à ses paroles.
Si vous pouviez être dans la tête des participants de réunions comme celle de Bildeberg ou de la Trilatérale, vous ne trouveriez que des gens soucieux de mieux aménager le monde futur, dans l'intérêt général (charité bien ordonnée commence par soi-même). Des gens qui construisent notre avenir, voient loin, grand. Pas des " pense-petit " comme vous et moi. " Couillonner le pauvre monde ?". Allons donc, quelle vilaine pensée! Quel mauvais esprit ! Du conspirationnisme, toujours !
A propos de ces questions monétaires, cela me rappelle une phrase d'un faux-monnayeur Marseillais, disant à l'adresse du tribunal :
- Monsieur le juge, mes billets de cinquante francs, ils étaient si beaux qu'on aurait pu les vendre soixante !
Une vidéo qui présente un dossier assez complet
sur la trilatérale et le groupe Bildeberg
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