Démarrage d'UFO-science
5 avril 2007
Le rapport GESTO est tiré et en cours de diffusion. Nous allons regrouper les chèques, mettre de l'ordre dans le secrétariat Courriers, relances, réclamations à adresser à GESTO 83 avenue d'Italie, 75013 Paris
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J'ai suivi l'émission C dans l'air, sur les OVNIS.
Au cours de cette émission nous avons pu entendre à plusieurs reprises Alain Cirou, rédacteur en chef de la revue Ciel et Espace nous dire que le phénomène ovni n'était pas un fait scientifique, que "les scientifiques n'avaient rien à se mettre sous la dent". A un moment il a même dit :
- Indiquez-moi une équipe de scientifiques qui travaillent sur le dossier ovni. Vous n'en trouverez pas, il n'y en a pas, Jacques Patenet, chef du Geipan, le sait aussi bien que moi (...).
Jacques Patenet, reponsable du Geipan
A quoi cela servirait-il d'épiloguer à perte de vue sur cette émission ? Nombreux sont ceux qui ont réclamé ma présence sur ce plateau et, par la suite, on posé la question de mon absence, sans que celle-ci n'émerge. Chez Stéphane Bern nous avons vu la censure à l'oeuvre. A C dansd l'air c'est le Mur du Silence.
Nous le savons tous : sans Internet le combat que nous menons serait perdu d'avance. Il est vain d'espérer "faire bouger les autorités".
Le Cnes est en train de "mettre en place une nouvelle structure". Il faut avoir mon âge pour disposer du recul nécessaire et pouvoir se rendre compte qu'on voit se rejouer le même mauvais théâtre qu'en 1977, avec d'autres acteurs. Pour les gens moins de 50 ans c'est nouveau. En fait c'est complètement faux. On refait exactement comme en 1977. Le "conseil scientifique" a changé de nom en devenant un "comité de pilotage". L'artisan de cette "nouvelle entreprise" c'est Yves Sillard, ancien président du Cnes, un gestionnaire pur, un homme qui a fait toute sa carrière dans l'administration. Je l'ai eu longuement au téléphone en janvier 2006. j'ai réalisé qu'il n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait être une démarche scientifique de haut niveau. Or, pour le sujet ovni, il faut placer aux commandes des gens au top niveau. Poher, avec toute sa bonne volonté et son enthousiasme, sa bonne foi, n'était qu'un ancien technicien devenu ingénieur maison. Même chose pour Velasco. Patenet : n'est qu'un ingénieur informaticien qui m'a confié au téléphone n'avoir aucune connaissance en physique. Les membres du "comité de piloptage" ne sont pas non plus des "triés sur le volet". Quand Esterle, jeune polytechnicien, avait pris la succession de Poher, Sillard avait du penser que le Gepan était désormais entre les mains "d'un scientifique". On a vu le résultat.
Donc ça ne marchera pas. Mais Sillard est incapable de s'en rendre compte. Les gens qui lisent ces lignes doivent se dire "il manifeste là un caractère difficile et ne laisse pas à ces gens leur chance de ...". Non, je suis simplement réaliste. Même Patenet ne se rend pas compte qu'il ne possède pas les compétences nécessaires.
Il est aussi vain d'espérer voir nos médias faire leur travail, faire autre chose que nous couler de la cire dans les oreilles. Nous avons donc mis en route nos propres médias. Nous allons produire des documents vidéo, s'adressant à divers publics. Conférences, images d'archive, animations.Ceux-ci seront mis en ligne sur le site http://www.ufo-science.com. Fort heureusement nous trouvons le renfort de nombreux infographistes et manieurs de caméras, preneurs de son, monteurs. De toute façon, produire aujourd'hui des documents vidéo est à la portée du premier venu. On n'a plus besoin d'avoir en main une coûteuse caméra Betacam. On trouve des micros HF dans les grandes surfaces. Nous sommes équipés et l'affaire est en route. Nous allons mettre en route une véritable "usine de production de documents vidéo"
Des gens ont adhéré à l'association ufo-science ( 83 avenue d'Italie, Paris 75013 ). Nous avons reçu des chèques. Mais la création de l'association étant un fait récent, le compte bancaire n'est pas encore créé et ces chèques n'ont pas encore été encaissés. Pour essayer d'avancer quand même nous allons utiliser un reste d'argent présent sur le compte du GESTO ( Groupe d'Etudes scientifiques du Phénomène Ovni ). Des lecteurs se demanderont au passage pourquoi nous n'avons pas utilisé d'emblée cette structure, pourquoi nous en avons créé une nouvelle. La réponse est dans le rapport GESTO de 40 pages que nous avons commencé à adresser à nos adhérents.
Alain Cirou connaît très bien mes travaux, de longue date. Quand il était jeune président de la l'AFA, de l'Association Française d'Astronomie il m'avait fait venir dans ce cadre il y a plus de vingt ans pour donner une conférence sur le sujet ... ovni et sur mes propres travaux. Il doit probablement y avoir parmi les gens qui lisent ces lignes certains qui écoutère la conférence que j'ai donné à cette époque dans les ex-locaux de l'Ecole Polytechnique, rue Descartes à Paris. Ils se souviendront que le jeune Cirou avait alors fait état, en me présentant, des très nombreuses pressions qu'il avait subi, émanant de gens qui souhaitaient que mon intervention soit déprogrammée. Il se rappeleront aussi que ce même Alain Cirou avait dénoncé, avant de me donner la parole, cette entrave à la liberté du scientifique. Aujourd'hui il est sans doute frappé ... d'amnésie et ne tient surtout pas à perdre sa place.
Allons de l'avant. Avec de l'argent du compte du GESTO nous avons décidé de faire l'acquisition d'une pompe à vide Edwards :
Les matériels usagés qu'on nous proposait ne nous semblaient pas fiables. Cette pompe permettra de remonter un banc pour essais en basse densité, qui ont donné par exemple des résultats comme ceux-ci :
Arcs HF
Il ne s'agit pas seulement de faire de belles images. Certes, ces expériences sont très spectaculaires. Je rappelle simplement que c'est à l'aide d'un installation semblable à celle que nous allons remonter que j'ai pu obtenir l'annihilation de l'instabilité de Velikhov, au début des années quatre-vingts. Attention à ceux qui voudraient nous faire passer pour des fumistes ou des rois de l'illusion. Cela serait très mal venu. Je garde toujours un fusil à gros sel chargé jusqu'à la garde pour le postérieur de tels personnages.
Nos projets sont nombreux et mettront en jeu différentes techniques. Nous rendront compte des avancées par des reportages vidéo sur nos expériences.
Le point noir c'est le local. Nous tâcherons de nous débrouiller avec du provisoire. Nous n'avons pas trouvé ce que nous cherchions dans Paris intra muros. Il n'est pas envisageable d'implanter ces recherches ailleurs et même en banlieue, simplement parce que ceux qui vont les gérer, bénévolement, travaillent à plein temps dans Paris. Nous finirons bien par trouver une solution. Sans attendre, commençons par nous équiper avec l'argent que nos adhérents nous envoient. Il nous faudra entre cinq et dix mille euros de matériels divers. Les intruments de mesure et l'instrumentation scientifique en général n'est pas bon marché.
Un mot à propos de la question des bonnettes à réseaux. Ci-après le message d'un lecteur, authentique scientifique :
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Fabien a utilisé un petit programme d'ordinateur qu'il a créé pour réaliser cette première exploitation du cliché. Il va préparer un article qui sera mis en ligne sur le site d'UFO-science, ainsi qu'une conférence pour les assises du GESTO, Paris, 26 mai 2007. Il va se mettre en contact avec les astronomes amateurs qui utilisent aussi des réseaux pour analyser les spectres stellaires et disposent également de logiciels d'analyse qu'ils ont créés.
Nous avions pensé au départ démarcher auprès de fabricants d'appareils photographiques numériques ou de mini-appareils équipant les téléphones portables. Des contacts ont été pris avec un fabriquant travaillant à l'échelle internationale, dont l'unité de production est en Chine. Ce lecteur a une excellente idée : produire nous-même des écrans enchassés dans un support ayant le format d'une carte de crédit. Sur le recto, le logo d'ufo-science et l'URL du site. Sur le verso, une publicité pour un quelconque sponsor.
Y en aurait-il un qui serait intéressé ?
Les utilisateurs pourraient conserver ces écrans dans leur portefeuille et les sortir pour les placer eux-même devant l'objectif d'un appareil quelconque. Comme je l'ai déjà dit c'est une idée vieille de trente ans, lancée par le premier responsable du Gepan, Claude Poher. Voir la note Cnes numéro 18, signée par l'ingénieur Louange, publiée le 15 mars 1983
La note n° 18 du GEPAN, sur la technique des bonnettes à réseau
Comme le fait remarquer Fabien, il serait aussi possible, via un site comme UFO-science, de fournir aux internautes la façon de se procurer un réseau ( un peu plus qu'une dizaine d'euros ) et de commencer à s'amuser à analyser des spectres d'un peu n'importe quoi, avec un logiciel d'analyse qui serait diffusé en freeware, tout cela à échelle internationale. Cela semble plus prometteur que le programme Seti ( qui n'a rien donné ). Et ce jusqu'à ce que quelqu'un réussisse à ttrapper un ovni passage.
Vous y lirez que la plupart des brigades de gendarmeries avaient été équipées de telles bonnettes, à la charnière des années soixante-dix, quatre-vingt. Résultat de cette chasse au spectre : néant. Que sont devenues les dites bonnettes ? : C'est la question qu'aucun journaliste ne posera à Patenet ou à Velasco.
Ce que sont devenues ces bonnettes
Quelques remarques sur les "révélations" faites par le Cnes.
Ce sont des notes techniques Gepan. Il serait fastidieux de les détailler. Dans l'une d'elle Velasco figure en tant que " directeur de recherche". Une autre, la numéro 9, datée du 17 novembre 1981 est signée par Bernard Zappoli, docteur ès science, qui fut engagé par le Cnes et intégré au Gepan en tant qu'ingénieur de recherche, à la fin des années soixante-dix. Zappoli, de même qu'Esterle, sont toujours en poste au Cnes, dans différents "placards", suite à la façon dont ils ont planté une tentative de démarrage de recherches en MHD-propulsion, à Toulouse, par cupidité et incompétence. Un journaliste ira-t-il les questionner à propos de ces recherches ? ( je dispose du rapport rédigé par Zappoli, démontrant cette fantastique incompétence et gabegie, gâchis d'argent ). J'en doute. Cette note numéro 9 est un coup d'esbrouffe, grâce auquel Zappoli réussit à faire croire à la direction du Cnes qu'il était compétent pour conduire des recherches basées sur mes idées, mais dont j'étais exclu. Le rapport mentionne le fait qu'ils avaient refait l'expérience que nous avions faite avec Viton en 1976 ( annihilation de la vague d'étrave ). Zappoli avait ensuite joué les théoriciens en alignant de belles équations différentielles, très impressionnantes. Fort satisfaite des résultats obtenus dans une simple manip d'hydraulique, la fine équipe pensa que dans les gaz cela devait être aussi facile.
Hélas, la MHD dans de l'air ( nécessairement bitempérature ) n'a vraiment rien à voir avec une MHD en milieu liquide, où le fluide est de l'eau acidulée. J'avais pourtant averti Zappoli :
- Sans moi, vous allez vous planter.
- Ca, on verra...
Ces notes, dont aucune ne constitue une "révélation" puiqu'elles ont été publiées et diffusées au début des années quatre-vingts, montrent la façon désastreuse dont ces "recherches" et ce "recueil des informations, par des méthodes scientifiques" ont été gérés en 30 années.
Téléchargez maintenant la note n°16 et la note n°17.
La 16 se réfère au célèbre cas de Trans en Provence. Elle contient le seul travail d'enquête réellement scientifique qui ait été fait dans un cadre Cnes, et ce essentiellement parce qu'un biologiste compétent, aujourd'hui décédé, Michel Bounias, y a contribué de manière historique.
Allez tout de suite page 32, au paragraphe 4.3 " PRELEVEMENTS".
Le 8 janvier 1981 Renato Nicolaï ( décédé ) voir un engin se poser devant lui, dans sa propriété de Trans en Provence.Aloertés le 9 les gendarmes prennent contact avec lui. L'un d'eux a l'heureuse idée de faire de sa propre initiative des prélèvements d'herbe, en emportant au passage leur support terreux. De plus, avant le prélèvement, il y a eu une forte ondée, un orage. Le sol s'est donc trouvé humidifié, ce qui a assuré la conservation des luzernes de manière totalement providentielle. Alerté, le Gepan décide de ne pas intervenir immédiatement, "parce qu'il n'y a eu d'un unique témoin et qu'il a plu". Cependant les échantillons parvennent au Gepan, qui les transmet à Michel Bounias, qui a fait sa thèse de doctorat au CEA sur l'effet des radiations ionisantes sur les végétaux.
Lire le reste du rapport, fasant état des résultats obtenus. Intrigué par les altérations constatées, Bounias demande à ce qu'oin seconde prise d'échantillons soit effectuée, à des distances croissantes. Le 23 janvier, soit 15 jours après l'évènement le Gepan procède à cette seconde prise d'échantillons, mais il ne vient à l'aidée de personne de prendre des échantillons ailleurs que selon une unique direction radiale ( figure 8, page 31 ). Néanmoins ces analyses montreront :
- Que la station de l'ovni a créé dans la végétation un impact durable, important.
- Que ces effets sur les pigments des plantes sont remarquablement bien corrélés avec la distance.
Bounias précise qu'ils ne voit pas quel effecteur naturel ou artificiel aurait pu produire de tels effets. Le "piège à ovni" est donc armé. Il ne reste polus qu'à guetter l'atterrissage suivant. Celui-ci se produira 18 mois plus tard. Référez vous à la note Gepan n°17, "le cas de l'Aramante". Entre temps le Gepan a donné des consignes aux gendarmes français. Ceux-ci doivent prélever des échantillons végétaux "avec le plus grand soin" et "les mettre immédiatement à l'abri". C'est ce qu'il font, à leur manière, en traitant les échantillons végétaux comme des douilles de 9 mm trouvées sur les lieux d'un crime.
Téléchargez cette note 17, si ça n'est pas déjà fait
Page 45 :
Page 47 :
Page 51
Bounias est tenu totalement en dehors de cette seconde affaire. La raison ? Suite à l'affaire de Trans en Provence nous avons proposé de tenter une simulation des effets constatés, en soumettant des luzernes témoins à de la HF en 3 GHZ, pulsée en basse fréquence. Le Cnes a refusé de nous entendre. Nous allons ... trop loin. En effet un tel rayonnement ne saurait être assimilé à un phénomène naturel. C'est donc dans un labo de l'université Paul Sabatier que les échantillons parviendront finalement, totalement décomposés.
Page 63 :
Et enfin, la discussion final, au terme de la tentative d'analyse biochimique des échantillons décomposés :
Bounias avait été très clair dans les recommandations qu'il avait faites : plonger immédiatement les échantillons dans de l'azote liquide et les y maintenir jusqu'à ce qu'ils arrivent dans le labo d'analyse.
Quel est l'imbécile qui, au Gepan, avait fourni aux gendarmes des directives pour des futurs prélèvements, après la leçon apprise à Trans-en-Provence ?
Le propre des véritables imbéciles, des multi-incompétents c'est qu'ils ne sont absolument pas conscients de leur état. Alors qu'on savait très bien, au Gepan, que les effets biologiques perduraient pendant des mois apreès l'évènements, nuls prélèvements additionnels ne furent effectués.
Voilà les faits, dans toute leur imbécilité et leur crudité. Le véritable responsable de cette gabegie de trente années est l'homme qui créa le Gepan en 1977, Yves Sillard, alors président du Cnes, et qui laissa ensuite ce service "vivre sa vie", sans s'en soucier. Jusqu'en 2005 où il décide de créer le Geipan en le dotant qu'un "comité de pilotage". Des mots, creux. Une nouvelle "Cnesserie", dirait Viton. .
Un lecteur m'a dit qu'il m'avait posté le livre qu'il vient de publier ( en collaboration avec Patenet ). J'en ferai une note de lecture, après avoir fait ce travail pour le livre récemment publié par Jean-Jacques Velasco, aux éditions du Châtelet : " Troubles dans les le Ciel ".
Cela n'empêchera pas les journalistes de servir la soupe aux nouveaux venus. En vitupérant comme je le fais, je me comporte comme ... un énergumène, rien d'autre.
Sachez, de la bouche même de Jacques Patenet, qui possède le même profil que son prédecesseur, que les enquêtes continueront d'être confiées aux gendarmes. Pourquoi ? Parce qu'il n'existe aucun autre corps social capable de couvrir l'ensemble du territoire français et de pouvoir intervenir en cas de vague d'ovnis.Patenet a dit " en ce moment c'est assez calme, il n'y a en moyenne que 25 cas par an, qui provoquent une enquête des gendarmes.
C'est la quadrature du cercle. Ces pauvres pandores ne sont nullement responsables. On leur fait simplement faire des choses pour lesquelles ils n'ont pas été formés. Mais les choses resteront en l'état et le Geipan, en centralisant les "informations", croisera avec des données fournies par les opérateurs radar, les astronomes et la météorologie nationale. C'est tout.
Patenet n'a ni le désir, ni la compétence de faire autre chose. Les scientifiques ne bougeront pas. Ne serait-ce que parce qu'ils connaissent le traitement qui est réservé à ceux qui s'aventurent dans ce domaine interdit. Bounias a été dépouillé méthodiquement par sa hiérarchie de l'INRA ( Institut National de recherche en Agronomie ) de son personnel, de ses moyens de travail, de ses locaux dans l'indifférence générale. Personne au Cnes ne bougea le petit doigt pour s'opposer à ce traitement punitif. Michell a fini désespéré, dans un simple bureau de la faculté d'Avignon et est mort d'un cancer il y a deux ans. Moi j'ai survécu, je ne sais par quel miracle. Essentiellement parce que j'ai pu à plusieurs reprises me récupérer dans d'autres activités.
Je repense à une phrase de l'universitaire Rémy Chauvin :
- Dans nos milieux, il ne faut rien exagérer. Cela ne va jamais plus loin que l'assassinat.
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