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Maximum Pain Weapons
23 mars 2005
Traduction : Charles Lahlou
Un lecteur, M. Charles Lahlou, me signale un article paru aux Etats Unis dans le journal New Scientist, qu'il a au passage traduit en français et qui évoque un type d'arme intensivement développé aux Etats Unis. Il s'agit de systèmes destinés à créer la douleur la plus intense possible chez les "cibles". Une des utilisations "collatérales" de ces systèmes est avidemment la possibilité d'infliger des tortures "propres", à distance.
La source est :
http://www.newscientist.com/article.ns?id=dn7077
Maximum pain is aim of new US weapon
"I am deeply concerned about the ethical aspects of this research,"
says Andrew Rice, a consultant in pain medicine at Chelsea and Westminster
Hospital in London, UK. "Even if the use of temporary severe pain
can be justified as a restraining measure, which I do not believe it
can, the long-term physical and psychological effects are unknown." One document, a research contract between the Office of Naval Research and the University of Florida in Gainesville, US, is entitled "Sensory consequences of electromagnetic pulses emitted by laser induced plasmas". It concerns so-called Pulsed Energy Projectiles (PEPs), which fire a laser pulse that generates a burst of expanding plasma when it hits something solid, like a person (New Scientist print edition, 12 October 2002). The weapon, destined for use in 2007, could literally knock rioters off their feet. Pain trigger The new study, which runs until July and will be carried out with researchers at the University of Central Florida in Orlando, aims to optimise this effect. The idea is to work out how to generate a pulse which triggers pain neurons without damaging tissue. The contract, heavily censored before release, asks researchers to
look for "optimal pulse parameters to evoke peak nociceptor activation"
- in other words, cause the maximum pain possible. Studies on cells
grown in the lab will identify how much pain can be inflicted on someone
before causing injury or death. John Wood of University College London, UK, an expert in how the brain perceives pain, says the researchers involved in the project should face censure. "It could be used for torture," he says, "the [researchers] must be aware of this." Amanda Williams, a clinical psychologist at University College London, fears that victims risk long-term harm. "Persistent pain can result from a range of supposedly non-destructive stimuli which nevertheless change the functioning of the nervous system," she says. She is concerned that studies of cultured cells will fall short of demonstrating a safe level for a plasma burst. "They cannot tell us about the pain and psychological consequences of such a painful experience."
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Douleur maximum : le but recherché pour des nouvelles armes aux USA 02 Mars 2005 19:00 - Les meilleurs biologistes US s'opposent au boom de la biodéfense
(1° Mars 2005) "Je suis profondément concerné à propos de l'aspect ethique de cette recherche," reporte Andrew Rice, un consultant en médecine de la douleur à l'Hôpital de Chelsea & Westminster à Londres (Royaume-Uni). "Quand bien même l'utilisation de douleurs temporaires intenses était justifiée comme une mesure d'arrestation, ce dont je ne crois pas qu'il soit souhaitable, les effets physiologiques et psychologiques à long-terme sont inconnus." La recherche a été mise à la lumière par des documents révelés par le "Sunshine Project", une organisation basée au Texas et à Hamburg (Allemagne), qui travaille sur la recherche en armes biologiques. Les documents furent revelés dans le cadre du "Freedom of Information Act". Un document, un Contrat de Recherche entre le Bureau de la Recherche Navale et l'Université de Floride à Gainesville (USA), est titré "Conséquences sensorielles des pulsations électromagnétiques émis par les plasmas à induction laser". Cela concerne les surnommés "Projectiles à Energie Pulsés" (PEPs), qui émettent un faisceau laser qui génère une explosion de plasma en expansion dès qu'il touche quelque chose de solide, comme une personne (New Scientist édition papier du 12 Octobre 2002). L'arme, destiné pour à l'utilisation dès 2007, peut litterallement faire décoller les manifestants du sol. Déclencheur de douleur La nouvelle étude, qui est en cours jusqu'en juillet et qui sera mené avec les chercheurs de l'Université "Central Florida" à Orlando, vise à optimiser cet effet. L'idée est de comprendre comment générer une impulsion qui déclenche les neurones de la douleur sans endommager les tissus. Le contrat de recherche, largement censuré avant sa diffusion, demande aux chercheurs de trouver les "paramètres optimaux de l'impulsion pour susciter le pic d'activation des nocicepteurs [ndt: récepteur de douleur]" - en d'autres termes, causer le maximum de douleur possible. Les études sur les cellules cultivés en laboratoire identifieront combien de douleur peut être infligé à quelqu'un avant de provoquer des blessures ou la mort. Risque à long-terme John Wood du Collège Universitaire de Londre (Royaume-Uni), un expert dans la façon dont le cerveau perçoit la douleur, dit que les chercheurs impliqués dans le projet sont soumis astreints au secret. "Cela pourrait être utilisé pour torturer," dit-il, "Les [chercheurs] doivent être conscients de cela." Amanda Williams, une psychiatre clinicienne au Collège Universitaire de Londres, craint que les victimes ne subissent des des dommages à long-terme. "Une douleur persistante peut resulter d'un ensemble de supposé non-destructif de stimuli qui changent cependant le fonctionnement du système nerveux," rapporte-t-elle. Elle doute que les études sur des cellules de culture puissent suffire pour dimensionner l'arme. "Ces études ne peuvent par ailleurs pas nous renseigner sur les conséquences à long terme, au plan neuronal et psychologiques d'une expérience si pénible."
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